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 Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner]

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Marie Turner
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Marie Turner

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MessageSujet: Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner]   Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner] EmptyVen 13 Jan - 23:52

Turner Marie
Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner] Vava212

Information Général :

Surnom : L'ange de la mort
Date de Naissance : 5 juillet
Âge : une vingtaine d'années
Fonction : Révolutionnaire
Rang : Haut Gradée
Arme(s) : Shodai Kitetsu (Saijou-Oo-Wazamono)
Fruit du démon : Griffon noir

Une beauté fatale ou une monstruosité ?

Marie est une jeune femme, enfin là, je vous apprend rien, vous aviez remarqué. Depuis sa naissance, elle à du prendre environ cent soixante-dix petits centimètres. La jeune ne doit pas avoir plus d'une vingtaine de printemps. Cela se voit, le doux et puissant parfum de la jeunesse la parcours et l'anime. La jeunesse de cette Marie s'aperçoit au premier coup d'oeil inconnu. Tout d'abord, son visage. Son visage est...beau. Il n'a pourtant pas de forme bien précise, si un jour vous demandiez à quelqu'un, il y a une chance sur deux, pour qu'il ne sache pas comment le décrire. Si, ils pourront vous dire qu'il est fin. Son menton, lui, par contre, à une forme. Une formation plutôt en forme de pointe, rajoute à son visage de la beauté mais, accentue aussi son sérieux et sévérité quand elle le désire. Elle à un petit nez fin et droit accompagné de lèvres qui sont, quant à elle, fine, d'une teinte rose/rouge qui rend l'ensemble et l'individuel attirant. Ensuite, ses yeux, ses yeux...planté les vôtre à l'intérieur et vous aurez la sensation de voler dans un ciel sans nuage, ou de plonger dans une mer sans fond. Elle détient des yeux, d'un bleu les plus pur, d'un bleu les plus troublant. Ceux-ci ressortent d'autant plus sur son beau visage, quand ils sont entourés par sa longue chevelure. Celle-ci, long et soyeuse d'une couleur d'un blanc immaculé, éclatant, tombent en cascade jusqu'à ses reins quand ils sont détachés. Cependant, quand ils sont attachés, ses longs cheveux forment une fine et souple queue de cheval. Mais, quelques soit la façon dont sa chevelure est coiffé, il y aura toujours une frange faite de mèche, partant vers la droite, qui lui recouvriront le front, avec de temps en temps, une mèche qui passe devant son oeil bleu, rendant l'autre encore plus présent et profond. Tout cela se trouve sur une peau, qui pourrait paraître être celle d'un enfant. Une peau douce, fraiche, lisse, une peau, presque parfaite.


Ensuite, passons à son corps. Long, fin et gracieux, elle à un corps qui pourrait rappeler celui d'un prédateur. Il lui permet de se déplacer rapidement, sans bruit et avec une grande souplesse. Ses longes jambes assez fines mais, non moins puissante sont parfaites pour bouger rapidement. À ses pieds se trouvent de petites bottes de couleur noire, s'arrêtant juste au-dessus des chevilles. Sur le long de ses jambes, il peut se trouver trois sortes d'habit. La première, se trouvera être de longue chaussette, bleues ou noires, remontant au niveau des genoux. Elles seraient accompagnées d'une courte jupe. Une jupe, marron clair tournant vers le doré, ne descendant pas plus que les mi-cuisses. Dans le deuxième cas, la jeune fille, porterais un peu près les mêmes habits que dans le premier cas. Excepté en ce qui concerne la jupe. À la place de celle-ci, Marie porterait un mini short. Un short de la couleur la plus foncée qu'il soit, noir. Un mini short, extrêmement cour, comme son nom l'indique. Il sera accompagné d'une ceinture d'un blanc intégrale. Et ainsi, pour la troisième possibilité, Marie ne portera pas de grandes chaussettes. Elle portera un pantalon. Un long pantalon slim de couleur noire. La matière dans laquelle est fait ce pantalon est inconnu. De vue, on pourrait croire à du cuire mais, il est souple et lui permet de se battre comme si elle portait son short. Avec ce bas, elle porte, comme avec le short, sa ceinture blanche, totalement en contraste avec son pantalon. Pour la partie supérieure de son corps, elle à aussi plusieurs choix.Elle peut porter un t-shirt blanc sur lequel elle placera une veste de couleur verte comportant des traits blancs sur les bords. Mais, elle pourrait aussi porter un simple débardeur blanc, qui au niveau du ventre, ce confond avec la ceinture, de telles sortes que l'on pourrait croire que son haut est placé à l'intérieur de son bas. Dans tous les cas et choix d'habit, tout mettent en valeur ses formes, disons... plutôt généreuse.


En guise d'arme, la jeune Marie Turner détient deux sabres. Enfin, plutôt, deux longs sabres et une grosse épée rouge. Les sabres se tiennent toujours au niveau de ses hanches, sur le côté gauche. Cependant, quand elle détient son épée sur elle, elle n'emporte qu'un seul sabre. L'épée peut se trouver aux côtés de son sabre, ou alors, en solitaire, accroché au dos de la jeune femme. Elle cache aussi, un petit poignard sous un des côtés de ses bottes. La droite plus exactement. Du moins, je crois, car ce poignard ne se voit pas. Marie là tellement bien caché dans sa sombre bottes, que même aux yeux de personnes déjà au courant, il est dur à discerné.


En petit plus, Marie porte, à son oreille droite, une boucle d'oreille représentant un croissant de lune. Cette boucle d'oreille détient une bordure noire et l'intérieur d'un bleu azure. Autour de son cou, se trouve aussi une sorte de collier. Un morceau de cuire haut de deux ou trois centimètres, ayant en pendentif une croix taillée dans le fer, avec au centre, une sorte de pierre couleur rouge sang brillant de mille feux. Et, en dernier, la jeune fille, a fait dessiner sur son épaule droite, une marque indélébile. Il s'agit d'un tatouage, représentant, tout comme son collier, un dragon, dont la queue s'enroule un peu sur le bras de Marie.

Un psychopathe ou un pacifique ?

Marie...elle est...assez spéciale. Elle peut avoir plusieurs comportements mais, certain, beaucoup plus enterré que d'autres. Si un jour, vous demandiez à quelqu'un de décrire sa personnalité, il hausserait les épaules ou vous regarderez comme un fou. Enfin, du moins, si vous lui demandiez toute sa personnalité. Enfin, une personne qui ne la connait pas vraiment, la description serait en réalité plutôt simple.


Marie est une personne réservée. Plus que réservé, elle a un comportement froid et distant. Sur son visage est souvent planté un air grave et sérieux. Ses lèvres ne remontent qu'en très rare occasions, quand elle veut sourire. Oui, vraiment pas souvent. Mais, quand on dit froide, ce n'est pas juste répondre froidement ou ignoré les gens. C'est, vous prendre de haut, temps qu'elle ne vous considère pas comme quelqu'un de digne de son intérêt, elle vous traitera comme un moins que rien. Si elle ne vous porte pas d'attention et que vous insistez, c'est à vos risques et périls. Si vous insistez, il y a des chances pour que vous l'agaciez et qu'elle vous fasse comprendre qu'elle s'en fiche, parfois, une bonne fois pour toutes. Mais, ne vous méprenez pas, cela ne fait que l'agacer. Si un jour elle s'énerve, veut mieux ne pas se trouver sur son chemin. Même si ce n'est la faute de personne, si elle est énervé, elle qu'elle trouve que vous la regardez de travers, vous deviendrez sa nouvelle cible. Pour énerver la jeune révolutionnaire, il en faut quand même beaucoup. Certain pourront confondre ses moments énervé avec un grand agacement mais, les réactions de la jeune femme, sont très différentes dans ses deux cas distinct.


