One Piece ~ Evolution V2
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 Récupération [Mission]

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Marie Turner
Chef de Révolution
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Marie Turner

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MessageSujet: Récupération [Mission]   Récupération [Mission] EmptyMar 10 Juil - 7:39


Le soleil brillait aujourd'hui. Le ciel était bleu, nullement parsemé de nuages blancs. Un temps comme on aimerait en voir plus souvent. Nous nous trouvons alors dans une des quatre petites mers qui existent dans ce monde, West Bleu. Et dans cette mer, parmi les vagues et les poissons qui l'habitaient, nous pouvons apercevoir un bateau, un bateau navigant seule, pour autant qu'on puisse dire, sans cap. Sur ce bateau, une chaise longue avec à ses côtés une petite table où se trouvait un verre à moitié plein. La femme sur la chaise longue en est sûrement la responsable. Parlons-en de cette femme. Avec cette chaleur, elle n'avait pas mis les vêtements les plus pudiques que contenait sa garde-robe. Ses pieds étaient recouverts par de belles bottes en cuir noir remontant jusqu'à ses fines cheville. Ensuite, sur ses jambes, ou plutôt sur le début de ses cuisses, se trouve un mini short en jean accompagné d'une fine ceinture blanche. En remontant un petit peu, vous pourrez voir son ventre dépasser, son petit haut blanc laissant dépasser son nombril. Ses cheveux, attacher en haut de la tête par un élastique et formant une longue et souple queue de cheval, laissait tout de même quelques mèches entourer le visage de la jeune femme, où trônait une paire de lunette aux verres opaques et à la couleur noir. Marie Turner prenait un bain de soleil et était totalement détendue. On pourrait croire que si nous la dérangions maintenant, elle serait plus clémente qu'en général mais, cela est bien faux. C'est en effet tout le contraire. Déranger Marie dans les jours normaux, ce n'est pas la meilleure idée que l'on puisse avoir, déranger Marie quand elle est détendue est une des pires idées que vous puissiez avoir. C'est pourtant ce qu'il se passa ce jour-là, heureusement pour cette personne, elle n'était en face de la révolutionnaire quand elle fut dérangée.

Le Den Den Mushi ce mit à sonner dans un grand bruit de chaos. Le petit escargophone de Marie ouvrait ses grands yeux et ses antennes se dressèrent. Marie ouvrant les yeux, releva ses lunettes en les mettant sur sa tête d'une main et de l'autre, décrocha pour répondre mais, surtout pour faire taire l'animal/machine. Alors que Marie répondait sèchement, une voix d'homme se fit entendre.


« Quoi ? »


« Marie Turner ? »


« Quoi ? »


« Bureau d'information, nous voudrions savoir votre position. »


« East Blue, au large de l'archipel Konomi. Pourquoi avez-vous besoin de ma signalisation ? »


« Parfait, vous pourrez le faire en quelques jours alors. Vous devez vous rendre le plus vite possible sur une île, sur le côté West des côtes de la célèbre ville de Longuetown. »


« Et y a quoi, sur cette stupide île ? »


« Une mission. Importante. Primordial si je puis dire. »


« Accélère le mouvement, j'ai pas toute la journée. »


« ...et bien, cette île « appartient » aux marines. Très bien situé, ils contrôlent le port, ce qui leur créé une passerelle rapide, bien placé et pas trop attaqué par les pirates. L'avoir serait une aubaine pour nous. Vous allez la prendre d'assaut et récupérer le port à notre avantage. Cela bloquera très certainement la marine pendant un certain temps et cela nous fera une très bonne passerelle. »


« C'est tout ? »


« Nous ne pouvons vous en dire plus maintenant. Une équipe de révolutionnaire vous attend là-bas. Elle vous donnera toutes les informations nécessaires sur place. Bonne chance !
»

« Pas besoin »


La jeune révolutionnaire raccrocha. Longtown, c'était un environ trois jours de là où elle se trouvait. Plus le contournement de l'île, il fallait en compter un de plus. Dans quatre jours, Marie serait sur place. Se levant, avec un soupçon de contrecoeur peut-être, Marie fit changer de cape l'embarcation et après réflexion, remarqua que le bureau avait oublié de lui dire le nom de ses « coéquipier ». Ce n'est pas grave, ils devaient savoir qu'elle viendrait. Si elle ne pouvait les reconnaitre, eux le pourrait.

Marie navigua pendant quatre jours durant lesquels elle ne cessa de réfléchir au plan qu'ils allaient utiliser pour envahir ce petit îlot. Ils ne pouvaient pas y aller têtes baissées, même si cela marchait souvent, lors d'une prise d'île et lors d'un combat contre un Vice-amiral, il fallait introduire un minimum de logique et de réflexion dans le combat. Voilà pourquoi, pendant ces quatre jours, Marie resta debout, les mains posées d'un bout à l'autre d'une carte et des divers papiers, devant son bureau, à la simple lueur d'une chandelle, travaillant un maximum pour que sa mission soit réussie et qu'il est le moins de morts possibles...enfin, de leur côté.

C'est alors que l'île fut en vue. Quelques heures avant d'arriver, la masse de l'île se montrait à l'horizon bien vite suivi pas l'ombre de trois bateaux de guerre de la marine. Marie savait qu'une équipe, un groupe de révolutionnaire, l'attendait non loin de là. Et, d'après elle, il n'y avait que deux possibilités de cachette. Soit ils s'étaient mis sous le nez des marines et ces-derniers ne se rendraient sûrement compte de rien, soit, ils s'étaient installés plus loin, à l'abri des regards. Comme tout le monde savait que dès l'arrivée de Marie - ce qui ne serait pas passé inaperçu aux marines s'ils avaient été sous leur nez - de l'agitation se placerait et que l'attaque arriverait. Marie devina alors qu'ils avaient plutôt opté pour la deuxième option. La jeune révolutionnaire se mit alors à chercher un endroit où ces hommes avaient bien pu se cacher en attendant, quand ses yeux tombèrent sur une petite île, vraiment petite, sur le côté droit de l'île à assiéger. Celle-ci avait un emplacement parfait. Assez loin et assez sur le côté pour ne pas que les marines sur l'île puissent les voir, mais assez près pour que le groupe de révolutionnaires voit ce qu'il se passe chez leurs ennemis. Marie opta alors pour cette possibilité et fit tourner son bateau, mettant le cap droit sur ce qui semblait être, le camp provisoire du groupe de la révolution.

Marie posa pied-à-terre. Son navire amarré juste derrière elle, jetait une ombre, la cachant un peu de l'assommante chaleur et du soleil éblouissant. Son sabre dans la main, elle fit trois pas, avant de s'arrêter en plein mouvement du quatrième. Des bruits se faisaient entendre, de pas et d'armes sorties. Et, en moins de quelques secondes, un cercle se forma autour de sa personne, la menaçant de leurs lames. Alors, un homme -le chef semblait-il - aux cheveux noirs comme la nuit, aux yeux verre, comme l'herbe un matin de rosée et au visage d'une trentaine d'années, zébré d'une cicatrice sur la joue et à l'expression d'une maturité de guerre. Cet homme, fit quelques pas en avant et se planta juste devant Marie. Cette dernière ne bougea pas, sachant très bien ce qu'ils étaient en train de faire et restait impassible devant leurs regards scrutateur et leurs actes.


