One Piece ~ Evolution V2
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 Ayame Shûko [Terminé]

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AuteurMessage
Ayame Shûko
Révolutionnaire
Révolutionnaire
Ayame Shûko

Messages : 38
Date d'inscription : 26/12/2012

Caractéristiques
Riyals:
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Prime: Aucune
Fruit du Démon: Isha Isha No Mi / Fruit du médecin

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MessageSujet: Ayame Shûko [Terminé]   Ayame Shûko [Terminé] EmptyMer 26 Déc - 22:44

Ayame Shûko

Ayame Shûko [Terminé] 382657gumi

Information Général :

Surnom : //
Date de Naissance : Le 7 juillet 455
Âge : 16 ans
Fonction (Pirate, Marine, etc) : Futur révolutionnaire mais pour le moment civil
Rang (Bretteur, Musicien, Colonel, etc) : Rebel
Arme(s) (Une maximum, sauf exception) : Un katana banal
Fruit du démon : Isha Isha no mi / Fruit du médecin :
Ce fruit permet de guérir n'importe quelles blessures en échange de l'énergie de son utilisateur. Plus la blessure est importante, plus l'énergie perdu est importante. Une fois le processus de guérison lancé, rien ne peut l'arrêter mis à part la mort de l'utilisateur du fruit du démon ou la guérison complète de la blessure.
En plus de permettre la guérison des blessures, ce fruit du démon est capable de soigner certaines maladies, dans la mesure où elles ne seraient pas trop avancées ni trop grave.
Grâce à ce fruit, ressusciter quelqu'un est possible, mais seulement en échange de sa propre vie.

Une beauté fatale ou une monstruosité ?

Ayame Shûko est une jeune femme que l'on pourrait qualifier de plutôt jolie et n'ayant pas de gros défauts physique. Elle a toujours fait très attention à son image physique, dû à son passé, et continue encore aujourd'hui à en prendre soin, mais d'une façon différente.

Elle aime passer du temps le matin à se coiffer ses cheveux verts pomme légèrement ondulés et retombant à hauteur de ses épaules ainsi que recouvrant çà et là son front en une frange abondante. Ses cheveux sont également toujours brillants et éclatants de propreté. Seules deux mèches, plus longues, descendent jusqu'à hauteur de sa poitrine. Cheveux qu'elle a hérité de sa mère, au contraire de ses grands yeux, qui lui viennent de son père, d'un vert parfois bleuté ou jauni selon son humeur, quasiment hypnotisant et toujours pétillant de joie. Au milieu de son visage se trouve un nez fin, droit et allongé et juste en-dessous une bouche de taille moyenne arborant toujours un sourire joyeux.

Les traits de son visage ovale sont dans l'ensemble fin et ses pommettes quelques peu saillantes ajoutent du charme à Ayame, auxquelles nous pouvons ajouter son menton triangulaire et son air enfantin.

Dans l'ensemble, Ayame est fine et a une taille de poitrine moyenne. Sa taille n'excède pas le mètre soixante. Sa petitesse et son air enfantin lui donne un air innocent. Son teint est clair.

Son style vestimentaire, quant à lui, se compose d'une jupe courte orange, jaune et blanche retenue par une ceinture bleue. Le haut de sa tenue est dans les mêmes tons que la jupe et demeure, lui aussi, relativement court et léger. Drôle de particularité, Ayama porte des bottes blanches en guise de chaussure et des lunettes de motard variant entre le rose et le violet. Autour de son cou se trouve une perle de la même couleur, symbole de son passé.

Spoiler:

Un psychopathe ou un pacifique ?

La première chose que l'on peut remarquer lorsqu'on rencontre Ayame est son naturel très polie et son sourire qui ne disparaît qu'en de rares occasions. Mais viennent ensuite les choses un peu plus complexe qu'on ne découvre que lorsqu'on apprend à mieux connaitre la personne en face de nous. On peut ainsi voir de nombreuses qualités, mais aussi des défauts parfois très gênant.

Le plus souvent, lorsqu'on se lie d'amitié avec quelqu'un, on voit tout d'abord ses qualités, car c'est cela qui nous pousse à aimer cette personne, attardons-nous donc sur les qualités du personnage.
Ayame est quelqu'un de très énergique qui ne rechigne pas devant la tâche et ayant une grande volonté. Elle a pour principe de faire passer la vie des autres devant la sienne la plupart du temps. Elle a tout de même du mal à livrer ses sentiments et à faire confiance aux gens, ce qui n'est ni un défaut ni une réelle qualité. Nous pouvons ainsi affirmer qu'Ayame est une personne sympathique et courageuse lorsque les situations l'y oblige, même si elle n'a jamais réellement fait face au combat. Très pacifiste, elle se sent incapable de tuer quelqu'un pour le moment, concentrant plutôt ses efforts à les sauver, soucieuse de la vie des Hommes. Elle sait également faire preuve de compréhension et tendre l'oreille lorsque quelqu'un à besoin de parler.
Pour décrire ses qualités en quelques lignes, nous pouvons dire qu'Ayame prend soin des autres sans compter et se laisse parfois un peu de côté.

Désormais, partons à la découverte de ses défauts, car nul n'est parfait.
La première chose que l'on remarque chez elle est son caractère têtu, elle n'hésite pas à tout faire pour atteindre ses buts. Elle est également impulsive et émotive, parfois trop. C'est une personne qui a du mal à prendre des décisions seules et qui a toujours besoin du soutien de quelqu'un.
En interrogeant Ayame sur son passé, vous risquez d'écouter un tissu de mensonge, car celle-ci à décider de ne parler de cela à personne, si vous y tenez temps, écoutez donc son mensonge. Elle a également décidé de cacher son pouvoir aux yeux de ses ennemis, mais n'hésitera pas à l'utiliser si il s'agit d'aider quelqu'un qui lui ait cher.
Elle manque certainement de confiance en elle, mais connait bien ses capacités. Elle est parfois très indiscrète et il lui arrive de poser des questions qui ne devraient pas être posé malgré son éducation.
Ayame est loin d'être parfaite et manque certainement de délicatesse dans certaines situations, mais s'emporte également facilement, très susceptible, elle peut se mettre en colère pour ce qui semble être très peu, mais qui est synonyme à une montagne pour elle. Attention à ce que vous dites, son sens de l'humour n'est pas le meilleur que l'on n'est fait dans ce monde, mais sachez que sa colère ne dure jamais trop longtemps, en réalité, elle a certain saut d'humeur parfois difficile à supporter.

Voyons un peu ses passions dans la vie. Elle aime bien sûr prendre soin d'elle, mais par-dessus tout, elle aime prendre soin des autres et les soutenir. Elle aime voir la reconnaissance sur le visage des gens et en ressentir de la fierté, certainement un sentiment qu'elle a développé durant ses entraînements à l'hôpital. Pour se divertir, le plus souvent, elle va soit s'entraîner, soit se promener, soit faire une sieste à l'ombre d'un arbre ou lire un livre.
Son rêve est toujours resté le même, et elle rêve encore et toujours d'évasion et de voyage pleins d'aventures, mais, elle rêve également de trouver enfin une solution pour faire revivre ceux qu'elle aime sans y laisser sa vie.