Son éternelle froideur n'est pourtant pas si éternel que cela. Si vous arrivez à ignorer le masque de la jeune fille alors vous trouverez une personne plus facile, enfin, plus facile à vivre. Elle sera, disons...moins dure. Marie sera plus détendue, moins sur ces gardes. Vous la verrez même rire, peut-être, oui, un grand peut-être. Mais dans ces moments-là, la jeune fille ne les partages qu'avec les gens qu'elle arrive à considérer comme des amis, ce qui concrètement, ne sont pas très nombreux. Il faudrait pour cela qu'elle place en ces gens, un minimum de confiance, et cela, pour elle, peut-être plus dure qu'il n'y paraît. Et même si elle leur fait un petit peu confiance, jamais, elle ne pourrait leur accorder entièrement.


Ensuite, il y a ceux qui arrive à percer son épaisse carapace. Eux, ils découvriront une tout autre personne. Enfin, faudrait déjà qu'ils y arrivent et même ce qui y sont déjà arrivés ne sont pas nombreux. Non, en réalité, il n'y en eut que deux dans toute sa vie. Deux personnes, qui, connaissant sa vie, ne la juge pas et la comprenne. Ce genre de personne, Marie y est très attaché. Enfin, les personnes qui la connaissent comme cela, pourront vous dire qu'en effet, même au plus profond d'elle-même, Marie peut rester une personne froide mais, aussi une gentillesse. Un vide, que pour l'instant, elle ne fait que combler avec de la haine. Une haine qui ne fait grandir, sans personne pour la contrôler. Mais, même Marie peut faire preuve de générosité, d'amour et de sympathie.


Cependant, la jeune révolutionnaire à des idées bien en place et c'est assez dur de les faire changer. Comme, par exemple, le fait que les faible ne sont pas digne d'intérêt. Parfois même, elle pourra faire preuve d'une grande cruauté en déclarant que c'était leur rendre service de les achever, plutôt qu'il continue à vivre ainsi. Mais, si jamais, s'il y a des possibilités d'en faire des personnes forte, alors là, qu'ils vivent leurs vies, jusqu'à ce que cette puissance soit atteinte. Ainsi, sa perception du monde est assez fermée. Elle déteste les marines et donc pour elles, ils doivent être détruits sans exception, du moins, c'est ce qu'elle pense de tous les marines, figée dans l'image que lui ont donné les premiers qu'elle est vue. Ensuite, les pirates. La plupart elle s'en fiche, trouvant un peu idiot de suivre le trésor d'un mort alors qu'ils ne sont même pas sûr qu'il existe. Mais, cela, elle l'ignore, préférant csee faire un avis elle-même quand elle se trouve en face des personnes.


Et, enfin Marie, à dans sa vie, trois buts, qu'elle ne cherche qu'à réaliser. Le premier se nome vengeance. Une vengeance personnelle dirigée droit sur un des puissants amiraux de la marine, un homme dont elle ignore le nom, mais dont le visage ne disparaitra jamais de sa mémoire. Le tuer à tout pris, le meurtrier de ses parents. Enfin, elle veut aussi retrouver quelqu'un. Un ami, un frère...une personne qui l'avait aidé alors qu'elle se trouvait seule, une personne qui avait disparu quelques années auparavant et que Marie se devait de retrouver, plus que par envie mais, pour tenir une ancienne promesse. Et, le dernier, celui pour lequel elle se bat depuis des années et pour lequel elle continue à se battre aujourd'hui, aider le puissant Leader. Chef de l'armée révolutionnaire, elle, le jour où il l'a recueillit et sauver alors qu'elle croyait tout perdu, elle s'était promis de tout faire, pour l'aider à accomplir son rêve.

Un passé douloureux ou joyeux ?

5 juillet, à South Blue, sur l'île de Bliss, est répertorié la naissance d'une petite fille. Une petite fille dont les parents décidèrent de lui donner le nom de Marie. Marie Turner. Ce fut une jeune fille qui vécut dans le bonheur. De temps en temps, ses parents devaient partir en voyage, elle était alors confiée à une vieille femme qu'elle considérait comme sa grand-mère. Le petit village où elle passa les premières années de sa jeune vie, était chaleureux et tous les villageois étaient gentils et intentionné avec elle. Ils l'étaient tous, malgré la couleur inhabituelle de ses cheveux et celle profonde de ses yeux. Comment, un seul d'entre eux auraient-ils pu imaginer le drame qui allait arriver. Un drame, qui changera la vie de la petite fille.


Quelques temps après que la jeune fille eue atteint le six ans, un vaisseau marine accosta sur l'île, tout près du village. La jeune fille, qui aimait sa balader, avait aperçu un homme imposent suivis d'une dizaine d'autre, se diriger droit vers le village. Elle commença alors à courir, ayant pris peur. Cependant, elle arriva trop tard, ou trop tôt peut-être. Les onze hommes rentrèrent dans un bar. Marie connaissait ce bar, c'était celui du fils de la vieille dame. Tous les villageois y allaient souvent, ses parents y compris et elle dans la foulée. Enfin, d'un coup des bruits violents sortirent du bâtiment, un verre brisé. Puis, les portes s'ouvrirent. Les onze hommes ressortir accompagné de deux personnes. Un homme, une femme, ses parents...La petite voulut crier. Une main se posa sur sa bouche, coupant le chemin des larmes qui avaient commencé à couler sur le petit visage de Marie. Elle tourna doucement la tête pour s'apercevoir qu'il s'agissait de la vieille dame. Cette-dernière lui demanda de ne pas pleurer et de la suivre, puis voyant que la petite ne bougeait pas, elle enleva sa main et tourna les talons, lui faisant un petit signe pour que Marie la suive. Mais, quand la vieille dame se retourna quelques mètres plus loin, elle ne vit pas la petite fille. Elle commença alors à la chercher dans tout le village en criant son nom, espérant qu'elle soit dedans.


Mais, ses recherches étaient veines. En réalité, Marie s'était empressée de suivre le groupe de marines. Ils emmenaient ses parents dans leur bateau, sur le pont. Marie, ayant une petite taille, avait réussi à se cacher dans des buissons juste à côté du bateau de telle sorte qu'elle ai une vue parfaite sur toute la scène. Malheureusement, ce qu'elle vit ce jour-là, elle n'aurait jamais dû le voir. Trop jeune, trop sensible, cela la traumatisera à vie et à partir de ce jour, cette image ne sortirait plus jamais de sa mémoire. L'homme qui avait une carrure imposante et qui était à la tête du petit groupe se tenait droit devant se parents, à genoux, à peine un mètres devant lui. Elle vit son père relever la tête et parler d'une façon sûr à cet homme, alors même qu'il savait que la mort l'attendait. Sur cela, le marine s'énerva et tendit une main en direction d'un de ses subordonnés. Celui-ci posa une énorme épée dans la main de son supérieur. Un sourire se dessina sur ses lèvres, et, plaçant la lame à quelques centimètres du cou de ses parents. Ses lèvres bougèrent, des regards incendiaires ce plantèrent sur lui. Le sourire sur ses lèvres s'étira et d'un coup sec, il trancha la tête des deux prisonniers. Un cri fut poussé. Un cri d'effroi, de terreur, de peine...Marie n'avait pu réprimer ce cri, devant le geste commit par cet homme. Tous les regards se tournèrent dans sa direction, elle était repérée. Marie s'était donc levé et avait commencé à courir de toutes ses forces jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Elle arriva au village, les villageois, la voyant comme ça, les yeux écarquillés par la peur, le souffle roque, devinaient qu'elle fuyait quelque chose. Les cris retentir de la forêt. Les marines la poursuivaient. Les villageois s'attroupèrent alors autour de la jeune fille, trop choqué pour pouvoir prononcer un mot. La vieille dame s'accroupit devant elle. Aucune parole ne fut prononcée, comme-ci la dame avait compris rien qu'en plongeant son regard dans celui de la petite. Quand elle se releva, une détermination nouvelle venait de naître dans son regard.