« Cheveux blancs comme la neige. Yeux aussi bleus qu'un océan sans fond. Visage angélique et femme d'une grande beauté. Au visage aussi impassible que ce regard calme et que son attitude froide.
BAISSEZ VOS ARMES !!!! »

L'homme donna un ordre. Bref. Ordre qui fut exécuté dans la seconde. Des bruits de lames cognant contre leurs fourreaux ou sur le sol, se firent entendre. Il fit un pas de plus et vint se positionner aux côtés de Marie qui lui jeta un regard septique. Elle se tourna alors légèrement, fixant cet homme.

« C'est tout ? Il vous suffit de faire ma description à voix haute pour que tout le monde l'entende, pour vous assurer qu'il s'agit bien de ma personne ? Ou de la personne attendue ? Pas de question ? De codes ? Ou de quelque chose qui ressemble réellement de près ou de loin à une sécurité ? Je pense, qu'il va falloir que vous revoyiez cela. »


Un léger sourire se dessina alors sur les lèvres de l'homme qui n'avait toujours pas quitté la révolutionnaire des yeux. Il ne mit pas très longtemps à répondre, mais pendant le temps où le silence régna, la jeune femme s'aperçut bien qu'il cherchait ses mots.

« Même si quelqu'un avait pu prendre votre apparence, personne ne pourrait recréer vos expressions ou l'aura que vous dégagez. Marie Turner. Ni même les expressions qui se trouvent dans vos yeux, Ange de la mort... »


Les lèvres de Marie bougèrent. Mais, de quelques millimètres. Tellement peu, que l'homme en fasse d'elle douta de ce qu'il venait de voir. Dans tous les cas, la révolutionnaire fit croiser son regard avec celui de l'homme qui se tenait à côté d'elle, pour ne plus le lâcher. Un regard profond et analytique qui montrait bien qu'elle n'était pas là pour jouer. Elle resta là, sans bouger, attendant que l'homme craque. Ce qui ne tarda pas. Quand l'homme détourna les yeux, Marie baissa la tête ferma les yeux. Et, quand elle se redressa, sur son visage était revenu cette expression d'impartialité total, de calme et de froideur, ainsi que ce regard autoritaire, une lueur décidée et acharné au fond de ses yeux. Puis, d'un pas résolut, fit marche avant laissant planté là l'homme qui ne tarda pas à la suivre et à la rejoindre, une brise légère s'étant levée, soufflant contre leur sens.

« En fait. Mon nom est Endrink. »


« Bien Endrink. Montrez-moi ce que vous avez. »

Ils étaient autour d'une table. Une immense carte posée dessus, chacun montraient différents endroits du doigt. Marie avait les yeux rivés sur le morceau de papier et réfléchissait à toute allure. Ils allaient attaquer le jour. Le lendemain pour être plus précis. Mais, pendant la journée, la plupart des marines seraient présent sur la plate forme. Marie avait alors décidé qu'Endrink prendrait pendant un temps le commandement d'une majorité des révolutionnaire présent et contournerait l'île, faire une diversion. Pendant ce temps, la jeune femme prendrait quelques hommes et les emmenait de front. Du moins, elle les commanderait de front, car arrivé sur l'île, elle prévoyait de les envoyer à un autre endroit. Dans le fond, le plan était en place mais, les deux personnes passèrent encore une heure dans la tante à discuter pour peaufiner les détails.

Le lendemain matin, le soleil se leva comme à son habitude et les révolutionnaires suivirent sa lancée. Dans sa tante, Marie se prépara. Des vêtements légers pour la chaleur, son couteau dans sa botte droite et son sabre à sa taille. Elle s'empara de la pair d'escargophone qu'il y avait et sortit rejoindre le reste des révolutionnaires présents. Elle échangea quelques mots avec Endrik et d'un comment accords, hochèrent la tête, se tournèrent le dos et s'éloignèrent.

Sur le pont du bateau, Marie se tenait debout, en face des quelques révolutionnaires qu'elle avait choisis pour l'accompagner au début. Elle leur expliquait le plan dans les moindre détaille, incluant ce qu'allait faire le groupe menait par Endrik. Ce n'était pas bien compliqué, ils n'avaient qu'à suivre les ordres et tous se passerait bien pour eux. Marie jeta alors un coup d'oeil sur le côté. L'autre bateau naviguait sur les flots, discrètement, sans bruit, contournant l'île qui allait subir l'attaque. La révolutionnaire les suivit quelques secondes du regard puis se détourna, fixant les révolutionnaires autour d'elle, tous le visage ferme et le regard décidé. Un sourire au coin s'installa sur le visage impassible de la jeune femme. Elle entendait les cloches d'alarme sonner à l'autre bout de l'île.


*Bien, ils ont commencé*


Marie se retourna. Sentant le vent souffler contre elle, faisant s'envoler ses cheveux. Elle écoutait les bruits paniquer des gens sur l'île, ne prêtant plus aucune attention au frontale de la base. Cependant, il ne fallait pas se réjouir trop vite, cela n'allait pas durer longtemps. L'île se rapprochait de plus en plus, l'atmosphère s'alourdissait, présage d'un futur combat.

« Allons-y »


Marie fit un pas en avant. Le bateau percuta le sol de l’île, et dans une pulsion et un geste, Marie sauta du bateau, disparaissant dans son ombre.

Un bruit sourd sur le sol. Rapidement suivi par d'autre. Des ombres dans les ombres, Marie et sa troupe avançaient en silence. Des explosions, des cris, des feux. Une agitation et panique total régnait plus loin. Marie s'arrêta. Comme elle l'imaginait, une quasi totalité des soldats étaient partis ne laissant derrière eux, qu'une quantité trop moindre pour l'arrêter. D'un signe de main, elle fit comprendre aux révolutionnaires derrière elle d'attendre et, sans perdre une seconde de plus, la jeune femme se mit à découvert.
Dans le vent, ce dernier soufflant, elle se mit seule face aux marines qui restaient. Un de ces-dernier l’aperçut et s’écria prévenant ainsi ses coéquipiers.


« HE LÀ-BAS ! »


Tous se retournèrent pour détailler la nouvelle venue. Mais personne ne bougea. Une sonnerie retentit alors. Mais pas une alarme non. Marie plia le bras et sans s’arrêter de fixer les marines, décrocha le Den Den Mushi.

« C'est fait ! Les maisons brûlent. Nos explosifs finissent d'exploser et nous avons bloqué deux des trois entrées principales. La diversion est réussie ! »

« Combien de temps ? »

« Je ne sais pas. Cela ne les bloquera pas éternellement. Peut-être le temps d'essayer d'éteindre les feux. En tout cas, largement assez pour vous laisser faire ce que vous avez à faire pour l'instant. Il n'essaye même pas d'aider les victimes que nous n'avons pas pu éviter. »

« Quelles victimes ? Les habitants de cette île collaboraient avec la marine, étaient d'accord avec eux et les aidaient. Pour moi, ils ne sont en rien différents que les marines. Les seules victimes, seront celle de nos rangs. «

« En tout cas, elle marche très bien. La ville brûle sans répit. »

« Elle brûle et ils brûleront avec elle. Ils mourront par le feu ou par nos mains. Je ne veux pas de survivants. »

« Avez-vous une trace de Vice-amiral ? »

« Non mais je sais qu'il n'ai pas loin. »

« Les marines ont pénétré entièrement dans la ville. Tout est en place. Nous allons faire s'écrouler le dernier chemin. Nous ne savons pas combien de temps vous avez. »


« Très bien. Revenez maintenant. »


Et Marie raccrocha. Le temps de la discussion, rien n'avait bougé. Surtout pas les marines. Pourquoi vous diriez-vous, les marines ne firent pas un geste alors qu'elle était seule ? La réponse est simple. Elle ne l'était plus. En effet, pendant que Marie commandait à distance l'autre groupe, les révolutionnaires qui l'accompagnaient avaient commencé à sortir de leur cachette, se déployant derrière leur chef. Celle-ci n'avait d'ailleurs, pas quitté des yeux les marines, dans son regard, preuve du peu d'importance et d'estime elle leur apportait. D'un geste, elle tira son sabre et fit un pas en avant. Le vent soufflant contre elle, dans son élan, elle lança à un ordre bref.