Désormais, concentrons-nous sur ce qu'elle apprécie le moins dans la vie. En premier lieu, elle déteste n'avoir rien à faire et s'ennuyer, c'est pourquoi, lorsque cela arrive, elle fait une sieste sous un arbre. Elle n'aime pas lorsqu'il fait trop chaud et préfère à certains moment une pluie torrentielle à un soleil éclatant.

Sa peur la plus profonde est de voir à nouveau des personnes chères mourir sous ses yeux sans qu'elle ne puisse rien faire, c'est pourquoi elle serait prête à tout pour protéger ces personnes.

Un passé douloureux ou joyeux ?

Premier Chapitre :




C'était un jour de l'an 455, le 7 juillet aux alentours du matin pour être plus précise, que je suis née. Moi, Ayame Shûko, issue d'une famille de noble ai toujours vécu au milieu de la richesse et du "bonheur". Lorsque j'ai débarqué dans ce Monde comme par magie, mes parents ne pensaient qu'à une seule chose : faire de moi une fille bien éduquée et coquette. Rien de ce qui me semblait important. Je me souviens de ces longues heures passaient, étant jeune, à admirer la mer et à espérer pouvoir partir à l'aventure, loin de cet endroit superficiel.

Malgré tout, je faisais des efforts pour plaire à mes parents et pour obéir, j'étudiais beaucoup et je me comportais de façon correcte. Néanmoins, plus le temps passait, plus je me rendais compte que mes parents me voyaient plus comme un objet qu'il fallait redresser et éduquer que comme une petite fille qui n'avait besoin que d'un peu de tendresse. Jamais ils ne pensèrent à fêter un de mes anniversaires, jamais ils ne m'avaient laissé sortir prendre l'air un peu plus loin que devant le porche de la maison, jamais ils ne m'avaient fait rencontrer des enfants de mon âge pour que je puisse m'amuser comme les enfants normaux. Ils ne pensaient pas à mes sentiments, ils ne pensaient qu'à mon rang.

Un jour, où je ne devais avoir que sept ans, je quittai ma chambre dans laquelle j'étais en train de lire un livre des plus ennuyeux et je pris la direction de l'extérieur. Mes parents ne se rendirent pas compte de ma sortie, mon père étant enfermé dans son bureau pour travailler jusqu'au soir et ma mère étant en ville certainement à faire des achats tous plus inutiles les uns que les autres.

Lorsque je posai un pied au-dehors, je sentis le froid de l'hiver attaquer mon visage, mais cela ne me stoppa pas et je fus dehors en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Tout était blanc autour de moi et de gros flocons venaient s'ajouter à la blancheur du paysage. Je ne pus retenir un sourire et commençai à me diriger tranquillement vers les rues environnantes, me promenant avec mon simple pull en laine et pantalon qui ne suffisait pas à retenir le froid.

Je grelotais, mais continuais malgré tout à me promener dans les allées de la ville dans laquelle j'avais grandi, mais que je n'avais jamais réellement visité...

Je sortais ainsi tous les jours qui suivirent pour visiter cette ville, pour prendre l'air et réaliser mes rêves d'évasion qui n'allait jamais au-delà des remparts de la ville. Très vite, je me fis des amis qui comme moi, rêvait de quitter leur île.

Un an passa ainsi et jamais mes parents ne se rendirent compte de mes évasions, trop occupés dans leur travail et leurs divertissements en tout genre.

Mais voilà qu'un jour, un évènement inattendu survint. Alors que je m'apprêtais à partir, comme à mon habitude, je voulus d'abord manger quelque chose et me rendit dans la cuisine où personne ne semblait vaguer à ses occupations. Trop pressé, je ne cherchai rien et saisit le premier fruit que je trouvai sur la table. Il avait la forme et la couleur d'une pêche, mais le goût était complètement différent. Je n'en mangeai qu'une bouchée avant de le jeter à la poubelle, son goût était atroce et je ne cherchai plus à manger quoi que ce soit après cela. À la place, je pris la direction de la sortie et une journée semblable aux autres se déroula à nouveau.

Le lendemain fut une journée quelque peu spéciale, ce fut ce jour où je me rendis compte que quelque chose était différent chez moi, que quelque chose avait étrangement changé, car ce jour-là, alors que je devais m'amuser à la mer avec des amis, je me sentis soudainement vidé de toutes mes forces lorsque mon pied touchai la surface de l'eau et tombai lourdement par terre. Mes amis se dirigèrent vers moi et m'interrogèrent sur mon état étrange. Je pensai tout d'abord à une simple insolation, mais la réalité était tout autre.

Cela devint encore plus étrange la semaine d'après lorsqu'en tombant malencontreusement je m'ouvrais le genou droit. Cette fois-ci, je me disais que mes parents allaient se rendre compte de mes escapades, on ne cache pas une si vilaine blessure facilement. Dépité, je me relevai et fis de mon mieux pour dissimuler la blessure sous mon pantalon. Je ne pensais pas à la désinfecter, à cet instant, je ne voulais que m'amuser avec mes amis et ce n'est que le soir en rentrant que je m'installais dans la salle de bain et soulevais mon pantalon pour voir la blessure. Ou du moins, ce qu'il en restait à cet instant-là, car il n'y avait plus rien mis à part une légère rougeur. Pourtant, j'étais certaine de ne pas avoir rêvé, ce jour-là je saignais bien, mon pantalon taché en témoignait même, néanmoins, il semblait que la blessure eût disparu.

Après cela, je commençais à me demander si je n'étais pas un peu... "spéciale". Poussée par cette curiosité, je me surpris un jour à m'écorcher volontairement la main et à assister à ma guérison accélérée. Il ne fallut pas plus d'une minute pour que cette blessure disparaisse, et je continuais à me couper, à me faire mal, à tomber volontairement jusqu'à l'épuisement pour voir si cela était vraiment réel et si ce n'était pas qu'un rêve, qu'une hallucination. Au final, convaincu que mes plaies se guérissaient d'elle-même, je commençais à mener mon enquête sur les origines de cet étrange pouvoir. Jamais je ne pensais à ce fruit que j'avais mangé, car jamais je n'avais entendu auparavant parlé des fruits du démon, octroyant à ceux qui les mangeaient des pouvoirs.

Un an passa et je développais moi-même mon pouvoir en m'infligeant des blessures de plus en plus importante et en m'amusant à les guérir. C'était une façon assez masochiste de s'amuser... Jusqu'au jour où je fis une rencontre inattendue.


Second Chapitre :




Alors que je me promenais avec la même bande d'ami qu'à mon habitude, nous croisâmes sur notre route une femme qui défendait une autre dame contre un homme qui semblait avoir des intentions des plus mauvaises. Elle n'hésita pas un instant à s'interposer entre l'homme et la femme et à mettre une raclée à celui qui avait les mauvaises intentions. Il semblait que je fusses la seule parmi mon groupe d'amis à être étonné par cet acte courageux. Mes amis partirent sans un mot, quant à moi, je ne pus résister à m'approcher de l'étrangère en la regardant émerveillée. Elle savait se battre et avait l'air forte, c'était ce qu'il me fallait pour pouvoir m'évader et voyager sans rencontrer d'encombres. Néanmoins, cette femme n'était pas des plus dociles et pour m'éloigner elle m'avoua même être une pirate. Mais je ne décourageais pas pour autant et la suivit toute la journée, telle une disciple.