Marie était toujours assise sur le sol. Elle n'entendait pas les paroles prononcées par la vieille dame aux autres villageois. Puis quand elle tourna sa tête en direction de Marie, elle ramena cette dernière à la réalité. « Cours Marie ! Cours jusqu'où tes jambes pourront te porter ! » Marie ne réalisa pas tout de suite, c'est quand la vieille dame se retourna et cria avec une voix affolé « COUR ! » Que la jeune fille, effrayé, se mit à courir en direction de la forêt. Cependant, ses pas ne la menèrent pas bien loin et elle dût se cacher dans la souche d'un arbre.


Trois jours et trois nuits. Voilà combien de temps Morphée avait capturé la jeune Marie. Elle se réveilla à l'aube, un silence lugubre régnait sur la forêt. Elle se leva doucement, encore sous le choc des évènements. La petite fille se décida, elle devait rentrer. Les villageois devaient surement se demander où elle était passée. Elle marche, marcha doucement, ses jambes ne pouvant la porter plus rapidement. Après un certain temps de marche, Marie aperçut le village à travers les arbres. Un faible sourire s'afficha sur son visage. Malheureusement, ce sourire s'effaça bien vite. Personne...il n'y avait personne. Marie fouillât, cria, chercha mais, en vain. Ils étaient tous partis, ou mort... Elle s'effondra et fondit en larmes. Cela en était trop pour la petite fille d'à peine six ans. Après avoir passé plusieurs là, sans bouger, à pleurer, Marie se releva. Elle ne pouvait pas rester là, il ne le fallait pas. Elle choisit une direction et commença à marcher, marcher, jusqu'à ce qu'elle trouve une raison de s'arrêter.


Un village est-il une bonne raison pour s'arrêter ? À priori, après deux jours de marche, oui. Marie s'arrêta donc, dans un petit village, encore plus petit que celui d'où elle venait. Mais, celui-là, il était vivant. Les rues grouillaient de monde et ces-derniers paraissait joyeux. Personne n'avait donc entendu parler du drame qu'il s'était passé quelques jours plus tôt ? Où s'en fichaient-ils tout simplement ? Marie ne le savait pas, elle regardait avec ses grands yeux, ce village qui ressemblait tellement au sien, avant, avant que tout disparaissent. Avant que ces gens inconnus n'arrivent et ne changent tout... Enfin, Marie, ne sachant pas exactement ce qu'il avait bien pu se passer dans le village de sa naissance, elle s'approcha d'une dame. Cette dame avait un visage plutôt rondouillet et, ben le corps aussi en fait. Bref, Marie s'approcha de cette dame et d'une petite voix fluette et timide, demanda : « Madame ? Madame savez-vous ce qui s'est passé dans le village pas très loin ? Dit Madame ? » Cependant, tout le monde n'était forcement de bonne foi et la jeune fille n'eut comme réponse qu'une gifle. Une gifle qui fit tomber Marie à terre. Les yeux écarquillé, observant la femme en train de partir, la petite fille mit une de ses mains sur sa joue et, tout en se levant, commença à pleurer.Marie alla se cacher dans une petite ruelle sombre, seule, sans personne pour l'aider. À six ans, elle arrivait à se rendre compte, qu'à partir de maintenant, sa vie allait changer du tout au tout. Qu'elle devra se débrouiller seule, vivre seule, non, survivre seule...


Pendant des années, la jeune fille évolua dans un milieu sombre, solitaire, où seuls ceux qui savent se débrouiller peuvent vivre. Oui, la loi du plus fort était de rigueur. Pendant ces années, Marie dût subvenir à ses besoins avec les seuls moyens dont elle disposait. Mentir, voler, souffrit, voilà la vie de la jeune fille pendant près de sept ans. Pariât parmi le village qui n'était pas le sien, elle était détestée de tous et ceux-ci n'attendaient qu'une chose, une raison pour la punir, la chasser. Heureusement, la jeune fille était plutôt maligne et discrète et arrivait à ne pas se faire voir quand elle transgressait la loi. Cependant, certaines choses ne peuvent être prévus, les coups du sort peuvent tomber n'importe tout, comme n'importe comment. Comme le jour, où, dans un simple accident, elle enleva la vie à quelqu'un. En réalité, il s'agissait d'une bagarre de rue. Une bagarre de rue comme il y en avait si souvent et pourtant, pourtant, celle-ci était unique. Une simple bousculade, si simple et pourtant si destructrice. Marie n'avait fait que le pousser, le pousser pour se défendre. Sauf que, le sol était criblé de verre. Oui, malheureusement, la tête du jeune garçon percuta un morceau de verre plus gros que les autres, perdant ainsi la seule chose qu'il leurs restaient réellement, la vie. Bien sûr, elle n'était pas seule et tous les autres enfants partir en criant. Et évidemment, les adultes débarquèrent. Leurs yeux se posèrent sur le jeune corps avant de tous se lever en parfaite harmonie sur la jeune fille. Il se lisait dans leurs yeux, parfaitement, comme si c'était écris, la colère, la haine, une sorte de dégout. Marie prit peur et commença à courir. Tout le village commença à courir, à ses trousses. La jeune fille était effrayée, autant par son geste, que par les villageois qui le poursuivaient, ne sachant quel sort ils allaient lui réserver. Soudain, elle sentit une pression sur son bras. Elle se retrouva tirée dans une ruelle sombre, plaqué contre un mur, une main sur sa bouche. « Chuuut ». Un jeune homme. Il devait être un tout petit plus vieux que Marie. Plutôt grand, costaux, il était blond avec des yeux verts. Marie avait d'abord cru qu'il s'agissait d'un villageois mais, ses yeux n'avaient rien d'hostile. Ils étaient remplis de gentillesse. Quand il s'aperçut qu'elle ne ferait rien qui pourrait les faire repérer, il enleva sa main et lui fit signe de le suivre. Marie ne bougea pas dans un premier temps. Puis, en entendant les cris de colère, elle se dit que de toute façon, elle n'avait rien à perdre. Elle se retourna et s'approcha de lui, prête à le suivre.


Il l'emmena dans la forêt. Marie fut étonnée de l'endroit où elle se trouvait. Une sorte de cabane géante se trouvait dans un arbre dont la taille n'était pas normale. Cependant, la jeune fille n'était pas totalement en confiance avec le jeune homme, après tout, elle ne savait rien de lui. Pourquoi l'avait-il aidé alors qu'il ne se connaissait même pas ? C'est alors qu'il se retourna, un grand sourire chaleureux sur le visage et qu'il se présenta.


- Ha en fait, moi, c'est Eric. J'ai 15 ans et ici, tu vois c'est ma maison. Ouai comme tu vois, moi aussi j'habite seul


Puis, avec un clin d'oeil, il se retourna et grimpa dans l'arbre. Marie resta plantée là, les yeux fixés sur le jeune homme, observant sa façon de grimper dans l'arbre. Elle devait avoir un air septique sur le visage ça quand Eric la regarda, il éclata de rire. Il lui expliqua que c'était plus facile que cela en avait l'air et qu'elle n'avait rien à craindre. Elle souffla et commença son ascension, ne voulant pas se montrer faible. Elle arriva en haut après quelques minutes, ayant quand même eu quelques frayeurs. Il lui proposa de rester là, jusqu'à ce qu'elle sache ce qu'elle voulait faire. Marie, ayant l'habitude d'être seule, hésita. Eric sourit une nouvelle fois et lui montra un endroit ou se reposer, elle n'était pas obligée de répondre maintenant.