« Faites ce que vous avez à faire… »


Et les révolutionnaires se déployèrent, se dirigeant tous vers le port principal. En s'approchant des bateaux, ils se séparèrent en trois groupes, tuant les marines de gardes. Et, comme des fourmis, ils se glissèrent sur les ponts et s'engouffrèrent à l'intérieur, par toutes les entrées possibles, dans les fameux bâtiments de guerre, fierté de la marine.

Pendant ce temps, Marie dansait. Les marines qui lui avaient fait face quelques minutes au par avant, tenaient un combat à mort. La jeune révolutionnaire virevoltait, se baissait, sautait, tournait, frappait. Elle combattait, tranchant ses ennemis d'un revers, sentant son sabre s'enfoncer dans a chair des marines et faisant gicler leurs sangs rouge sur le sol. Aussi sadique, ou aussi angélique qu'elle puisse paraître, jamais Marie ne se lasserait de ce spectacle. Et encore moins, d'en être son acteur principal.

En quelques minutes, ils étaient tous mort. Pendant le combat, Marie n'avait reçu qu'une coupure sur le bras gauche qui - heureusement - n'avait atteint aucun tendons ou muscles. Elle avait glissé malencontreusement dans une flaque de sang et avait évité de justesse l'empalement. Mais c'était fait. Dès que son groupe aurait fini le travail et que l'autre l'aurait rejoint, la première partie du plan serait mis en place. Elle entendit alors quelqu'un courir dans sa direction. Il s'agissait d'un des révolutionnaires s'étant glissé dans le premier bateau. Marie se baissa, arracha un morceau de tunique propre d'un des cadavres et le passa sur son sabre, nettoyant le sang, tout en écoutant ce que la révolutionnaire avait à lui dire.


« Il ni à rien. Ni réserves, ni document, ni armes. Rien. »

« Très bien. Mettez le reste en place. »


Le révolutionnaire hocha la tête et repartit en courant, criant l'ordre à deux autres personnes. Chacune d'entre elle s'engouffra dans un bateau. Quelques secondes plus tard, voir une minute ou deux, tous les hommes ressortir des bateaux et se passèrent à une bonne distance de ces derniers. Marie se tourna alors et observa d'abords les bateaux avant de regarder ses hommes. Trois étaient accroupis alors que tous les autres à demi tourné vers elle, attendaient les ordres. Quand elle eu fini, elle se retourna une nouvelle fois vers la plate forme et acquiesça.

« Détruisez-moi tout ça… »


À la fin de ces quelques mots, trois paires de bras s'abaissèrent et un feu d'artifice résonna derrière la jeune femme. Les explosifs placés dans les bateaux pendant la ronde des révolutionnaires, explosèrent dans le même instant. Détruisant les trois bateaux en de centaines de milliers de morceaux qui se déversèrent en majorité dans la mer, bien que quelques-uns atterrir sur la terre ferme mais, à une bonne distance heureusement, du groupe d'envahisseur.

Au même moment, d'autre personnes arrivèrent sur les lieux. Des marines débarquèrent au fond, très vite suivi pas le deuxième groupe de révolutionnaires arrivant juste à côté de Marie. Endrink se dirigea alors vers elle.


« Ce groupe est parti en même temps que nous. Ils étaient restés caché et ne sont pas rentrés dans la ville. Je crois qu'ils ont reçu un signal des hommes que vous avez tués. Heureusement les autres sont encore là-bas mais, ils ne devraient plus tarder. Les feux commençaient à s'éteindre d'eux-mêmes et ils n'avaient pas vraiment l'air de se soucier beaucoup des villageois. »

« Je ne m'attendais pas à avoir beaucoup plus de temps de toute. Les trois bateaux sont détruis. C'est scellé. Ce sera soit eux, soit nous. Faisons en sorte que ce soit eux. »

« Très bien ! »


Marie éleva alors la voix, de sorte que chaque homme et femme qui composait son groupe puisse l'entendre, quitte à ce que ces ennemis aussi.

« Allez-y ! Rentrez dans cette base et faites ce qu'il faut. Tuez tous ceux qui vous gêneront. Tuez-les. Tous ! Je ne veux, aucun survivants... »


Et sur ces mots, la révolutionnaire avança. Les marines, qui étaient au par avant à une bonne distance d'eux, étaient maintenant proches et leurs foncés dessus en courant. Certain révolutionnaire poussèrent des cris avant de s'élancer, d'autre restèrent silencieux. Mais tous, tirèrent leur arme. Épées, sabres, marteaux, arcs... Tous étaient près au combat. Endrink quant à lui, avait sorti une hache, qu'il magnait avec habilité et rapidité.

Puis Marie oublia le reste, plongeant son sabre dans le corps j'une jeune marines. D'un coup de pied, elle dégagea le cadavre de son sabre et se remit au combat. Sur la plate forme, ce dernier était plutôt inégal. Il devait y avoir environ deux cents marines présents. Un peu moins de trois cents était donc encore coincé là-bas - sachant qu'elle en avait déjà tué avant que les premiers renforts n'arrivent. Et, les révolutionnaire, quant à eux, ne devait pas être plus d'une quarantaine en tout et encore. De plus, beaucoup d'entre eux étaient rentrés dans la grande base plus loin, comme Marie le leur avait dis, laissant aux autres le soin de combattre. Malheureusement, bien que nombre de bleus et blancs tombaient, une supériorité numérique aussi grande ne pouvait que se faire sentir.

La révolutionnaire était au centre d'un cercle d'une vingtaine de marine. Rapidement, Marie leva sa jambe droite, tendit son bras vers le bas et attrapa son couteau. Et d'un geste rapide, fluide, elle le lança. Celui-ci alla se planter droit sur sa cible, dans le front d'un des hommes. Les autres lancèrent alors une attaque. Faisant une sorte de roue, la jeune femme se déplaça sur le côté, juste sur celui du cadavre et récupéra son bien. D'un coup elle le replaça à sa place et elle tendit son bras sur le côté. Et, d'un coup sec, elle le ramena vers elle, faisant alors cascade de sang rouge de celui qui avait essayé de l'attaquer de côtés. Suite à cela, Marie voulut trancher la tête d'un de ses adversaires se trouvant elle. Cependant, ayant mesuré sa force, le coup ne se retrouva pas assez puissant et le sabre se fit bloqué et se coinça dans le haut de la colonne vertébral du marine. Entendant un sabre siffler vers elle, la révolutionnaire se baissa sec, évitant ainsi de finir en deux morceaux. Quand elle se redressa, elle empoigna la personne -morte- dans laquelle était bloqué son sabre, en l'attrapant à l'intersection du coup et de l'épaule. Sous ses doigts, elle sentait le liquide chaud couler mais n'en avait que faire. Quand elle fut totalement redressée, elle rapprocha le cadavre d'elle-même pour le repousser d'un coup sec, réussissant ainsi à débloquer son sabre. Très vite, la jeune femme se débarrassa des autres, faisant couler un peu plus de sang sur le sol. Une nouvelle fois, elle n'en ressortit qu'avec une entaille, au niveau de sa cheville droite, lorsqu'elle avait voulu bloquer un coup de sabre avec sa botte et que la lame avait glissé, allant écorcher son membre supérieur. Une vingtaine de cadavres s'ajoutèrent donc sur le sol, bientôt suivi de beaucoup d'eux. En effet, comme un fléau, Marie continuait sa lancé et tuait quiconque se mettait sur son chemin. Elle-même et les quelques révolutionnaires - qui exécutaient tous ses ordres lancés - sur-le-champ de bataille et toujours vivant était bientôt arrivé à la fin des deux cents marines -environ- qui leurs faisaient face au début. Mais Marie savait que les autres arrivaient. Elle n'avait pas peur, bien au contraire mais, perdre les hommes avec elle ne serait pas très apprécié par la main droite de son leader. Elle n'allait donc pas le permettre.