Au final, au comble de l'agacement, la Pirate me saisit par le col et me demanda pourquoi je la suivais. Je lui répondis, le plus simplement possible, que je ne voulais qu'une seule chose : apprendre à me battre tout comme elle. La Pirate eut un sourire mesquin et accepta finalement à la condition que je l'affronte. Je n'étais pas du genre à me défiler et j'acceptais. Elle me conduit donc dans un endroit éloigné de la ville et expliqua simplement que si je parvenais à la toucher, j'aurais gagné.

Elle dégaina son katana. C'était un peu inégal, car je n'avais aucune arme, moi, néanmoins, faire joujou avec les tranchants étaient dans mes cordes. Je pensais alors qu'elle s'attendrait à ce que je redoute de m'approcher d'elle. Je fonçais donc tête baissée vers l'ennemi et lorsque je fus à proximité d'elle, je saisis la lame du katana d'une main, me la blessant profondément au passage, et tentai de toucher la pirate de l'autre main. Mais celle-ci avait plus d'un tour dans son sac et évita agilement la main avant de dégainer une seconde lame et de m'asséner un gros coup sur la tête avec le pommeau de l'épée.

Assommée, je relâchai ma prise sur la lame du katana et entendis vaguement le rire de la Pirate :

- Tu ne pensais quand même pas me battre comme cela ! Tu as fait une grossière erreur, regarde donc l'état de ta main ! Cela suffit, j'arrête je ne veux pas que tu sois plus blessée. Tu es déterminée, mais suicidaire, ça ne me convient pas, retourne jouer avec tes amis.

Ce n'était pas cela qui allait m'arrêter, je me relevai et me dirigeai à nouveau vers la Pirate, je voulus à nouveau saisir la lame des katanas dans mes mains, mais la femme fut plus rapide et évita soigneusement mes mains avant de me sommer de stopper ce jeu inutile, mais en voyant que je retentais encore et encore ma chance, elle capitula et me dédia la victoire. Je savais bien qu'elle ne faisait cela seulement pour que je stoppe mes attaques, néanmoins je m'arrêtai et lorsqu'elle me demanda de lui montrer ma main, je le fis.

Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvrit que la plaie de celle-ci n'était plus. Elle fixa encore quelque seconde la main puis regarda son katana en constatant qu'il y avait bien présence de mon sang sur celui-ci. Je ne pus retenir un sourire et la Pirate me le rendit en me disant :

- Très bien, je vais t'aider. Viens ici demain en début d'après-midi.

Sur ces mots, elle s'en alla et moi, je me retournais vers ma maison et le lendemain je fis comme elle dit, la retrouvant au même lieu que la veille, prête. La Pirate me fixa quelques secondes et finit par dire :

- Tu n'es pas l'un de ces pauvres enfants orphelins qui cherchent une vie meilleure, n'est-ce pas ?

Elle ne me laissa pas répondre et enchaîna :

- Non, toi, tu es une de ces gosses de riches qui n'a jamais connu la faim, tu as tout pour être heureuse et pourtant tu veux vivre différemment. Tu n'aurais pas un problème ? Des milliers de personnes rêverait d'être à ta place, est-ce que tu t'en rends seulement compte ?

Mon regard se porta instinctivement sur le sol. Elle avait raison, je ne cherchais qu'à fuir ma vie trop parfaite... Je devais certainement être une masochiste née. Le rire de la Pirate me fit sortir de mes réflexions. Celle-ci posa une main sur ma tête et me dit :

- Tu es très intéressante comme enfant, tâche de le rester, c'est la seule raison qui me motive à t'apprendre à te défendre. Mais...

La femme saisit ma main qui avait été blessé la veille et dit :

- Il me semble que tu as une botte secrète, je me trompe ?

J'acquiesçai et lui expliqua en quelques mots ma capacité à guérir mes propres blessures. Cela sembla faire plonger la Pirate dans ses pensées et finalement je posai une question :

- Dites ! Vous vous appelez comment ?

- Mieux vaut pour toi que tu ne le saches pas, il n'est pas bon d'être ami avec des Pirates, surtout lorsqu'on est issue de ton rang social ! Nous ferons sans prénom, je préfère comme ça.

Et c'est ainsi que commencèrent mes entraînements. La Pirate m'apprenait à me battre à l'aide d'un katana et de divers arts martiaux. Elle m'enseignait à me défendre et prit du temps à accepter de m'enseigner à attaquer. Elle ne bougea pas de l'île durant une longue année et lorsque finalement elle dut partir, elle me promit qu'elle reviendrait au plus vite et me demanda de continuer à m'entraîner sans elle. Et c'est ce que je fis, attendant impatiemment son retour pour qu'elle puisse mesurer mes progrès.

Son retour prit deux années complètes, et lorsqu'elle fut de retour, j'avais une douzaine d'années et j'avais bien progressé. Elle put vite constater que j'étais désormais capable de lui tenir tête, mais jamais de remporter le combat. Ce fut après l'un de nos duels qu'elle me dit :

- J'ai fait ma petite enquête sur ton pouvoir. À coup sûr, tu as mangé un fruit du démon, néanmoins, il me semble que tu n'as pas exploité tout ton pouvoir. Jusqu'à présent tu as été capable de guérir tes propres blessures instinctivement et tout naturellement, mais tu es certainement également capable de guérir celle des autres. Faisons un test.

À cet instant, la Pirate se fit une légère coupure au niveau du doigt et me le mit devant le visage. Je me concentrais de mon mieux alors pour faire disparaitre cette estafilade et après plusieurs minutes, j'y parvint avec grande peine et me sentit immédiatement très fatiguée. La femme me dit alors :

- Ils sembleraient que guérir les autres te demandent plus d'énergie et de travail. Désormais il faudra aussi concentrer tes efforts sur ça.

Après cette discussion, je commençai à guérir les blessures de la Pirate après nos combats, mais jamais je ne parvins jamais à guérir la fatigue. Un an et demi après le retour de la Pirate, celle-ci m'amena dans l'hôpital de la ville et me fit entrer dans des chambres au hasard pour que je guérisse les malades. C'était une étrange pratique, mais il semblait que les blessures n'étaient pas les seules choses que j'étais capable de guérir. Néanmoins, guérir des maladies me demandaient beaucoup plus de concentration et d'énergie. Après plusieurs jours passaient à guérir des malades à l'hôpital, je demandais à mon mentor :

- Dis-moi, les médecins sont au courant de ce que je fais ?

- Bon Dieu ! Non !

La femme rigola puis, tout en se calmant, dit :

- Il te prendrait pour une sorcière, il vaut mieux garder secret cela... pour le moment.

Très vite, les personnes qui travaillaient à l'hôpital se rendirent compte que des patients guérissaient miraculeusement de petites maladies. Au fil du temps, je fus capable de guérir des maladies de plus en plus importantes, mais au prix de beaucoup de temps et d'énergie et l'hôpital devint mon nouvel terrain d'entrainement. Cela me plaisait, de guérir des personnes en difficultés. Une année et demi passa à nouveau et j'avais alors quinze ans.