Les jours passèrent et Marie n'était toujours pas partie. C'était dur pour elle, d'accorder sa confiance à quelqu'un. Mais, avec lui, cela allait plus vite qu'elle ne le pensait. Il la traitait comme un membre de sa famille, comme une petite soeur, prenant soin d'elle, après tant d'années de souffrance. Et enfin, après plus d'une dizaine de jours, Marie accepta l'offre du garçon, aujourd'hui devenu, son seul véritable ami. Mais plus qu'un lien d'amitié, plus qu'un lien de sentiments fraternel, ils se lièrent par une promesse. Cette promesse, jamais ne devra être ignoré et oublié. Cette promesse qui stipulait, qu'à partir de ce jour, ils devront s'entre aider, ne jamais s'oublier et que quelques soit l'endroit où se trouvait l'autre, quelques soit le moment ou le problème, ils devront toujours faire leur possible pour retrouver, aider et secourir l'autre, et cela, jusqu'à la fin. En gage de cette promesse, Eric sortit une sorte de sachet. Il confia à Marie que son contenue était dans sa famille depuis des générations. Et, quand il l'ouvrit, les yeux de Marie s'écarquillèrent, une paire de boucle d'oreille. L'une des boucles d'oreille était un croissant de lune, elle était bleue et noire, alors que l'autre, était une sorte de soleil rouge et or. En tendant le croissant de lune à Marie, il lui ra conta que cette paire représentait chacune une partie de la journée et qu'ils se complétaient, comme les deux personnes qui devaient les porter. Marie le remercia, elle trouvait cela magnifique, si beau et si pure. C'est comme cela, que Marie, à l'âge de treize ans, recommença une nouvelle vie mais, cette fois, beaucoup plus heureuse que la précédente. Bien que leur vie soit un peu dur et pas parfaite, ils s'entraidaient et s'entraînaient ensemble. Eric avait appris à ce battre et chaque jour il inculte son savoir à la jeune fille. Tout allait bien pour la jeune Marie, mais une nouvelle fois, tout allait bien, jusqu'au jour, ou les choses changèrent, radicalement.


Voilà maintenant cinq ans que Marie a réussi à accorder sa confiance à son ami Eric. Voilà six ans que Marie n'est plus seule et malheureuse. Cependant, tout bonheur à une fin et le destin donne l'impression de ne pas vouloir en donner à la jeune Marie, du bonheur. Comme si sa vie, devait être vécue en solitaire... La jeune Marie était devenue une jeune femme. Elle venait d'attendre ses dix-huit printemps environ. Elle avait passé ses années avec Eric, les dernières. Un jour, Marie partit faire quelque chose assez loin de la cabane, ne voulant dire de quoi il s'agissait. Bref, quand-elle revint un, deux ou trois jours plus tard, elle trouve la cabane...vide. Elle au beau chercher, fouiner dans tous les coins, il fallut bien qu'elle se rende à l'évidence, Eric, son ami, son sauveur, avait disparu. Elle ne pouvait pas croire qu'il soit parti comme cela, non, c'était impossible. Chercher, il fallait chercher plus. Marie descendit de l'arbre rapidement, en cinq ans, elle avait eu le temps d'apprendre à grimper aux arbres comme un petit singe. Enfin, elle commença à courir en direction du village. Le village, où temps de choses c'étaient passés. Le village, d'où l'avait sauvé son ami. Mais, elle se devait d'y retourner. C'était dans ce lieu, que se trouvait les principaux contacte d'Eric, ils le sauraient. Une lumière sortait à l'orée des arbres. Le village, enfin. Le souffle de Marie était cour, elle s'adosse quelques minutes à un arbre. Son pou baissé, sa respiration s'allongea, elle se releva, elle pouvait y aller.


Entrer, il fallait entrer sans se faire voir par les villageois. Elle était trop reconnaissable. Après tout, qui, avait des cheveux comme les siens, ou des yeux comme ceux-ci. Non, trop reconnaissable. Elle savait qu'après son départ du village, ils l'avaient cherché pendant un certain temps, voulant lui faire payer tous les crimes dont ils l'accusaient. Oui bon d'accord, elle était l'auteur de nombreux d'entre eux, mais pas tous ! Enfin, je crois. Bref, elle entre, une capuche sur la tête, pas très imaginatif mais bon, ça marche bien. Vraiment bien, tellement bien en fait, que personne ne fit attention à elle. Bien, très bien. Enfin, oui bien, mais, elle allait où maintenant. Elle n'avait jamais voulu suivre Eric, préférant s'occuper d'autres villages, si bien, que, elle ne savait pas du tout, où il fallait qu'elle y aille. C'est à se moment-là, elle aperçut une ombre, un bruit, dans la ruelle qui se trouvait à sa droite. Elle s'y engouffra, c'est sûr, c'est pas dans la grande rue, qu'elle trouvera le genre de personne qu'elle recherche. Mais, une ombre disparait bien vite, et celle-ci, n'avait pas fait exception. D'ailleurs, elle avait disparu, trop, rapidement. Marie tourna la tête, observant chaque mur, chaque brique, se trouvant dans ce lieu. Elle enleva sa capuche et, les faibles rayons de soleil qui arrivait à percer l'obscurité lugubre, se reflétait sur ses longs cheveux blancs. Une voix retentit derrière la jeune femme. « Qui est tu ? Qu'es tu veux ? » Marie se retourna d'un coup. Derrière elle, tellement bien cacher qu'elle ne l'avait pas vu au premier coup d'oeil, se tenait un jeune garçon, enfin jeune, peut-être un ou deux ans de moins que Marie, tout au plus. Elle fit un pas en avant, il en fit un en arrière, comme s'il voulait laisser la même distance entre eux. D'une voix sur et ferme elle répondit qu'elle désirait avoir des renseignements important, sur quelqu'un. Ne voyant aucune réaction, elle précisa. « Eric » Prononçant son nom assez haut pour que le garçon l'entende mais, assez bas pour qu'il soit le seul, Marie guetta un signe quelconque de réaction. Elle ne fut pas dessus. Elle ne vit rien, cause de manque d'éclairement, cependant, elle avait une bonne ouï, et le mouvement de tête qu'il fit, de passa pas inaperçu. Elle n'attendit pas qu'il fasse autre chose pour réagir, Un pas en avant, lui permettant de se retrouver à quelques centimètres. Les questions sortirent de sa bouche, d'une voix dure, les yeux menaçant, le mettant au défit de mentir ou d'essayer d'esquiver. Mais, il n'essaya pas, répondant une par une à ses questions, jusqu'à la dernière. « Où est-il ? » « Chez pas, pas vu depuis longtemps, et si toi aussi, alors mort ». Marie recula. Mort. Impossible, pas lui, elle l'aurait sentis, il ne pouvait pas être mort. Elle s'en alla, elle ne pouvait se fier à une seule parole, elle continua alors ses recherche, interrogeant d'autres garçons, tous, sans exception, disaient la même chose. Après une dizaine, elle n'en put plus d'entendre tout ceci et s'en alla, retourna dans le foyer qui était devenu le sien. Quand-elle se retrouva seule, assise sur un des sofas, elle replia ses genoux et posa son menton sur ces-derniers. Elle réfléchissait. Ils avaient beau dire qu'il était mort, tous, elle n'en croyait pas un mot. Mais s'il n'était pas mort, alors, où était-il passé ? L'avait-il abandonné ? Non, elle ne voulait pas penser aux autres possibilités, tout ce qu'elle devait faire c'est agir. Sa main s'emporta automatiquement en direction de son oreille, allant à la rencontre de sa boucle d'oreille. Non, il n'était pas mort, elle allait le prouver, pour lui, pour elle, pour leur promesse. Marie venait de prendre une décision allant changer sa vie. Au nom de cette promesse qu'ils s'étaient fait, elle allait quitter cette île qui avait été son enfance, elle allait quitter sa vie, suivant le vent comme beaucoup, chargeant un bateau et suivre la vie, qui lui était promis.