Alors qu'il ne restait plus beaucoup de marine debout, Marie aperçut les bruits de pas créaient pas les derniers renforts marines. Marie fit un appel et ordonna au révolutionnaire présent de la rejoindre. Les marines encore vivants, sachant que leur renfort arrivaient, ne firent rien, bien heureux de cette petite « pause ». Ils pensaient en effet que les nouveaux marines, frais et sans blessure, au nombre bien plus élevé que le premier groupe de marine, n'allait faire qu'une bouché des quelques révolutionnaires présent et - pour la plupart - mal en point.


« Ecoutez. Un peu moins de la moitié de leur troupe générale sont à terre. Nous sommes certes moins nombreux mais, non moins opportun à gagner. Leur renfort arrive. Plus nombreux que le premier groupe de marines, ils n'en sont pas moins battables. De plus, ils ne sont pas encore là. Endrink. Prends la moitié des hommes ici présents et partiras vers la gauche. Cependant, ne t'arrêta pas sur ce flan. Contourne la bâtiment le plus rapidement possible pour te retrouver à droite et pouvoir attaquer ce flan-là. Les marines présents vont alors donner de fausses informations sur votre destination et tu auras l'effet de surprise sur eux. Quand aux restes des révolutionnaires présents, vous restez avec moi. Nous attaquerons sur le front principal. Ce ne sont que des marines. Les autres révolutionnaires partis au début sont en train de ratisser les bases et les alentour, détruisant tous moyen de fuir, de communication et tuant toutes les personnes qu'ils rencontreront. N'hésitez pas, tuez-les. Pas de survivant. Aucun.
Encore une chose. Quelque part se cache un Vice-amiral. S'il se montre, n'essayez pas de le combattre. Venez me prévenir. Celui-là, il est à moi... »


Et sur ces mots, Marie se retourna. Derrière elle, Endrink prenait des hommes et partait dans la direction que Marie lui avait indiquée. Devant elle, c’était une autre histoire. Il sortait, de deux côtés différents, des centaines de marines. Le deuxième groupe était arrivé. Cependant, certain étaient blessés, d’autre couvert de poussières, de suies et autre. Ils envahissaient la plate forme, ne laissant aucun choix aux révolutionnaires.

Marie regarda les marines se disperser. Derrière elle, il y avait cinq hommes. Cinq hommes qui savaient très bien qu'il n'y avait qu'une chance sur deux pour qu'ils sortent d'ici vivant, obéiraient à tous ordres que Marie donnerait et, qui iraient au combat sans poser une seule question. Devant elle, un peu moins de trois cents hommes qui eux, sachant qu'ils étaient en large supériorité numérique, sous-estimeraient leurs ennemis. Elle sourit. Dans tous les cas, elle pouvait vous certifier qui ne sortirait pas de ce combat. Et je vous donne un indice, ce n'est sûrement pas à elle qu'elle pense.

Un des marines sortit vivant du premier groupe bougea alors et alla se placer près d'un homme imposant du second groupe. Ce dernier pencha un peu la tête, écoutant ce que l'autre lui chuchotait. Il sourit alors et acquiesça. Il claqua alors des doigts et un autre homme s'approcha. Il lui dit quelque chose - un ordre semblait-il - et l'autre marine hocha la tête avant de se diriger dans une autre direction. D'un signe de main, il fit signe à d'autres marines de le suivre et partirent vers la gauche. Ils avaient mordu à l'hameçon. L'homme qui avait donné l'ordre et qui semblait alors être un chef pour les deux groupes, s'empara alors d'un objet, qui amplifiait sa voix lorsqu'il parlait.


« Rendez-vous ! Vous n'avez aucune chance contre nous. Nous allons vous écraser ! »

« Ne pas peser ses mots c'est bien, savoir contre qui, c'est mieux... »

« C'est la vie de vos soldats que vous jouez. Rendez-vous et ils seront épargnés. »


Marie, devant cette déclaration se tourna légèrement vers les hommes derrières elle, un sourcil froncé. Elle savait que s'ils n'étaient pas exécutés, ses hommes seraient simplement mis en prison à vie. Mais elle ne contait pas les laisser se faire attraper. De plus, elle savait qu'aucun d'eux ne bougeraient lors de cette déclaration. ET elle avait raison. Ils étaient toujours de marbre, près à suivre les paroles de Marie. Sourire au coin, Marie se retourna, faisant face à ces marines si sûrs d'eux.

« Tes paroles en l'air ne touche personne comme tu peux le contester. Comme ton espoir. On dit qu'il fait vivre. Malheureusement, aujourd'hui, il ne signifiera que ta mort... »


Le sourire n’avait toujours pas quitté les lèvres de la jeune révolutionnaire. Narquois, hautain, il traduisait bien la confiance qu’avait en soit la jeune femme. Ajoutant à ceci le regard fixé sur les qui ne faisait que les narguer, Marie ne voulait faire passer qu’un seul message, très clair, les invitant ouvertement à venir s’ils osaient. Et, ils n’attendirent pas d’être « invité » deux fois avant d’attaquer.

En un instant, les marines foncèrent sur le petit groupe de révolutionnaires. Marie les regarda s'approcher de plus en plus. Elle donna alors un grand coup sur le côté - dans le vide - avec le bras tenant son sabre, pour enlever le sang qui s'y était installé. Puis, elle murmura un « allons-y » et d'un pas sûr, ce mit en marche. Arrivée à quelques mètres d'eux, elle fit un pas avec plus d'élan que les autres, faisant en sorte de tomber sur une caisse en bois et de prendre appui sur celui-ci, comme une arche d'escalier.
Pendant qu'elle planait, Marie faisait des acrobaties. Elle tenait son sabre vers le haut, à l'envers, la lame étant le long de son bras et la pointe plus haut que son coup. Arrivée au-dessus d'un marine, elle fit en sorte de passer très près de sa tête, son dos vers le sol et le visage face au soleil. Puis, dans un geste rapide, elle plia son bras, l'amenant vers l'arrière - son épaule faisant une sorte d'angle droit avec son dos - faisant alors aller la lame plus loin derrière son dos. La pointe de son arme, suivant son chemin, transperça alors la chair du marine en se logeant profondément dans la largeur de sa gorge. Cependant, elle ne la laissa pas là. Après coup, rapidement, elle retendit son bras, déplaçant une nouvelle fois la lame meurtrière. Ensuite, la révolutionnaire fit un mouvement pour se retourner et retombât sur le sol, un genou et une main à terre, la tête baissée et la sabre toujours à son bras, alors qu'on pouvait voir la cadavre de l'homme - qui avait parlé à haute voix - s'écrouler derrière. Dans la seconde qui suivir, Marie se releva et en faisant un demi-cercle rapide, elle fit tourner la poignée de son sabre dans sa main - le remettant en position normal - créant ainsi de profondes entailles aux marines qui avaient eu la mal chance de se trouver autour de l'endroit où était tombée la révolutionnaire.