Troisième Chapitre




Pour le moment, mes parents ne se rendaient pas compte de mes escapades, néanmoins, ils ne tarderaient plus à le découvrir et le temps m'était compté. Plus que six petits mois et mes parents se rendrait compte que je fuyais l'après-midi. Néanmoins, ces six petits mois furent très important, car je fis la rencontre d'un jeune homme qui ne devait avoir alors que dix-huit ans, dont je tombai amoureuse, sans réellement m'en rendre compte. Je découvris, le jour-même où je le rencontrai, qu'il connaissait la Pirate, car, pour tout vous dire, je l'ai rencontré, car celle-ci l'avait amené à mon entrainement. Elle m'expliqua brièvement qu'il était une de ces connaissances et resta très vague à ce sujet.

L'étranger regarda les femmes s'entraîner toutes les après-midi puis, au bout d'un moment, murmura quelques mots à l'oreille de la Pirate qui se retira avec un sourire. Désormais, ce n'était plus la femme qui me faisait face, mais l'inconnu. Le combat ne dura qu'une trentaine de secondes et je fus à terre. La seule chose qu'il me dit à cet instant fut :

- Pf

Et il s'en alla, le pas nonchalant qui m'exaspérait au plus haut point.

Il revint tous les jours, il me défia tous les jours, il gagna tous les jours et il partit tous les jours avec ce pas et cette arrogance au visage. Cela dura plusieurs mois jusqu'au jour où il abandonna l'idée de me défier et me regarda plutôt combattre, puis écoutait très indiscrètement les conversations que j'avais avec la Pirate. Et vint finalement le jour tant redouté.

Je rentrai paisiblement chez moi et lorsque je fis un pas dans la maison, mes parents m'y attendaient de pied ferme, l'air sévère. Je savais ce qui allait se passer à présent. Jamais, plus jamais je ne pourrais sortir. À cet instant, je me dis que j'aurais mieux fait de partir lorsqu'il en était encore temps. Je les écoutais m'engueuler tout au long de la nuit, m'expliquer que mon avenir ne se trouvait pas dans des fuites, mais dans un mariage heureux accompagné d'une descendance parfaite. Et le lendemain, rien ne fut comme d'habitude. Mon père n'était plus à son bureau à travailler, ma mère n'était plus à ses achats. Ils étaient tout deux en train de m'attendre pour me faire étudier et apprendre, pour m'éduquer et m'apprendre, pour me dire et me faire comprendre. Ils m'interdisaient de sortir et je ne pouvais plus rien faire. Il semblait que mes parents avaient posté des domestiques à tous les coins de la maison pour que je ne puisse rien faire sans qu'ils en soient informés, mais voilà que seulement quelques jours après mon emprisonnement, un soir, alors que j'étais assise dans mon lit à lire docilement, un bruit me surprit.

Ce bruit n'était autre qu'un caillou frappant contre les carreaux de la fenêtre ma chambre, j'ouvris donc celle-ci et regardais en-bas, entendant :

- Pssst

En regardant plus attentivement, je me rendis compte que ce n'était autre que l'inconnu qui accompagnait mon mentor depuis six mois, je le regardais l'air interrogatif et il me répondit par d'autres questions :

- Tu ne viens plus. Il t'es arrivé quelque chose ? Ce sont tes parents ? Pourquoi tu ne viens plus ? Hein ?

- Hum... Ce sont mes parents, en effet... Ils se sont rendus compte de mes escapades... Eh ! Attends !

Il était déjà trop tard et l'inconnu était parti. Il savait où j'habitais tandis que moi j'ignorais encore tout de lui. Mais le plus surprenant survint le lendemain au soir. Ce jour-là il apparut à ma fenêtre en y toquant sans se gêner, en ouvrant, je ne pus m'empêcher de l'engueuler :

- Qu'est-ce que tu fiches là ?!

Il entra sans plus de manière et finit par dire :

- C'est Chiyo, elle s'inquiète pour toi, alors elle aimerait simplement que je prenne des nouvelles, ça te dérange ?

Cette Pirate se nommait donc ainsi... Chiyo, ce n'était pas mauvais comme prénom après tout. Je finis par répondre :

- Non c'est bon, ça me fait un peu de compagnie. Mais comment tu es monté ?

Il haussa les épaules et répondit simplement :

- En grimpant... Dis-donc, ta chambre est superbe !

Je poussai un soupir et m'installai sur mon lit tandis qu'il s'installa en face de moi, sur le tapis. Il me posa des questions sur ma vie, mais disait très peu de choses sur lui. D'une certaine manière sa présence était réconfortante, cela me donnait un peu d'espoir.

Il revint ainsi tous les soirs et je commençais à aimer ses intrusions chez moi ainsi qu'à les attendre avec impatience. Au fil du temps, il apprit tout sur ma vie, tandis que moi, je ne connaissais rien de plus que son prénom : Masachi.

Après plusieurs mois, mes parents m'annoncèrent soudainement que nous allions déménager. Ma surprise fut énorme et ma tristesse aussi, car j'aimais cet endroit et je n'avais aucune envie de le quitter.

Le soir, lorsque Masachi apparut, il remarqua que j'avais versé quelques larmes et il me demanda immédiatement ce qui se passait, je ne tardais pas à tout lui avouer en retenant tant bien que mal ma tristesse. Ce jour-là, le jeune homme me prit dans ses bras pour me réconforter en me murmurant quelques mots apaisant. Cela me fit encore plus pleurer et il me relâcha en ne sachant pas ce qu'il avait fait de mal. Je séchais en rapidité mes larmes et faisant comme si de rien était, je lui demandais de me parler un peu de lui et à mon grand étonnement, il me raconta tout, il passa la nuit à me parler de son passé et de son présent. Il n'avait pas eu une vie facile, sa famille avait été tué et il avait voué sa vie à la révolution, néanmoins, il semblait heureux de ce qu'il avait. Si mes parents apprenaient que; en plus d'être amie avec une Pirate, je l'étais avec un révolutionnaire, il m'aurait enfermé à double tour dans une chambre forte. Masachi s'en alla au petit matin et je ne dormis que deux heures cette nuit-là, mais j'étais apaisée.

Le départ fut poussé au mois suivant. Je n'avais qu'un mois pour m'enfuir et j'expliquai brièvement la situation à Masachi qui me promit de faire de son mieux pour me sortir d'ici. Le lendemain après-midi, il arriva chez moi, accoutré comme un riche noble et commença à parler avec mes parents, ne m'accordant pas trop d'importance, moi qui étais en train de travailler juste à côté.

Le soir-même je lui demandais ce qu'il était venu faire et il m'expliqua que cela faisait partie de son travail de révolutionnaire, une sorte d'infiltration peut-être ? Il me promit également ce soir-là qu'il me ferait m'échapper le jour de mon départ pour emménager. Il continua à me voir tous les soirs et la veille de mon départ, il ne dit pas un mot. Lorsque je lui demandai ce qu'il lui arrivait, il me répondit au tac au tac :

- Il y a quelque chose que je voulais te dire depuis longtemps, Ayame...