Dites-moi, qu'est-ce que vous faites, si un bateau de la marine vous a pris comme cible ? Ha oui, et que vous êtes seul ? Pas grand-chose me dirait vous, et ben Marie, elle s'est dit la même chose, enfin elle n'a pas eu trop le choix. Elle n'a rien pu faire. Le bateau bleu et blanc percuta le sien, beaucoup plus petit, qui ne faisait vraiment pas le poids. Commençant à couler, ils envoyèrent des marines pour la repêcher. Gentil ? Non juste cruel. Marie n'était pas quelqu'un qu'il avait trouvé par hasard, non, ils la cherchaient. Et, ils préféraient la tuer eux-même, plutôt que de laisser faire la nature. Mourir, Marie avait deviné que c'était le sort qu'on lui réservait. Quand on enferme quelqu'un dans une pièce, un bandeau sur les yeux, c'est logique. Enfermé, elle en avait perdu la nation de temps, car quand on vint la chercher, elle ne savait pas si elle avait passé des heures ou des jours dans cette salle sombre. Deux mains s'emparèrent de ses bras. Elle fut levée et bien qu'elle coopère un minimum, elle eut l'impression d'être traîné pas ses deux hommes. Marie sentit soudain le vent souffler sur son visage, elle respira un grand coup, comme si elle n'avait pas pu le faire, pendant des années. Ensuite, elle sentit une pression sur ses bras, et ses genoux heurter le sol. Son bandeau fut enlevé, elle ferma les yeux. Puis, entendant des voix et des bruits, elle les ouvrit petit à petit, le soleil devenant de moins en moins aveuglant. Devant elle, se trouvait un homme, entouré d'autres. Mais celui-ci attira son attention. Il était grand et imposant, le visage dur, il faisait vraiment marine. Un homme l'appela, amiral. Amiral ? C'était, un amiral de la marine ! L'homme répondit d'une voix sèche puis, remis son attention sur la jeune femme. Ses yeux la fixaient mais, Marie tint son regard sans broncher. Il tendit la main, une arme fut posée dedans. Un pistolet. Il chargea et le pointa en direction du front de la jeune femme. Cette scène, rappelé quelque chose à Marie. Quelque chose qui voulait ressortir mais, que Marie avait refoulé. Cette scène mais, pas seulement, cette tête aussi. Elle entendit un clic, ferma les yeux, prête à attendre sa mort. Elle attendit, attendit et soudain, une explosion, un tremblement puis, plus rien. Cependant, Marie n'avait ressentis ni douleur, ni peur, ni vide. Des bruits revinrent peu à peu à la réalité. Des cris, des bruits de combat. Elle se permit d'ouvrir les yeux et ce qu'elle découvrit l'étonna au plus haut point. Des hommes, de la fumée, des combats, un chaos nouveau régnait à présent sur le bateau bleu et blanc. Soudain, elle ne sentit plus le sol sous ses pieds. Un cri retentit puis, plus rien. Rien du tout. Marie ne sentait plus que le doux parfum de la mer et le sifflement du vent. Marie resta les yeux fermé, pas par peur, ni pour aucune raison semblable, elle se sentait libre, elle était libre. Et cela, elle voulait en profiter.


Ouvrir les yeux, c'est ce qu'on lui demanda de faire. Une voix grave et compatissante, une voix, confiante. Une voix masculine. Maire, ouvrit les yeux. Un homme, plutôt grand, se trouvait, penché devant elle. Plusieurs autres personnes, femme ou homme, se trouvaient aussi présent. Un sourire était sur ses lèvres. Mais, en le détaillant de la tête au pied, un nom vint directement dans la tête de la jeune femme. Se trouvait devant elle, une personne qui voulait faire changer les choses, une personne recherchée par le gouvernement comme un des plus grands ennemis de la planète, le chef des rebelles, le chef, des révolutionnaires. Cependant, avant même qu'elle puisse réagir, il leva la main, signe de ne pas prendre la parole, lui promettant qu'il lui expliquerait tout, une fois arrivé au quartier général de la révolution.


Assis dans un des fauteuils d'une grande salle Marie écoutait attentivement les dires de son interlocuteur. Il avait l'air d'en savoir tellement plus sur elle, que Marie elle-même. Il lui racontait des choses, des choses, que Marie n'aurait jamais imaginées. Tout d'abord, ses parents. « Ils faisaient partis d'une sorte de mouvement à cette époque, ils étaient, ce que je suis aujourd'hui, ce que sont les personnes qui étaient sur le bateau, ils étaient ce que l'on appelle maintenant, des révolutionnaires. » Marie n'en croyait pas ses oreilles. Des révolutionnaires. Ses parents, Ceci expliquait cela. Leurs absences qui se répétaient si souvent, leurs mystérieux secret, la raison, de leurs morts si atroce. Mais, il n'avait pas fini, la mort, avait été causé par quelqu'un, cela Marie le savait, cependant, ce qu'elle ignorait, c'est que la personne qui leur avait pris la vie, mais aussi, le fait qu'elle l'ait vu deux fois, deux fois, où il voulait enlever la vie à des personnes. La personne qui venait d'essayer de la tuer, celui qui avait tué ses parents, celui qui croyait conférer sa justice, un marine, un amiral. Jeune, impulsive, Marie rentra dans une colère noire. Sa conscience envahit pas la haine, elle ne savait plus ce qu'elle faisait. Elle fut enfermée dans une vaste pièce. Une pièce ne contenant qu'un grand lit, une table de bois foncé et un coffre de bois lui aussi, noir. Un coffre qui ne tint pas longtemps entier dans la pièce. En réalité, la colère aveuglait le jeune femme, qui explosa le coffre, donnant un coup de pied rageur. Etonnamment, ce geste calma aussitôt Marie. Elle ne savait pas pourquoi, mais de toute façon, ces interrogations disparurent bien vite de sa tête, remplacé pas l'irrésistible attraction de ce que contenant le coffre. Un paquet entouré d'un tissu. Les mains de Marie s'y dirigèrent automatiquement. Elle s'en empara, l'attraction devenant de plus en plus forte au fur et à masure que le paquet approchait des yeux de la jeune femme. Elle poussa le drap, voulant absolument savoir ce qu'il contenait. Ses yeux se posèrent alors sur un fruit. Un fruit ? Entouré dans un drap, y a de quoi de se poser des questions. Cependant, Marie s'en fichait, obnubilé par ce fruit, d'une forme si spécial et si...noir. Suivit, une faim irrésistible mais, une seule chose paraissait pouvoir apaiser cette faim, et cette chose, n'était autre que le fruit qui se trouvait dans ses mains. L'envie était trop forte et la jeune femme craqua. Elle prit un morceau du fruit et l'approcha de ses lèvres avant de croquer. Le goût n'était vraiment pas terrible mais, elle continua tout de même à manger le fruit, le manger, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Le fruit disparut, l'attraction céda. Marie se tenait là, dans la pièce, debout s'en savoir ce qu'il venait de se passer. Elle posa une main sur son estomac et l'autre sur le bord d'une table. Sa vue devenait trouble. Quelques secondes, puis....plus rien. De dehors, on ne pouvait qu'apercevoir, une jeune femme. Le corps d'une jeune femme, un corps affalé, sur le sol...