Encore une fois, elle était au centre d'un cercle. Mais cette fois-ci, c'était le vide qui l'entourait. En effet, les marines, pas fous, ne s'approchaient pas et formaient un immense cercle autour de la jeune femme. La révolutionnaire tournait sur elle-même, observant ses adversaires qui ne bougeaient pas. Quelques secondes durant, les marines se contentèrent d'observer le moindre de ses mouvements. Puis, l'un d'entre eux, prit d'une pulsion soudaine se jeta sur Marie, son épée à la main. Il la tenait droite au-dessus de sa tête, poussant un puissant cri. Devant Marie, il abaissa son épée. Il l'abaissa là où se trouvait la jeune femme, mais elle n'y était déjà plus. Déjà, elle se trouvait derrière lui, son sabre à ses cotés. Quelques gouttes de sang glissaient le long de la lame. Derrière elle, le marine s'écroula, mort. Comme cela, le combat dura un temps. La révolutionnaire tue nombre d'ennemis mais, ses rangs déjà dégarnit, subissait des pertes aussi. Bientôt, il ne resta qu'elle, un homme blessé et un des archers qui lui, n'avait subi aucunes blessures et les marines.

Marie se battait alors contre encore plus de bleus et blanc à la fois. C'est alors qu'elle entendit des cris. ILS étaient arrivés. Peu nombreux - cinq - leur aide ne pouvait être refusée. L'ordre chez les marines fut troublé et les rangs, dispersés. Les révolutionnaires en profitèrent et n'attendirent pas une seule seconde de plus pour passer à l'attaque. Bien que les marines soient en surnombre, la fougue des sept autres révolutionnaires était meurtrière. Marie - la huitième révolutionnaire - observait ses hommes se battre. Cependant, elle était étonnée que le vice-amiral ne se soit pas montré plus tôt. Elle entendit alors des bruits de pas et ne pense plus à se fameux gradé. Elle retourna sa poignée dans sa main, puis replia le bras en arrière. Sa lame se planta alors dans l'abdomen du marine derrière elle. Puis, elle se retourna doucement, tout en tirant son sabre pour le dégager de corps. Elle reprit ensuite le combat rapidement. Coups, feintes, attaques, défenses, tourner, sauter, se baisser...Tout ceci était devenu presque monotone dans cette bataille. Les corps s'entassaient, le sang coulait et le sol se teintait d'une brillante couleur écarlate.

Au bout d'un moment, Marie fut au milieu d'un rien. Autour d'elle, ses cadavres mais, plus aucun marines en vue, vivant du moins. Elle les voyait combattre, tous mais, un silence s'installait autour d'elle. Elle entendait le vent souffler mais, les cris et les armes qui s'entrechoquaient ne faisaient qu'un bruit sourd en arrière plan. Puis, elle se retourna. Elle le vit. Celui qu'elle attendait. Un homme, grand, bien bâtis, de cours cheveux en batailles trônait sur sa tête alors que ses yeux étincelaient. La poignée d'une énorme épée se faisait voir derrière l'homme, dépassant de son dos. Le Vice-amiral rentrait dans la partie. Un sourire au coin se dessina sur le visage de Marie. Mais, pendant quelques secondes, son attention fut détournée par une autre personne s'approchant d'elle.


« Commandante, les marines envoyés à la poursuite de nos troupes sur la fausse piste de tout à l’heure sont de retour.s Les marines présents sont encore plus nombreux. »


« Occupez-vous d’eux. Empêcher-les de s’étendre et de s’approcher. Là, j’ai du travail… »


Marie avait à peine fait attention à son camarade. Elle observait les troupes marines se disperser et venir aider leur camarades. Puis, le révolutionnaire acquiesça avant de repartir. Marie remit alors son attention sur le Vice-amiral qu'elle entendait depuis le début des hostilités. Cependant, lorsqu'elle le trouva des yeux, il n'était plus seul. Endrink s'était dressé entre eux. Droit, il se tenait en face du Vice et avait l'air d'avoir déjà engagé le combat. Marie, calmement se dirigea vers eux. Mais elle arriva trop tard. Alors qu'elle n'était plus qu'à quelques mètres, Endrink fonça sur le marine. Sans hésiter, ce dernier bloqua pour riposter dans la seconde et planter son épée en plein dans l'estomac du révolutionnaire. Celui-ci lâcha alors son arme pour s'effondrer au sol lorsque le vice enleva sa lame. Marie ne s'arrêta pas. Pendant qu'elle avançait vers l'homme à terre, le Vice-amiral faisait quelques pas en arrière. Quand la jeune femme fut enfin arrivée à côté de Endrink, son regard se posa sur lui.

Il n'était pas encore mort mais, sur le point de. Il jeta un dernier regard à Marie puis, sa tête tomba sur le côté. Là, il était mort. Ses yeux vitreux, son teint pâle à l'extrême et le filet de sang qui s'écoulait de sa bouche ne laissait pas de doutes. La révolutionnaire resta quelques secondes à ses côtés en le fixant avant de relever la tête et de fixer le jeune vice-amiral. Son regard ne le quitta plus. Un long silence s'installa alors. Le vent soufflant entre eux deux. Maintenant que ces deux-là étaient face-à-face, rien n'existait plus autour.


« Je crains que ton homme soit mort »


Le silence fut brisé. Le vice amiral avait alors accompagné ses paroles d'un signe de tête montrant le corps d'Endrink. La révolutionnaire put lire sans sa voix, une pointe d'amusement ou sarcastique peut-être. Mais elle ne bougea pas, son regard dirigé vers le marine.

« Je l’avais prévenu de ne pas s’opposer au vice-amiral. Il a été imprudent. S’il avait suivi les ordres comme tout le monde, il serait toujours en vie. »


Marie s'arrêta là. Elle ne savait pas pourquoi son homme avait désobéis. Il était peut-être fort mais, sûrement pas assez pour battre un Vice-amiral. Ou même pour superviser cette mission. Sinon, on ne l'aurait pas demandé. Mais, il avait été un bon second. Pour tout vous dire, la révolutionnaire avait même pensée à parler de lui à leur leader mais bon, maintenant, a question ne se posait plus.

La jeune révolutionnaire eu alors un sourire avec une sorte de « soufflement » et fit une sorte de levage d'yeux au ciel avant de les refixer droit dans ceux de son ennemi.