À cet instant, il s'approcha de moi et m'embrassa avant de dire qu'il m'aimait. Je ne m'attendais pas à cela, je ne m'étais jamais rendu compte de ce qu'il éprouvait pour moi et je le repoussai sans ménagement, instinctivement. Il baissa les yeux et se leva pour prendre la direction de la sortie avant de me dire à demain. Je regrettai soudainement mon geste, mais n'eut pas le temps de m'excuser et de m'expliquer, il avait déjà disparu.


Dernier Chapitre :



Le lendemain prit une tournure bien différente que celle à laquelle je m'attendais, car personne ne vint pour m'aider à fuir mes parents et ce déménagement loin de ma ville natale, j'étais pourtant convaincue que Masachi aurait tenu sa parole, mais personne ne vint et je me retrouvai alors sans savoir pourquoi sur un bateau qui m'emmenait loin de mon ancienne routine, vers un lieu que je ne connaissais même pas. Le voyage dura plusieurs jours et nous arrivâmes, mes parents et moi sur une île inconnue, mais qui semblait surplombée par une magnifique ville. Je suivis docilement mes parents, soudainement curieuse de découvrir la suite des évènements et j'arrivais bien vite devant une maison gigantesque. En réalité, c'était plus un palais qu'une maison.

Des tas de questions se bousculèrent dans mon esprit à cet instant, la principale étant : Qu'est-ce que je faisais là ? La réponse ne tarderait plus, on pouvait dire qu'à présent la machine était enclenchée et rien ne pouvait l'arrêter. Mes parents et moi furent accueillis par un majordome qui nous mena dans une grande pièce dans laquelle n'existait qu'une seule chose : un canapé. Il y avait certainement tellement de place que le propriétaire du avait créer des salles meublées par une seule chose. Sans trop de manière, je m'installai sur le canapé, mais le regard de mes parents me fit bien vite relever.

Ce fut ensuite à mon tour de leur jeter un regard interrogateur. Il était certain que cette demeure ne leur appartenait pas, je n'étais peut-être pas au courant de tout, mais je savais au moins que mes parents n'avaient plus beaucoup d'argent. Mon père se tourna vers ma mère et lui murmura quelques paroles à l'oreille faisant acquiescer cette dernière. Celle-ci commença à me faire un discours qui avait certainement pour but de m'attendrir et de me faire bien comprendre le contexte des choses avant de m'annoncer le plus simplement possible qu'ils avaient prévus un mariage arrangé sans daigner me prévenir.

La première chose que je ressentis fut une colère noire, puis, cet instant passé, je songeais à ce mari probable. Après tout, il était peut-être une personne gentille qui me laisserait vivre en liberté ? Je me demande à présent comment cette idée a pu seulement me traverser l'esprit. Cette personne arriva après quelques minutes d'attente. Il semblait que ce fût un riche noble plutôt orgueilleux et il me fixa avec un air snob et supérieur. Son regard en disait long sur sa personnalité, il me prenait plus comme un jouet qui lui appartenait qu'autre chose, mais comme les apparences sont parfois trompeuses, je me décidais d'écouter un peu ce qu'il avait à dire...

En réalité, il s'installa dans le canapé et ne pipa mot. Au comble de l'exaspération, je me tournais vers mes parents et leur demandais, l'air de rien :

- Il est muet ?

L'expression sur le visage de mes parents me donnèrent rapidement la réponse qui était bien évidemment non et c'est à cet instant que l'inconnu prit la parole, mais seulement pour me demander de me taire et de ne prendre la parole seulement s'il m'en donnait l'autorisation. Il pensait donc réellement que j'étais quelque chose qui lui appartenait et qui allait lui obéir gentiment. J'en avais assez vu et sans un mot, je me dirigeais vers la sortie de la pièce, pour marquer mon refus. Néanmoins, mon père me bloqua le passage et me dit, un air sournois dans les yeux :

- Tu n'as pas encore vu mon dernier argument.

Je fixai mon père avec un regard interrogateur et anxieux, ce qu'il venait de me dire ne me rassurait guère. Je fus vite fixée. Mon père se dirigea vers une porte et ouvrit celle-ci tout en gardant sur son visage un air victorieux qui ne présageait rien de bon. De cette porte, je vis surgir deux personnes, une qui m'était totalement inconnue et qui semblait tenir pour prisonnier une seconde personne qui, quant à elle, m'était plus que familière.

Je retins tant bien que mal un petit cri de surprise et une fois le choc passé, je jetai à mon père un coup d'oeil outré. Puis, tout en désignant la personne prisonnière, je lui dis :

- C'est donc ça ton dernier argument ?

Mon père acquiesça tout en disant :

- Tu ne pensais tout de même pas que je n'étais pas au courant du genre de personne que tu fréquentais ?

En réalité, je le pensais vraiment, mais j'avais été bien naïve sur ce coup-là. Mon père reprit alors la parole :

- Tu as pris tellement de soin à cacher tes escapades, mais pensais-tu vraiment qu'on ne l'avait jamais remarqué ? Tu es bien bête. Alors, voilà mon dernier argument. Il vivra si jamais tu acceptes ce mariage arrangé.

Je me mordais alors les lèvres en fixant la personne qui était là par ma faute et en me demandant comment je pourrais faire pour qu'elle puisse s'en sortir. Au final, tout en poussant un soupir, je dis :

- Très bien, ton dernier argument m'a convaincu, mais est-ce que je pourrais avoir quelques minutes en privé avec lui ?

En moins d'une minute, il n'y eut plus personne dans la salle mis à part Masachi et moi, c'est à cet instant que je me jetai sur lui en le prenant dans mes bras et en laissant mes larmes couler. Durant de longues secondes, personne ne parla, puis enfin, la voix de Masachi fusa et il prononça simplement quelques mots :

- Il y a quelque chose dans ma poche pour toi...

D'un geste furtif je séchais mes larmes et fouillais dans les poches de Masachi. En même temps celui-ci continua à parler :

- Je ne sais pas quel genre de chantage ces gens te font, mais ça ne les empêchera pas de me tuer. Tu ne devrais pas accepter.

C'est à cet instant que je trouvais deux lettres qui semblaient provenir et de Masachi et de Chiyo, mais je ne me sentais prête à lire aucune des deux et je les rangeais dans mes propres poches. Le révolutionnaire prit alors à nouveau la parole :

- Je pensais que tu ne voudrais certainement plus me voir après ce qu'il s'est passé la dernière fois qu'on s'est vu...

Il me fallut quelques secondes pour me rappeler de notre dernière entrevue, mais je le rassurais avec un sourire et lui répondit :

- Ne t'en fais pas pour ça, j'aurais dû me rendre compte que tu m'aimais un peu plus que ce que je pensais.

Il baissa les yeux et commença à rougir un peu avant de dire :

- Mais tu sais... On peut rester simplement amis et ...

Il stoppa ces paroles lorsqu'il sentit que je l'avais pris dans mes bras en le serrant fort, puis je lui murmurais doucement à l'oreille :

- J'aurais bien voulu qu'on soit un peu plus qu'amis... J'aurais voulu pouvoir te le dire plutôt...