Ses yeux s'ouvrir. Elle apercevait le plafond, elle le fixa, essayant de se rappeler. Puis, elle observa la pièce dans laquelle elle se trouvait. C'était la pièce où elle avait enfermé après les révélations de cet homme. Oui, et le lit de sois dans lequel elle était allongée était celui qu'elle avait aperçu. Elle voulut se redresser mais, une douleur au niveau de son estomac l'en empêcha. Puis, quelqu'un rentra dans la pièce. Ce dernier, quand-il s'aperçut que Marie était réveillé, il sortit. Il revint quelques minutes plus tard, accompagné de cet homme, qui lui avait sauvé la vie. Il s'approcha de Marie, un demi-sourire sur le visage. Il prit une chaise et la plaça à côté du lit. Marie le fixa, des questions se poussaient dans sa tête. Mais, l'homme prit les devant et commença à raconter pourquoi la jeune fille se trouvait là, comme s'il avait pu lire dans ses pensées. Il lui expliqua qu'il n'aurait pas dû l'enfermer dans cette pièce mais, qu'il n'avait pas pensé qu'elle détruirait le coffre. Que, dans ce coffre, se trouvait un fruit qu'elle avait mangé mais, pas n'importe quel fruit. Des fruits rares et maudits, un fruit du démon. Un ait étonné pris le visage de Marie, elle ? Un fruit du démon ? Mais lequel ? L'homme ne mit pas longtemps à répondre à ces questions muettes. Il continua en lui disant qu'il s'agissait d'un Zoan, d'un Zoan mythique, celui, du Griffon Noir. Puis, après quelques secondes de pause, il lui avoua que ce fruit était dangereux. Dangereux, car le griffon était assez spécial. Il pouvait prendre possession du corps de son utilisateur si celui-ci ne le contrôle pas. L'utilisateur n'avait alors plus aucun contrôle sur son corps et ne pouvait que voir et subir les faits du griffon. Il enchaîna, en expliquant qu'elle pouvait cependant l'utiliser, en se transformant en hybride mais, que même cela pouvait se trouver dangereux et qu'il fallait donc éviter le plus possible dans un premier temps. Marie posa sa tête sur son oreiller et soupira, elle apprenait beaucoup en peu de temps et cela allait finir par lui donner une migraine. Cependant, cet homme n'avait pas fini de parler. En réalité, ce qui suivit, fut la chose qui étonna la plus la jeune femme. L'homme se leva et d'un air très sérieux s'adressa à Marie. Les révolutionnaires, il lui proposa de l'aider à contrôler son fruit du démon, parmi les révolutionnaires. Se battant et l'aidant dans la cause pour laquelle il se battait. Un sourire se dessina ensuite sur son visage quand-il vit l'effet que cela avait produit sur Marie. Cloué sur place, exactement, elle n'en croyait pas, cela l'avait littéralement cloué sur place. Il lui tourna le dos, lui laissant plusieurs jours pour réfléchir, plusieurs jours pour prendre une décision comme celle là. Mais, pour Marie, le choix était tout fait. Et, avant qu'il ne passe le seuil de la porte, Marie répondit oui. Oui, il voulait de son aide, oui, elle allait devenir une révolutionnaire. De toute façon, elle n'avait nul par où aller. À partir de cet instant, ce lieu, deviendrait sa nouvelle maison.


La jeune femme à maintenant une vingtaine d'année derrière elle. Depuis ce fameux jour où cet homme avait changé sa vie, Marie luttait pour sa cause. Cet homme s'était occupé d'elle, l'avait entraîné, il était maintenant comme de la famille pour elle. Elle voulait l'aider à son tour, l'aider à réaliser son rêve, et en faisait cela, elle espérait pouvoir détruire les marines et venger ses parents en tuant, leur meurtrier. Marie avait beaucoup appris en navigant sur les mers, elle avait grandis, évolué et n'avait plus rien à voir avec la petite fille qu'elle avait été dans son enfance. Mais, ses choix n'avait en rien changé, aider, trouver, venger. Trois mots qui aujourd'hui, conduisaient sa vie. Aux dernières nouvelles, Marie fut repéré quelque part dans une des quatre grandes mers, navigant en totale liberté.



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MessageSujet: Re: Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner]   Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner] EmptyVen 20 Jan - 21:45

(désolé pour le double ^^) mais j'ai FINI (enfin xD) cheers
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MessageSujet: Re: Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner]   Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner] EmptySam 21 Jan - 3:48

très bien ! Very Happy et bien dans ce cas, je m'empresse de te donner le sujet de ton test rp pour ton fruit ! je te donnerai ensuite mon avis global sur ta présentation ^^

Citation :
Le moment est enfin arrivé, tu reçois une mission directement de la part de Dragon lui-même ! Celui-ci te charge d'infiltrer une importante base du gouvernement et d'y récupérer des documents concernants les prochains déplacements des tenryuubito ... Raconte cette infiltration ou ton fdd devra être mis à contribution. Tu n'es pas obligée de réussir la mission. Ton rp devra faire au minimum 35 lignes.
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MessageSujet: Re: Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner]   Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner] EmptyMar 31 Jan - 21:07

TEST RP


Je me dirigeais vers l'île de Batigo. Mon escargophone avait sonnée et la voix d'une personne que je connaissais très bien avait résonné, me demandant de venir le plus vite possible. Je m'étais donc mis en route sur-le-champ, n'attendant pas une seconde de plus pour changer de direction. Pendant trois jours, je naviguai à toute vitesse, ne pensant qu'à cette chose, si importante. J'arrivai enfin, accostant mon bateau dans un petit port dont l'entrée était caché et sauta à terre. Je marchais rapidement, sans courir, ne voulant attirer l'attention sur mon passage. Je montai les escaliers deux à deux, toquant à la porte et entrai. Dragon se tenait là, au centre de la pièce dans son fauteuil. À côté de lui se tenait son second, main droite des révolutionnaires. Je les saluai tout deux et m'approchai du bureau. Dragon me jeta un regard et me tendit la main, un dossier se trouvait dedans. Je m'en emparai. Tout en l'ouvrant, j'allai m'asseoir dans un des canapés. C'est en le lisant que Dragon m'expliqua ce que je devais faire. Alors, la chose si importante était en fait une mission. Ils n'auraient pas pu me le dire par escargophone. Cependant, en attendant la suite, mon avis changea aussitôt. Un petit sourire sadique vint même s'afficher sur mes lèvres quand Dragon m'expliqua mon infiltration dans une importante base marine. Les tenryuubitos vont bientôt faire un déplacement. Mon rôle ? Savoir lequel. Fermant le dossier d'un coup sec et me levant rapidement, je posai le dossier sur le bureau et partis sans dire un mot.

Le corps s'affala sur le sol. Il fut traîné jusque dans une petite pièce où il fut dépouillé de ses affaires. Une femme sortit et referma la porte délicatement. Ses cheveux blancs dépassaient de la casquette. Marie Portait un uniforme de marine, elle se trouvait en réalité sur un bateau se dirigeant vers une terre où se trouvait un immense bâtiment. Un sourire apparut.