« De tous les marines, il a fallu que je tombe sur toi. »

« Tu m'avais promis que l'on se reverrait. Nous n'avons pas pu finaliser à notre dernière rencontre. »

« Water Seven, c'était il y a longtemps. Tu as l'air d'avoir bien changé depuis. Si je me souviens, tu es partis, entraîné par ton propre camp. »

« Ce jour-là en partant, j'ai bien vu ton regard et tes lèvres bouger. Je me souviens de cette promesse, que l'on n'avait pas terminée. Aujourd'hui, il n'y a personne pour nous interrompre et cela se terminera, quand un de nos deux cadavres jonchera le sol. »

« Oui, tu as plus confiance en toi, mais cela ne change rien. Ce combat se terminera comme le dernier, par une défaite. Pour toi. »

« La dernière fois, je n'ai pas pu t'empêcher de partir avec les informations que tu étais venu chercher. Mais aujourd'hui, je ne reproduirais pas la même erreur. »

« C'est ce que tu crois. Je ne vais que finir ce que je n'ai pas eu le temps de faire à Water Seven. »

« Je ne suis pas devenu Vice-amiral de la marine pour rien. Ne soit pas trop sûre de toi Marie, tu risques d'avoir de grosse surprise. Après cet épisode, je me suis entraîné comme un fou, tu ne pourras pas simplement m'abattre comme tu as l'habitude de faire avec les autres. Je te connais. Mais toi, tu ne sais plus. J'ai suivi les informations sur toi. J'ai étudié les dossiers que nous avons sur toi. Alors que moi, en deux ans, j'ai beaucoup évolué. Je ne suis plus le même. Alors, prépare-toi Marie, car ange ou démon, aujourd'hui tu t'effondreras. »

« Tu parles beaucoup, pour un futur cadavre. »


Et le vice-amiral fonça. Pendant sa course, il dégagea son épée de son fourreau. Marie fit de même pour son sabre. Et les deux lame se rencontrèrent. Elles créèrent des étincelles. Mais elle le repoussa tout de même. La révolutionnaire n'attendit d'ailleurs pas une seconde pour repartir à l'attaque. Fonçant comme si elle voulait, elle fit un tour sur elle-même juste devant son ennemi pour donner plus de puissance à son coup. Cependant, le vice-amiral anticipa et se baissa évitant ainsi le coup. Il tendit ensuite la jambe précipitamment essayant de faire tomber la jeune femme. Mais la révolutionnaire, à la dernière seconde, réussi à sauter pour ne pas se prendre le croche-pied. Le marine, voyant Marie dans les airs, leva son bras tenant son épée essayant de la planter dans l'abdomen de la révolutionnaire. Cette dernière, de justesse, réussi à intercepter son sabre entre son corps et l'épée. Mais, elle ne put éviter le glissement de la pointe de l'épée le long de la lame, glissement qui mena droit l'arme vers la cuisse de la jeune femme, qui subit une longue estafilade. Heureusement, elle n'avait rien de très grave mais, le sang chaud coulait rapidement et le flux du liquide s'accentuait à chaque appuies sur la dîtes jambe.

Marie dût alors l'admettre, cet homme n'était plus le même qu'elle avait rencontré à Water Seven. Il était plus fort, plus rapide. Cela n'en était que plus excitant. La révolutionnaire fit alors un saut en arrière, s'éloignant du marine. Celui-ci en profita pour se relever et, sans attendre, il fonça à son tour sur Marie. Cependant, la jeune femme vit le coup arriver et s'écarta juste avant, se tourna pour ne pas le quitter des yeux. Plusieurs attaques suivirent. Rapides, fluides, précis, les deux adversaires combattaient sans relâche. Plus le combat avançait, plus l'envie de combattre, de frapper, de tuait ; s'accentuait. La révolutionnaire le sentait s'agiter, s'éveiller, se préparer en elle. Elle savait qu'il n'attendait qu'une chose. Sortir. Elle n'avait plus le temps. Il fallait qu'elle en finisse.

Le vice-amiral chargea. Mais plutôt que de rester là à attendre qu'il arrive jusqu'à elle, Marie fonça elle aussi. La distance rapetissait rapidement. Arrivés à la même hauteur, seul ces deux personnes purent comprendre ou même voir ce qu'il passa, la vitesse étant trop importante. Alors que le marine allait attaquer avec l'épée, la révolutionnaire, elle, ne fit pas mine de l'utiliser. Non, arrivée devant son ennemi, elle attrapa son bras et avec l'élan le fit tourner pour le mettre face à elle. Ce n'est qu'à ce moment-la, qu'elle utilisa son arme. Alors qu'elle tenait le bras droit - la droite de Marie - avec son bras gauche, la révolutionnaire leva son sabre et l'abaissa d'un coup sec sur son adversaire. Et le sang gicla. Mais pas du bon endroit. La lame de la révolutionnaire s'était planté dans l'épaule du marine, s'enfonçant à moitié et faisant sortir un grognement de douleur de la part du vice. En effet, celui-ci avait réussi à éviter le coup fatal sur le crâne, mais n'avait pas pu éviter que le sabre aille se planter en plein dans son épaule. La révolutionnaire avait blessé son adversaire profondément. Mais il ne fut pas le seul à verser du sang. Bien que la quantité soit bien moindre, Marie fut aussi blessée. Mais ce n'était que superficielle, en effet, elle avait senti la lame de l'épée frotter contre son bras pour créer une plaie. Le liquide vital coulant le long de son bras.

La révolutionnaire enleva alors son sabre du corps du marine et recula de quelques pas. Sa manoeuvre pour le tuer n'avait pas fonctionné mais, elle l'avait grandement handicapé avec cette blessure. Le vice-amiral se releva alors doucement, une main sur son épaule. Il perdait beaucoup de sang. Cependant,dans son regard, la rage de vaincre était encore plus présente. Marie le comprit, il faudra plus que de simple feinte pour battre cet homme. La jeune femme fit un pas de côté, le marine fit de même. Ils tournèrent alors en rond comme cela pendant quelques minutes sans se quitter des yeux une seule seconde. Et sans s'en rendre compte, ils se rapprochèrent de la forêt. Marie pouvait même entendre des bruits venant de celle-ci. Elle jeta alors un bref coup d'oeil. Grossière erreur. Surtout de sa part.
En effet, lorsqu'elle tourna légèrement la tête pour apercevoir la forêt, elle continua les pas sur le côté. Elle ne fit alors pas attention aux cadavres sur le sol et encore moins à celui jusqu'à côté. Alors, avec inattention, elle marcha sur la main du mort qui se déroba sous elle, la faisant trébucher. Le vice-amiral, voyant ceci, en profita et le plus vite possible, fonça sur elle. Mais heureusement, elle ne tomba pas complètement, réussissant à se rattraper en mettant sa main libre sur le sol, faisant ainsi une sorte de pont. Le marine arriva à côté d'elle et donna un coup d'épée. In-extrémiste, Marie réussit à intercepter le mouvement de la pointe de l'épée grâce au plat de sa lame. L'épée se déroba ensuite, allant se cogner sur le sol. Dans une acrobatie, Marie se releva et se mit droite face au marine. Mais, ce que la jeune révolutionnaire n'avait pas pris en compte, c'était le poids de l'épée. Rapide lorsqu'il la portait, le vice-amiral était une fusée lorsqu'il ne l'avait pas en main.

Lorsque l'épée avait touché, le sol, la main du marine n'était déjà plus sur la poignée. Ayant vu que son coup avait raté, il l'avait lâché pour trouver une autre solution. Alors, pendant que la révolutionnaire faisait son acrobatie, le marine avait ramassé une arme sur le sol. Et quand Marie fut debout, elle sentit comme une vague de froid partir de son ventre. Le vice-amiral avait un genou à terre devant la jeune femme, les deux mains levaient vers son estomac. Dans ses mains, une poignée, dont la lame se teintait de rouge. Lorsque Marie baissa la tête, elle vit alors que la lame disparaissait dans son corps. Elle porta alors une main à son ventre et posa l'autre sur le lame juste avant son abdomen.