Je pris une profonde inspiration, mais ne pus jamais exprimer le fond de ma pensée, car je sentis une main m'éloigner de Masachi avec fermeté et la voix de mon père dire :

- C'est suffisant à présent.

Mon père m'emmena vers la sortie de la pièce sans que je n'ai pu dire un mot et me relâcha seulement lorsque je fus en dehors de la salle. Mon père prit alors la parole pour me dire quelques mots qui n'avaient rien de réconfortant :

- Soit prête pour demain, sache que ton ami peut mourir au moindre de tes faux pas.

Il me mena alors dans une chambre modeste et me laissa là-bas, toute seule. J'identifiais mes valises et m'empressais d'en ouvrir une, pour y découvrir, avec soulagement, mon katana. À ce moment-là, c'était pour moi la chose que je devais voir en priorité, être sûre que je pourrais toujours me défendre en cas de besoin. Je me demandais comment allait se dérouler la journée du lendemain et les paroles de Masachi me chiffonnait. Il était vrai qu'à présent, il pouvait très bien le tuer.

Le lendemain arriva plus vite que prévu et je dois bien avouer que je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit, cherchant une échappatoire à cette situation instable. On vint dans ma chambre au petit matin pour me demander de m'habiller ce que je fis en quelques mouvements et enfila un gilet qui descendait jusqu'aux mollets, mais néanmoins plutôt léger.

On me guida alors dans une pièce dans laquelle se trouvait nombres de personnages, dont mon père et ma mère, ainsi que le noble qu'il m'avait destiné. J'y trouvais également une table sur laquelle était posée une série de papier que je devais signer et qui m'attacherait alors à un parfait inconnu.

Avant tout, je me dirigeais vers mon père et lui demandais à voir Masachi pour m'assurer qu'il soit encore vivant. Celui-ci se contenta de me désigner les papiers en me disant que je pourrais le voir après. Je me jetais donc sur la paperasse et signai chaque feuille, l'une après l'autre, sans prendre le soin de lire leur contenu et lorsque enfin le travail fastidieux travail fut terminé, je me tournai vers mon père. Celui-ci eut un petit sourire mesquin et s'en alla l'air triomphant. Toutes les personnes présentes s'en allèrent d'ailleurs, mis à part le noble. Je lui dis donc :

- Je veux voir Masachi.

À mon grand étonnement, il acquiesça et me tendit sa main. Je la saisis avec appréhensions, néanmoins, il se contenta de me tirer hors de la pièce et de me mener vers les sous-sols du bâtiment. Je trouvais cette attitude plutôt étrange, alors que la veille il m'avait ordonné de me taire. Mes soupçons étaient fondés et je ne tardais pas à le découvrir.

Après quelques minutes, nous arrivions en face de ce qui semblait être une petite cellule et où était détenu Masachi. Le noble ouvrit la porte de la cellule et m'invita à entrer. La pièce était assez simplette, il n'y avait qu'un lit sur lequel semblait s'être endormis Masachi, je ne voyais alors que son dos. Je m'approchais donc de lui et le secoua doucement en espérant qu'il se réveille. J'eus beau le secouer, il semblait qu'il fut endormis pour toujours. Je constatais alors que son corps était froid et qu'il ne respirait plus. Je me retournais vers le noble qui m'avait mené à la cellule et l'injuria tout en laissant s'échapper des larmes. Il ne semblait pas réagir à ses insultes et lorsque j'eus finis et que je m'effondrais à genoux par terre en pleurs, il commença à rire, d'un rire mesquin. Il se posta devant moi et se mit à mon hauteur tout en disant :

- Cet homme n'avait d'utilité que pour ton père, moi, je n'ai pas besoin de lui et toutes les larmes du monde n'y changeront rien. Il est mort, il va bien falloir que tu t'y habitues, une nouvelle vie t'attend, tu ne devrais pas pleurer, ce n'est qu'un nouveau départ.

Je ravalais mes pleurs avec peine et me remis debout, suivit du noble. Il me regarda, attendant que je réagisse, je lui dis donc, avec toute la rage que j'avais :

- Tu devrais mourir pour ça.

Il garda son sourire et continuait d'attendre que je fasse quelque chose, je passai donc ma main sous mon gilet et en extrayais mon katana. Je dirigeais ce dernier vers la tête de mon ennemi, décidé à mettre fin à sa vie. Mais celui-ci n'était pas dupe et il évita la lame avec adresse. Je tentais à plusieurs reprises de l'atteindre, mais il arrivait avec facilité à m'éviter. Après plusieurs minutes, j'eus un moment d'inattention et il en profita pour me plaquer contre un mur, le choc me faisant lâcher mon arme. Il me dit alors :

- C'est dommage que tu sois en colère, je suis sûre que tu peux faire beaucoup mieux.

Il ramassa mon katana et le planta sans ménagement dans mon pied droit avant de le retirer et de le jeter un peu plus loin. Il pensait alors sa victoire acquise, cette blessure m'empêchant normalement de marcher. Il se retourna donc et se dirigea vers Masachi en disant :

- Je suis certain qu'il fera de la bonne nourriture pour les charognards.

Je profitais de ce moment d'inattention pour guérir mon pied en moins d'une minute. Je saisis avec discrétion mon katana et le pointait rapidement sous la gorge de mon ennemi qui eut un petit sourire. Je tenais enfin ma victoire pour acquise. Je lui demandais de prendre le corps de Masachi et, tout en gardant mon katana sous sa gorge, nous prîmes la direction de l'extérieur, là où le soleil brillait. Personne ne chercha à me stopper en voyant mon otage. Nous marchâmes durant plusieurs minutes, et lorsque enfin, nous fûmes assez éloignés de la ville, je demandai au noble de poser Masachi. Celui-ci le fit sans rechigner puis, plantant son regard dans le mien, il dit :

- Que vas-tu faire maintenant ? Me tuer ?

Je secouai la tête négativement en retirant enfin ma lame de sous sa gorge, je remarquais qu'il se détendait doucement. Puis, je lui répondis :

- Je ne vais pas te tuer...

Mais l'homme me coupa en faisant un geste de la main et en disant :

- Tu fais une erreur. Je te laisse un jour d'avance, mais sache que légalement tu es devenue ma femme et je ne laisserais pas ce qui m'appartient s'enfuir tranquillement.

À cet instant il eut un petit sourire, saisit une mèche de mes cheveux et commença à jouer avec celle-ci. Après quelques secondes, il déclara :

- Cette chasse promet d'être passionnante !

D'un geste de la main, je dégageai celle du noble de mes cheveux et prit la direction opposée à la ville en prenant le corps de Masachi sur mes épaules et en entendant les dernières paroles de cet homme :

- Un jour !

Après cela, plus jamais je ne le vis et j'en profitai pour enterrer comme il se doit le corps du défunt, en faisant brièvement le point sur ma situation et en arrivant très vite à une conclusion plutôt dramatique. Je n'avais pas un sous, je n'avais pas d'habits, je n'avais pas à manger, en somme, je n'avais rien, mis à part mon katana pour me défendre. Je me refusais à voler quoi que ce soit pour le moment.