Je me trouvais sur le pont du bateau, approchant de plus en plus de cette base. Après avoir accosté, j'étais descendu, m'éclipsant avant que quelqu'un ne m'interpelle. J'étais obligée de porter un stupide uniforme de marine, qu'est-ce qu'il pouvait être moche. M'enfin, je n'avais pas trop le choix sur ce coup-là. Entrée dans cette base, ce n'était pas ce qu'il y avait de compliquer, même pour quelqu'un qui n'a pas de couverture. Le réel problème c'est de ne pas se faire repérer. Cette base grouille de marines, ils sont partout, en permanence. Je marchais doucement, regardant droit devant moi, sans faire attention aux personnes qui m'entouraient. L'entrée de derrière était toute proche, et très peu de personnes passaient par là. En entrant, je m'arrêtai quelques secondes. Ce n'était vraiment pas la première fois que j'infiltrais dans une base du gouvernement mondial. Mais, je n'aimais vraiment pas être entourais de ces marines. À chaque fois que mon regard croise l'un des leurs, je sentais ma main aller se déposer automatiquement sur la poignée de mon sabre. Bref, je m'engageai dans un des couloirs, avançant en faisant attention à ne pas croiser trop de monde. Bien que mes cheveux soient cachés sous la casquette bleue et blanche, je ne voulais pas trop attirer l'attention sur moi. Le seul petit problème, c'est que cette base n'était pas une des plus importantes pour rien. Elle était gigantesque et je n'avais absolument aucune idée d'où pouvait se trouver ces fameux documents. C'est environ à ce moment que j'entendis une voix.

- Hé toi ! Attend !

Je me retournai, ne sachant pas si c'était à moi qu'il s'adressait. Malheureusement, ses yeux étaient rivés sur moi, il s'approcha. Il avait un air sérieux sur le visage. Il commença alors à me poser des questions. Qui étais-je, d'où je venais, de quelles unitées, quelle base, etcétéra...J'improvisais comme toujours, cependant, la dernière question posa un petit problème et j'évitai la réponse exacte en expliquant que je venais d'arriver avec le dernier bateau. Je ne sais pas si c'était une bonne idée mais, en tout cas, cela fit réagir le marine.

- Le dernier bateau ? Mais que faites-vous là ? Ils doivent attendre, suivez-moi !


Je détestai que l'on me donne des ordres et cela depuis ma plus tendre enfance mais, dans ce cas l-, bien que mon sabre démangeait d'être sortis, je ne réagie pas. Je ne savais pas ce que ce stupide marine pouvait bien me vouloir, enfin plutôt, ce qu'il pouvait bien vouloir à la personne qu'il croyait que j'étais. Tout ce que je savais, c'est que je n'avais aucunes idées de la direction à prendre et que, quelques soient l'endroit où il m'emmène, ce sera déjà mieux que ma position actuelle. Ce que j'espérais, c'est que le bateau qui était arrivé, ne regorgeait pas que de simple stupide matelot, parce que dans ce cas-là, il y avait peut-être une chance pour que l'endroit où il m'emmène, m'éloigne encore plus de mon but. En tout cas, il n'avait pas attendu une réponse de ma part, avant de reprendre la route d'un pas rapide.Il avait l'habitude qu'on lui obéisse, cela se voyait, dans sa façon de parler, de marcher... Enfin, je le suivis, observant bien le chemin qu'il me faisait prendre. Une de mes premières règles quand on effectue une infiltration, j'observe toujours les lieux. Plus l'on avançait, plus les couloirs devenaient larges. Le marine ouvrit la porte, me laissant passer en priorité. Enfin, de toute façon, je m'arrêtai net à l'entrée. La pièce, la pièce était remplie de marines, tous assit dans de beaux fauteuils et canapés. Une réunion. J'avais été entraînée dans une réunion de Marines. Je jetai un coup d'oeil discret à son uniforme. Un petit gémissement voulut sortir de ma bouche mais, je le renfermai. Je n'avais pas fait attention à la place que j'avais prise. Ca, c'était un peu la galère.

- Ha vous voilà enfin ! Venez, venez, assaillez vous.

J'eus un petit soupir discret, sur ce coup-là, je n'avais pas vraiment le choix. J'enlevais donc la veste qui me tenait chaud et alla m'asseoir dans un fauteuil, le plus loin possible de ses marines. Un j'aurais pu supporter mais, toute une pièce, je me dis qu'ils n'ont pas intérêt à trop me parler.

- J'avais cru comprendre que vous étiez un homme, m'enfin bon, ce n'est pas le problème. Maintenant que vous êtes là, nous allons pouvoir commencer cette importante réunion. Vous savez que les tenryuubitos se déplaceront bientôt vous savez où. Nous avons reçu les documents concernant tout cela il y a deux jours.

Je n'avais d'abord pas fait attention à ses paroles, trop absorbé à essayer de trouver un plan pour partir le plus vite possible d'ici. Cependant, en entendant les mots « tenryuubito », « déplacement » et « documents », mon attention fut irrémédiablement attirée. Mais son geste d'attention fut peut-être trop voyant, car l'homme qui prenait la parole me fixa. Je n'arrivais pas à savoir s'il était suspicieux ou amusé de mon intérêt. Dans tous les cas, il prit la parole une nouvelle fois, me parlant plus particulièrement.

- Comme vous la savez, c'est vous qui vous occuperez de leur déplacement, il ne faut en aucun cas qu'il advienne le moindre danger sur eux. Je vous aurais bien donné les documents moi-même mais, on est jamais trop prudent, après tout, l'ennemi est partout. Mais, tenez, prenez cela, il s'y trouve la salle où sont enfermés les documents. Vous devriez comprendre.

Je n'allais pas refuser, après tout, il facilitait ma mission. Je regardai l'heure. Il ne fallait pas que je reste encore trop longtemps. Ayant alors l'enveloppe à quelques centimètres de moi, je me disais qu'ils n'auraient plus besoin de moi, où de la personne qu'ils croyaient que j'étais. Je me levais donc, un petit sourire sur le visage. Je m'approchai de la table et m'emparai de la fameuse enveloppe.

- Je suis sûr que je ne suis plus d'aucune utilité. Mon travail étant de protéger les dragons célestes, il voudrait mieux que j'imagine une protection parfaite pour eux. Je vais donc aller m'en occuper de ce pas. Bonsoir.