« L’ange de la mort s’est brûlé les ailes. »


Les deux mains au niveau de la blessure, Marie releva la tête. Elle fixait le marine dans les yeux alors qu'avec ses mains, elle retira l'arme laissée par le marine quand il s'était relevé pour aller chercher son épée. La révolutionnaire jeta alors larme au loin. La blessure coulait à flot. Grave et profonde, si Marie n'arrêtait pas l'hémorragie, elle ne finirait pas l'heure, vidée de son sang. Elle arracha alors un bout de son haut, le rendant encore plus court, puis pensa la blessure. Le bandage de fortune mit en place, la jeune femme croisa le regard de son adversaire une nouvelle fois. Elle savait qu'elle n'avait plus du tout de temps. Savait que ce coup l'avait énervé et qu'il allait sortir entièrement si elle ne concluait pas ce combat dans les plus brefs délais. Il fallait en finir. Maintenant. Et elle savait parfaitement comment.

Jetant alors un regard provocateur et hautain accompagné d'un petit sourire au vice-amiral, Marie fit un saut en arrière, disparaissant dans la forêt. Quelques secondes plus tard, elle entendit les bruits de pas du marine qui indiquait qu'il la suivait. Tant mieux, après tout, c'est ce qu'elle attendait. Après quelques minutes, quand elle se jugea assez pour qu'il n'y ait pas de regards indiscret et que l'environnement était propice pour elle, la révolutionnaire s'arrêta. Droite, elle se tourna, de sorte qu'elle voit le marine arriver. Quand ce fut le cas, il ralentit pour s'arrêter à son tour, à quelques mètres de la jeune femme.


« Tu as maintenant tellement peur de mourir, que plutôt que de me faire face tu préfères fuir. »

«Je ne fuis pas, je ne fuis jamais. J'épargne mes hommes et me protège. »

« Quoi que tu dises, cela ne change rien. Je te tiens maintenant. »

Tu m'as suivis en croyant à une fuite. Alors que je n'ai fait que te mener, à ta propre fin. »


Puis, Marie ferma les yeux. Se concentrant en son plus fort intérieur, elle calma sa respiration, détendit son corps et plongea au fond elle-même.

*Si je meurs, tu meurs. Et je sais que ça le ferait ni pour toi, ni pour moi. Alors, aide-moi mais, ne tente rien sinon, c'est moi qui m'occupe de toi. *


Elle se parlait à elle-même. Bizarre direz-vous. Non, pas tellement, pas dans son cas. Et quand je dis parlait à elle-même, c'est plutôt à cette deuxième conscience qui vivait en elle. Et celui-ci écouta son hôte. Après tout, l'instinct de survie n'est-il pas le plus fort de tous ? Et alors, quand Marie ouvrit les yeux, tout était différent.

Les yeux rouges comme le sang, un teint d'albâtre, des cheveux à la brillance argentée, des griffes aussi acérées que des poignards et des ailes aussi noires que la nuit. Voilà à quoi ressemblait maintenant la révolutionnaire qui se dressait devant le marine.


« Mais comment ? Tu es une utilisatrice, mais... »

« Non c'est bon, tais-toi. Je connais le refrain. »


Et Marie s'envola. Enfin, « s'envola ». Elle fonça sur le vice-amiral, ses pieds au ras du sol. Le marine ne bougea d'abord pas puis, quand la jeune femme fut à un mètre de lui, il donna un coup d'épée en avant. Mais, Marie transformait voyait beaucoup mieux, était plus rapide, plus vive. Elle avait alors évité l'attaque en se décalant sur le côté tout en tournant sur elle-même, parallèle au sol. Puis, juste derrière lui elle se reposa sur le sol. Son bras au bas, elle le recula avant de frapper en avant, son arme allant s'attaquer à la cuisse de son ennemi. Ce dernier, cédant sous son poids, tomba à genou. Mais il ne pouvait se laisser faire. Il tourna alors le haut de son corps au maximum, faisant une sorte de balancier pour son bras tenant son épée. Son bras, plus rapide, se dirigeait alors vers la révolutionnaire, qui ne regardait même plus la lame. Cependant, quand elle ne fut plus qu'à quelques millimètres de son visage, elle recula le haut de son corps, sentant le souffle de la lame sur son visage. Le Vice-amiral, sous l'élan du coup perdit presque l'équilibre, se rattrapant de justesse avec le bras armé. Là, là, Marie aurait pu l'achever. Mais il ne voulait, pas, il voulait s'amuser, jouer, tuer pour se divertir. Le pied de Marie partit alors en avant, s'enfonçant dans le thorax du marine, le faisant valser contre un arbre cinq mètres plus loin. Marie savait qu'elle ne devait pas le laisser prendre le dessus, elle ne devait pas le laisser s'amuser, prendre des forces. Elle ne devait pas, elle ne pouvait pas. Cela laissa au marine le temps de se relever. Malgré tout, il était adossé à l'arbre, essayant de retrouver la respiration coupée par le coup. Ramassant son épée qui était tombée à côté de lui, il fixa Marie. Il la détaillait, comme on observe une créature jamais vu, comme on observe un monstre. Elle sourie. Un sourire cruel. Elle fit un pas en avant, il courut vers elle. Elle fit un deuxième pas, il était devant elle. Cependant, elle n'attaque pas. Lorsqu'il fut devant elle, elle sauta et passa par-dessus son ennemi. Atterrissant juste derrière lui. Elle se retourna doucement. Le Vice-amiral, la voyant sauter, s'était dépêché de se retourner, ne voulant pas se faire prendre deux fois de suite. Il allait donner un puissant coup, très puissant, probablement capable de détruire un rocher, à Marie, lorsque son bras s'arrêta soudainement. La révolutionnaire avait attrapé son poignet et, avant même qu'il s'en rende compte, tordit son bras de telle sorte qu'il mette les deux genoux à même le sol. La jeune femme leva la jambe et donne un coup en avant, faisant s'envoler la lame de son adversaire dans les broussailles.

*Il faut le tuer, maintenant !*


Mais il ne l'entendait pas de cette oreille et le fit bien comprendre à Marie. Le bras de la révolutionnaire s'approcha du visage du marine. Et elle l'attrapa par le visage. Ses griffes laissaient de longes griffures sur la peau du vice-amiral, quelques-unes s'enfonçant un peu dans la chair. Puis, elle le va son ennemi. Le tenant devant elle en hauteur, sa poigne se serrait de plus en plus, défigurant un peu plus le marine et les griffes s'enfonçant un peu plus à chaque seconde. Mais Marie savait que cela n'allait pas le tuer. C'était juste un jeu pour lui, le commencement de son divertissement. Et cela ne pouvait pas durer. Le marine toujours en l'air, Marie ferma les yeux. En elle, une bataille psychologique plus forte que la physique se disputait. Puis, plus rien.