Je ne tardai pas trop de temps sur l'île en songeant à l'ultimatum que m'avait donné le noble et voyagea dans des bateaux marchands. Je fis plusieurs trajets, d'île en île. Durant ces voyages, je lisais et relisais la lettre de Chiyo, mais jamais je n'ouvris celle de Masachi. La lettre de mon mentor était tout ce qu'il y a de plus banal, elle me donnait ces dernières instructions en temps que mentor. Après une longue semaine de trajet, je me décidai à m'arrêter sur une île et décida que sur celle-ci commencerait ma nouvelle vie. J'avais l'intention de trouver un moyen d'entrer dans la Révolution, mais avant tout de trouver quelque chose pour gagner de l'argent...
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Rio Dillinger
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MessageSujet: Re: Ayame Shûko [Terminé]   Ayame Shûko [Terminé] EmptyMer 26 Déc - 23:47

Bonjour et bienvenue , Je suis qu'un simple membre mais je suis là juste pour signaler que les dialogues ne sont en partie pas visible , je ne sais pas si c'est pareil pour tout le monde Smile
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Marie Turner
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MessageSujet: Re: Ayame Shûko [Terminé]   Ayame Shûko [Terminé] EmptyJeu 27 Déc - 0:19

Bienvenue (:

ce n'est pas que ce n'est pas visible (enfin si mais x) ) mais c'est ecrit en blanc donc c'est vrai qu'on ne voit pas les parole ^^

sinon, ben ta fiche est bien, pas grand chose à redir et j'aime bien ton FDD Wink

bon je réfléchis à un test rp et je te le mes le plus rapidement possible (:
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Jake Storm
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MessageSujet: Re: Ayame Shûko [Terminé]   Ayame Shûko [Terminé] EmptyJeu 27 Déc - 3:01

Bon alors tout d'abord bienvenue, je ne sais pas si j'ai le droit de "flooder" un peu dans cette partie mais j'ai eu une envie subite x) Et puis tant pis si je me fais démonter la gueule par les autres! *SBAFF*
Tout d'abord, le choix des musiques est magnifique, c'est le genre que je calerais dans un rp *-* Ensuite, je rejoins Rio sur le fait que certains dialogues sont illisibles du fait de leur couleur blanchâtre mais les admins ne sont pas empotés et pourront surligner pour mieux voir x)
J'en viens à ma véritable venu et raison... Ton FDD... Comment dire... Toi, si tu es chez les révolutionnaires, tu vas m'emmer... M'embêter à un point inimaginable! T-T Comment ça la raison de mon flood est personnel et totalement futile?? Non c'est faux!! Je veux m'indigner contre les personnes qui prennent des FDD pouvant ruiner le pouvoir des autres! T-T *grumbl* Pouvoir soigner des blessures comme ça, je vais devenir quoi moi!! *gromelle*
...
...
...
Evidement, c'est une blague, je m'en fiche particulièrement, au contraire, cela me fera un nouveau challenge, si tu es dans le camp opposé ^^ Bon sur ces derniers mots, je pense m'être un peu trop attardé et j'entends les pas des admins et modo et je risque de morfler à rester ici D8 Alors bonne continuation et bon courage pour la suite et la fin de ta fiche ainsi que de ton test, qui risque d'arriver prochainement Wink
P.s.: Si je pouvais réserver un de tes premiers rp pour qu'on puisse le faire ensemble, cela serait un grand plaisir de pouvoir t'avoir comme partenaire d'aventure *-* //Oui oui, je m'en vais, j'ai compris >
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MessageSujet: Re: Ayame Shûko [Terminé]   Ayame Shûko [Terminé] EmptyJeu 27 Déc - 6:38

Merci tout le monde !

Rio > J'ai modifié pour les dialogues en blanc, c'est vrai qu'il n'était pas trop visible x)

Jake > Va pour le Rp Razz
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Syu Anri
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MessageSujet: Re: Ayame Shûko [Terminé]   Ayame Shûko [Terminé] EmptyDim 30 Déc - 7:21

Jake, c'est gentil, mais la prochaine fois tu le feras en mp, merci ^^
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Marie Turner
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MessageSujet: Re: Ayame Shûko [Terminé]   Ayame Shûko [Terminé] EmptyDim 30 Déc - 20:40

Mince désolé j'étais partie quelques jours et j'ai oublié... ><
bref, voila ton test x)

Citation :
Tu as trouvé un travail ( celui de ton choix) dans une petite ville avec une centaine d'habitant. Cela fait environs un mois que tu te trouves en ce lieu, et tu l'apprecies. Esperant pouvoir rester au calme pendant encore quelques semaines en ce lieu, tu essayes de ne pas trop te faire remarquer tout de même. Malheureusement, un groupe de chasseur payer pour te retrouver ont entendu qu'une jeune femme venait de s'installer en ville. Ils apprennnent alors qu'il s'agit bien de leur cible et se mettent à ta poursuite. Explique comment tu apprends qu'ils sont à ta poursuite, ton ressentiment quand tu comprends que tu dois partir sur le champs et décrit la façon dont tu échappe aux chasseurs. Un minimum de 55 lignes te sera demandé.

Bone chance ! (:
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MessageSujet: Re: Ayame Shûko [Terminé]   Ayame Shûko [Terminé] EmptyLun 31 Déc - 1:35

C'est pas grave x) Merci pour le test et voilà :


    Un mois s'était écoulé sans que je ne rencontre aucun problème. Ce calme était plutôt inhabituel et étonnant et j'espérais alors pouvoir rester dans ce petit village quelques temps encore. Les habitants étaient très chaleureux et semblaient déjà m'avoir fait une place auprès d'eux.

    Tout le monde se connaissait et la nouvelle de mon arrivée avait été répandu comme une traînée de poudre. Je m'étais également trouvé un travail assez rapidement dans le seul restaurant du village en tant que serveuse. C'était l'un des lieux les plus vivants où se retrouvaient la plupart des villageois pour partager un repas et quelques ragots, ce qui n'avait jamais manqué durant tout ce mois. J'étais donc ainsi toujours prévenus de tout ce qui se passait dans le village.

    Ma paix et ma petite vie enfin normale, allaient vite être chamboulées, car l'arrivée d'une nouvelle habitante n'ayant pas plus de seize ans dans un village d'une centaine d'habitant était loin de passer inaperçu et très vite, cette nouvelle arriva aux oreilles des mauvaises personnes.

    Ces mauvaises personnes firent alors leur apparition dans le village. Au début, il n'avait l'air que de simples passagers qui ne resteraient pas plus d'une ou deux journées. Mais après cinq longues journées, ils demeuraient encore dans la petite ville et leur présence parût de plus en plus suspecte pour la plupart des villageois. J'appris par la bouche des clients du restaurant l'arrivée de ces étrangers pour le moins suspect.

    Au début, je ne me souciai pas vraiment de ces personnes, ne pensant pas immédiatement à la véritable raison de leur venu. Je me disais simplement que ce n'était qu'une simple coïncidence et qu'ils étaient peut-être eux-aussi tombé sous le charme du petit village. Ils recherchaient peut-être eux-aussi un endroit tranquille où personne ne viendrait et ne pourrait les déranger. J'essayais tant bien que mal de me convaincre que c'était les raisons de leur présence dans mon havre de paix, qu'il n'était pas venu troubler cela pour une simple poignée d'argent et que la vie allait pouvoir continuer comme elle avait si bien commencer. Dans le fond, je savais que ceci n'était qu'un mensonge destiné à me rassurer moi-même, mais je sentais que j'en avais besoin, encore un peu.

    Néanmoins, lorsqu'ils vinrent au restaurant pour prendre leur déjeuner, toutes mes espérances semblèrent tomber à l'eau. Ils avaient en effet l'air plutôt suspect et n'arrêtaient pas de me suivre du regard, comme s'ils me surveillaient. Ils n'étaient que trois et je pensais que leur échapper ne devrait pas poser trop de problèmes. Je les examinais donc discrètement tout au long de mon service, constatant que tous les trois étaient armés d'un katana. Il était encore possible qu'il dissimule une autre arme dans leur manteau. J'espérais qu'il ne tenterait rien dans le restaurant, ce n'était pas l'endroit idéal pour cela et malgré mes soupçons, ils se contentèrent de manger leur repas puis de sortir du restaurant en payant leur note sans faire d'histoire, un grand sourire aux lèvres.

    Lorsque j'eus terminé mon service, je m'adressais directement au patron du restaurant pour lui demander de me payer pour les derniers jours de travail que j'avais réaliser, il semblait un peu étonné de ma demande mais néanmoins, l'accepta, et me donna les quelques berrys que j'attendais. Je me disais que si je devais partir, cet argent, bien qu'il ne soit pas d'une grande valeur, me serait certainement d'une grande aide pour les jours à venir.

    J'empruntais la porte de service pour sortir du restaurant, jetant des coups d'oeil à droite et à gauche pour être sûre que personne n'allait m'empêcher de partir. Une fois rassurée, je piquai un sprint vers l'auberge dans laquelle je logeais depuis un mois et entrai dans ma chambre pour y prendre mes quelques affaires et mon katana que je n'emmenais jamais sur mon lieu de travail, pour ne pas éveiller les soupçons, je n'avais pas envie que ces gens découvrent ma véritable identité.

    Je m'apprêtais alors à sortir de la chambre de manière conventionnelle, en usant de la porte, mais celle-ci s'ouvrit avant que je ne pusse esquisser le moindre geste et les trois hommes d'auparavant me faisait face. Celui qui semblait être le leader du groupe me demanda de le suivre, comme si j'allais lui obéir. Il avait un grand sourire aux lèvres et considéraient déjà sa victoire comme acquise, cela se voyait dans ses yeux. Mais je n'avais pas l'intention de me laisser faire si facilement et il allait se rendre compte que son arrogance n'était pas fondée.

    Désormais, j'en étais convaincu : je devais partir au plus vite si je ne voulais pas revenir de là où je venais. Je m'en voulais soudainement de m'être tellement attaché aux habitants du village et j'en voulais surtout à ces trois personnes qui m'empêchaient de vivre comme je le voulais, j'en voulais encore plus à mes parents, ou plutôt, à ces personnes qui se faisaient appeler mes parents. Peut-être que le terme "vie paisible" ne me convenait vraiment pas. Du moins, il le pouvait, du moment où personne ne venait m'embêter, je me disais que j'aurais dû me douter qu'une vie normale ne pouvait pas durer longtemps. À ce moment-là, je n'avais qu'une envie, me débarrasser de ces trois hommes, mais leur disparition en ferait venir d'autres et je serais faite comme un rat. Je n'avais donc aucun échappatoire, aucune chance de pouvoir demeurer là où je voulais. Ces personnes acceptaient de l'argent en échange du bonheur des autres, ils ne méritaient certainement pas un traitement de faveur, mais je me sentais incapable de faire du mal à qui que ce soit. Je leur en voulais, mais je ne pouvais pas leur faire de mal.

    Le chef du groupe me tendait gentiment la main, m'invitant à le suivre avec un sourire hypocrite qui voulait en dire tellement sur ces véritables intentions. Je n'allais pas céder si facilement. Je pris donc la direction opposée à la porte et ouvrit machinalement la fenêtre. Il n'y avait que quelques mètres entre le sol et moi et cela ne devait pas me poser de problèmes. Je n'hésitais donc plus et me jeta dans le vide. Le choc ne dura qu'une seule seconde et la douleur que provoqua celui-ci disparut aussi vite qu'elle était apparu.

    Je levai la tête vers la fenêtre pour voir si quelqu'un me suivait. Je remarquais alors que l'un des hommes étaient déjà sur le point de sauter à son tour et n'attendit pas qu'il est l'honneur de tomber sur moi pour partir. Je me mis donc à courir vers le port en priant qu'un bateau m'y attende sur le point de partir. Néanmoins, je n'étais pas la meilleure en course de vitesse et les trois hommes qui faisaient bien une vingtaine de centimètre de plus que moi ne tardèrent pas à récupérer quelques mètres et à se rapprocher de moi petit à petit. À ce rythme, je savais que je n'atteindrais même pas la sortie du village. Je stoppai donc ma course, prête à leur faire face et dégainai mon katana. Ils s'arrêtèrent à leur tout et firent de même.

    J'inspirai profondément, je n'avais pas l'intention de les tuer, juste de les immobiliser assez pour que je puisse m'en aller en paix. Cela allait être délicat, car battre trois personnes n'étaient pas la même chose que de les fuir simplement. Je m'apprêtai à lancer l'assaut, mais quelque chose la stoppa. Quelque chose de plutôt inattendu.

    Je vis les villageois qui soudainement se mirent entre moi et les trois hommes en m'ordonnant de m'en aller. Je compris alors qu'ils avaient l'intention de stopper ces trois hommes pour me donner l'occasion de m'enfuir. Les trois hommes, armés ou non, n'avaient aucune chance contre une centaine de villageois. Néanmoins, les quitter de cette façon me faisait mal au coeur, en plus, je découvrai à présent à quel point ces villageois tenaient à moi. Ils ne me posèrent aucune question sur les raisons qui avaient amené ces hommes dans leur petite ville, ils ne voulaient qu'une chose : m'aider.

    Cela ne fit qu'augmenter ma tristesse et ma colère, mais je ne pouvais rester et tout en remerciant les villageois de leur aide, je repris ma course vers le port en me promettant qu'un jour je reviendrais.

    Lorsque j'arrivai au port, la chance me sourit , et je trouvai assez rapidement un bateau sur le point de s'en aller et sur lequel je pus quitter l'île. C'est alors que recommença à nouveau ces voyages à répétition, jusqu'à ce que je décide être arrivée à bonne destination et qu'enfin je tente à nouveau de reprendre une vie plutôt normale...
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Marie Turner
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MessageSujet: Re: Ayame Shûko [Terminé]   Ayame Shûko [Terminé] EmptyMar 1 Jan - 23:50

bon et bien c'est tres bien tout ça! (:

FICHE ET TEST VALIDE

Il faut maintenant qu'un des administrateur te mette ta couleur.
Amuse toi bien sur One piecer évolution !(:
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Ayame Shûko [Terminé]

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