Marie lâcha le marine. Celui-ci s'effondra sur le sol, le visage lacéré par les griffes de la révolutionnaire. Celle-ci fit un pas en arrière. Ses ailes avaient disparu, ainsi que ses poignards qu'elle nommait griffes. Cependant, bien que la teinte de sa peau et de ses cheveux ai retrouvé leur couleur normal, ses yeux, était toujours rouge sang. La révolutionnaire avait le total contrôle de son corps mais, allait tuer le vice-amiral en sa compagnie à lui. Ca, elle le laissait faire. Le petit sourire cruel revint s'installer sur ses lèvres. La jeune femme attrapa son sabre à l'envers et sous les yeux de son ennemi, le rengaina. Mais, elle ne s'arrêta pas là. Faisant quelques pas sur le côté, elle disparut dans la forêt. Pour revenir quelques secondes plus tard, arme au poing. Mais pas la sienne, au non pas la sienne. Dans sa main, l'on pouvait voir une énorme épée. Epée dont le propriétaire était à terre. La révolutionnaire alla se placer une nouvelle fois devant lui, ce sourire, n'ayant toujours pas quitté son visage.


« Regarde, cette épée qui t'a tant servie. Aujourd'hui, c'est elle qui va t'ôter la vie. »


Et sans crier gare, Marie tendit le bras en avant, la puissante épée s'en allant tuer. La révolutionnaire visait bien et là, elle n'avait pas raté son coup. L'épée alla se planter directement dans la gorge de son propriétaire, le tuant sur le coup. Le sang coulait à verse, teintant tous ses vêtements d'une couleur pourpre. La jeune femme, laissant l'épée à sa place, recula de quelques pas. Elle observa son travail. Le marine, sans vie, avait les yeux grands ouverts et du sang coulait de sa bouche. Elle posa sa main sur son abdomen. Sa main était couverte de sang, le bandage n'allait pas l'aider très longtemps. Prête à repartir, elle entendit alors des bruits dans les buissons un peu plus. Se retournant vivement, elle se dirigea dans cette direction et, sans ménagement, écarta les buissons qui se trouvaient devant elle. C'est à ce moment-là qu'elle aperçut deux hommes couverts de poussières ainsi qu'une femme dans le même sale état. Tout trois avaient reculé à l'approche de Marie et la regardait avec frayeur. Marie sentit la colère monter en elle. Elle attrapa l'un des hommes par le col et le plaqua contre un arbre.

« Vous êtes la depuis le début ! Vous avez tous vu ! »

« Non non j'vous assure. On n'a rien vu du tout. En s'en fiche on... »

« Mentir ne vous sauvera pas la vie. La vérité non plus. »


Marie dégaina son sabre une nouvelle fois et sans attendre, l'enfonça dans le torse en face d'elle. Il n'allait pas mourir sur le coup mais, il allait mourir. Devant ce spectacle, la femme cria et le deuxième homme se jeta sur la révolutionnaire, poignard à la main. Il essayait de donner un coup mais, Marie bloqua le bras de l'homme avec son poignet et d'un geste brusque, lui enfonça son sabre sur le côté de son corps. L'homme n'eu pas le temps de dire un mot, quand il toucha le sol, son dernier souffle avait déjà été rendu. La femme continuait à crier, comme une folle, comme une furie. Et cela insupportait particulièrement Marie. Rengainant alors son sabre, elle se pencha, ramassant le poignard de sa dernière victime. Et sans faire gare, le lança sur la femme, qui se tue sous le choc, morte. Marie ne regarda même pas le poignard se planter dans son corps. En effet, elle avait déjà tourné les tallons, retournant sur le vrai champ de bataille.

Lorsqu'elle revint sur les lieux, les troupes marines avaient nettement diminué. Mais il en restait. Marie sut alors qu'elle devrait vivre encore un peu d'action avant de se faire soigner. Sortant son sabre, elle tua d'un revers le marine qui lui fonçait dessus. Le combat dura encore un petit quart d'heure, avant qu'il ne reste plus un seul marine. Cependant, certain avait fuis et Marie avait ordonné à quatre de ses hommes de poursuivre les fuyards et de les tuer. Elle avait bien précisé qu'ils n'avaient pas intérêt à mettre les pieds ici tant qu'un marine vivant se baladait sur cette base, qui était maintenant sienne.

Le combat fini, Marie pénétra dans le bâtiment général. Un révolutionnaire qu'elle avait envoyé fouiller passa non loin, elle l'appela pour qu'il vienne la voir.


« Toi. Dis à tous les révolutionnaires présents dans les bâtiments et sur le champ de bataille en bas de se réunir devant la porte de cette base. Tu as dix minutes, pas une de plus. »


Le révolutionnaire acquiesça puis partit en courant sans attendre. Marie le regarda partir puis repris son chemin. Elle arriva enfin devant une porte où une croix rouge se trouvait. Elle posa alors sa main sur la poignée et ouvrit la porte. L'infirmerie n'était-il pas le meilleur endroit pour qu'elle soigne cette plaie ? Quand elle eu sortis tout le matériel nécessaire, la jeune femme enleva son haut et s'occupa de sa blessure. Il ne l'avait pas raté, la plaie était profonde et pas forcement très belle à voir. Mais bon, elle avait vécu pire. Après s'en être occupé, la jeune femme se rhabilla et ressortit. Les dix minutes étaient passées et devant la porte se tenait les révolutionnaires toujours en vie. Marie ne savait pas trop quoi leur dire. Les discours d'encouragement, elle n'avait pas l'habitude. Donner des ordres oui, féliciter, non. Cependant, elle s'adressa tout de même à ses hommes.

« Ils sont morts, tous. Les fuyards ne devraient pas tarder à l'être. Ils sont morts parce que vous, vous avez été plus fort qu'eux. Cette base, est à nous. »


Des cris de joie retentir. Le combat avait été rude pour eux. Nombreux avaient des blessures, plus ou moins grave. Mais le silence et le visage impassible de Marie les calma rapidement.

« Mais, nous n'avons pas fini. Maintenant qu'ils sont morts et qu'ici, tous nous appartienne, il faut encore vider leur réserves. Des bateaux arrivant de notre camp ont accostés. Les éclaireurs que j'ai envoyé pendant le combat ont repérés les endroits où sont les choses que nous devons mettre sur les bateaux. Nous ne sommes plus beaucoup mais, faites tout de même de petits groupes, avec un des éclaireurs dans chaque. Cela ne devrait pas être long. Alors, plus vite vous commencerez, plus vite vous finirez. Maintenant, allez-y ! »


Tous poussèrent un seul et unique cri puis, suivirent les ordres donnés par Marie. Cette dernière rentra alors dans le bâtiment et chercha un coin tranquille. Au bout de quelques minutes, elle trouva une sorte de salle de réunion. Elle y entra, puis ferma la porte derrière elle. Mettant sa main dans sa poche, elle en sortit un petit Den Den Mushi. Décrochant, elle attendit que l'autre personne face de même. Ce qui ne tarda pas à arriver. Suivi alors une longue discussion entre Marie et son sauveur, Le leader de la révolution.

Un certain temps plus tard, la révolutionnaire sortit, allant voir comment avançait la charge. Heureusement, quand elle fut arrivée, le boulot était presque fini. Elle attendit une petite dizaine de minutes avant que ses hommes aient fini et que ceux qui étaient partis à la chasse aux marines, reviennent. Une fois tous revenu, elle répartit les hommes sur les différents bateaux et leur donna rendez-vous sur l'île de leur départ. Puis, jetant un dernier regard derrière elle, sur les cadavres qu'elles laissaient, elle donna l'ordre, d'un geste de main, de partir aux bateaux. Tous s'exécutèrent et rapidement, on pouvait voir quatre bateaux sortir des côtes d'une petite île où régnait la mort, se dirigeant droit vers une autre petite île. Marie mettant la main sur son abdomen jeta un dernier coup d'oeil à cette île, se retourna et cria ses ordres.
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