Un signe de tête et je tournai les tallons me dirigeant vers la porte. Mais, soudain, je sentis une main se poser, ou plutôt attraper, mon poignet. Ma tête se tourna automatiquement et, trop vite malheureusement, car, dans mon élan, la casquette qui se tenait sur ma tête, tomba au sol, laissant mes longs cheveux blancs si uniques, tombé en cascade sans mon dos. Mes yeux se posèrent sur l'homme qui m'avait donné les renseignements. Il s'était levé, les yeux écarquillés. Il cria et tous se levèrent. Certain sortirent leurs armes. Je jurai, apparemment, le destin voulait que je me batte. Mais il ne restait plus beaucoup de temps avant que je ne doive partir et pour une fois, à mon plus grand désarroi, il fallait que je gagne le plus de temps possible même si cela incluait le fait de se battre le moins possible contre les marines. Je me retournai donc et donna un coup de pied dans le torse du marine qui m'avait emmené jusqu'ici, le projetant contre la porte, le faisant voler en éclats. Je me mis à courir, l'enveloppe toujours à la main. Mer** ! L'enveloppe ne s'ouvrait pas et j'avais au moins une centaine de marines à mes trousses, sans conter que maintenant que j'étais démasqué, toute la base était en alerte. Je réussis cependant à l'ouvrir, malheureusement, ce qu'elle contenait n'était pas l'exact emplacement de ces documents. Elle indiquait juste une aile, et un quartier, puis précisait quelqu'un à contacter, ce qui concrètement, ne me servait strictement à rien. Il allait falloir que j'improvise...encore. Deux marines arrivèrent devant moi, une lame d'air et les voilà éjectés contre le mur d'en fasse. Je pris un virage serré et put lire sur un panneau, que je venais de pénétrer dans l'aile que je désirais atteindre. Bon, plus que le quartier. Mais, je ne pouvais continuer comme cela. Je n'avais pas assez de temps. Les marines à mes trousses, mon ignorance par rapport à ma destination, le temps manquant...tout cela ne me laissait vraiment plus le choix. Je me sentais au fond de moi, voulant sortir, se défouler...tuer. Mais, le risque devait être pris et plus j'en aurais fini, plus vite je pourrais le refouler. Je jetai un regard derrière moi. J'avais repris de l'avance. Je pus donc m'arrêter, ayant le temps de me concentrer. Je fermai les yeux et avais une respiration lente et calme. Je plongeais au plus profond de moi, calmant tous les sentiments qui paraissaient plus fort, plus présent. Je le sentais vouloir prendre le dessus mais, lutait, il ne fallait pas...pas maintenant. Puis, après quelques secondes de profondes concentrations qui me parurent durer des heures, j'ouvris les yeux. Et, dans un élan de colère, je me retournai d'un coup, mes ailes noires, se déployant au fur et à mesure de mon mouvement. Quand je fus retourné, je vis les marines ralentirent, me fixant. Je venais d'utiliser ma plus grande force, mais aussi ma plus grande faiblesse, mon fruit du démon, celui du griffon noir. Mes yeux d'habitude bleus, étaient devenus rouge sang, ma peau, clair mais légèrement bronzé, était devenu d'une couleur d'albâtre, mes cheveux d'un blanc immaculé, avaient des reflets gris argent, mes ongles s'étaient allongés pour devenir de longues griffes acérés et enfin, dans mon dos, se trouvait deux longues ailes noires aussi dure que du marbre mais souple comme de caoutchouc. Mais les marines se reprirent bien vite, et comme une vague, foncèrent sur moi.

Je me mis en position de combat et grâce à mes yeux, pus voir clairement les mouvements des marines. Des coups de sabres furent échangé, un, deux trois, dix, cents... Des cris, du sang, des morts, des blessures... Un combat qui ne dura cependant que quelques minutes, jusqu'à ce que je décide d'y mettre un terme, le sentant grandir en moi, son sentiment de haine et son envie de sang, il voulait se déchaîner et moi, je devais me dépêcher. Je donnai donc un rapide coup de sabre devant moi, dégageant un mètre autour de moi. Je tournai les tallons et me mis à courir, volant à moitié, regardant chaque indication. Quand enfin j'arrivai dans le quartier que je désirai, je ralentis. J'ouvris la première porte, puis le deuxième, ainsi que la troisième. Elles étaient vides. Puis, décidant qu'ouvrir chaque porte prendrait trop de temps, j'optai pour une autre solution. Mes yeux étaient puissant et permettaient de voir mieux et à travers certaine matière, dont le bois. Avec chance, les portes étaient faites de cette matière. Je mis alors beaucoup moins de temps à trouver ce que je cherchais. Une unique porte m'intéressais et évidemment, elle se trouvait être la dernière. Cependant, on pouvait voir, sur le chemin que j'avais emprunté, plusieurs portes en pièces. Les détruire se trouvait être nettement plus rapide que de les ouvrir une par une. C'est aussi ce qui arriva à la dernière. Un coup de pied avec de l'élan, et la voilà propulsé à l'intérieur. Cependant, en voyant ce qu'il se trouvait dans la pièce, un doute m'assaillis. Les documents si important se trouvaient là, à porter de main, se tenant sur un simple bureau. Il n'y avait personne. Méfiante, je m'approchai doucement, mes sens en alertes. Me trouvant devant le bureau, je m'emparai des documents, les feuilletant. Oui, c'était bien ceux-ci. Mais pourquoi donc, était-il facile de s'en emparer. Je lus une première fois les documents, au cas où, puis, ceux-ci toujours dans sa main, je tournai les talons, franchissant la porte en morceau dans l'autre sens. J'entendis soudains des bruits de course, ils m'avaient retrouvé. Ils tournèrent et je me retrouvai face à face avec une dizaine de marines qui n'avaient pas l'air d'avoir envie de rire. Je sortis mon sabre et, pendant deux ou trois secondes, le silence fut total. Total jusqu'au moment où, à nouveau, les marines me foncèrent dessus. Evidemment, un combat en suivi. Une épée fonçait droit sur mon estomac, je me mis de profil, juste à temps, car je sentis l'épée frôler mon ventre. Le bruit d'une lame fendant l'air se fit entendre sur ma gauche. Je levais mon sabre, parant le sabre avec un bruit amplifié par le raisonnement du couloir. Cependant, simultanément à mon geste, un autre sabre fendit l'air, à ma droite cette fois-ci. Mais, je ne pouvais pas la parer avec mon sabre, étant occupé à empêcher une attaque fait à ma gauche de me trancher en deux. Je dus donc utiliser mes ailes. Enfin, une aile. Oui, le griffon ayant des ailes solides, je bougeai mon aile de telles sortes qu'elle bloque le coup et faisant comme un cocon sur ma droite. Une fois bloquée, je donnai un coup avec mon aile, en profitant pour envoyer deux marines contre le mur. Mon sabre enfin libre, je jetai un coup d'oeil devant moi, juste à temps pour ne pas me faire tuer. Un marine me fonçais dessus mais, grâce à la force du fruit et à sa rapidité, je pus éviter son coup, et avec ma main libre, l'attraper au niveau du cou, enfonçant mes griffes dans sa gorge. Je m'en débarrassai en le jetant sur le côté juste au moment où un des derniers marines allait m'attaquer. Je tendis mon bras. Mon sabre s'enfonçant dans son abdomen pour ressortir de l'autre côté. Cependant, il réussit à m'atteindre. Je ressentis alors un liquide chaud couler le long de mon bras, devenant rouge petit à petit. La douleur montait aussi mais, celle-ci était tolérable. Enfin, après avoir retiré mon sabre du cadavre, je me rendis compte qu'il s'agissait du dernier et nettoyant mon sabre avec un bout de tissu, je le remis dans mon fourreau.

Je respirai doucement, je le sentais eu fond de moi, voulant sortir pour se défouler. Je devais l'en empêcher mais, je ne pus me concentrer que quelques secondes. Le bruit de pas et les murmures prononcés par les marines me cherchant, n'échappaient pas aux fines oreilles d'un griffon. Ils arrivaient du couloir gauche, je dus donc prendre celui de droite. Malheureusement, ils étaient moins loin que je ne le pensais, et quand j'arrivai à l'intersection des couloirs, ils m'aperçurent comme moi, je les aperçus. Je voulus me battre mais, je sentais, je savais, que si je le faisais, il y avait des chances pour qu'il sorte. De plus, la blessure que j'avais reçu n'était peut-être pas aussi bénigne que je le pensais. Non, elle ne me faisait pas mal, bien au contraire, peu à peu, je ne sentais plus mon bras... En tournant les talons, je me promis que c'était bien la dernière fois que je tournais le dos à des marines...vivants. La porte de sortie est au bout du couloir, je pouvais le voir d'où j'étais. Je me mis à courir. Ce que je détestais avoir l'air de fuir, malheureusement, c'est bien ce que je faisais, fuir... Soudain, les bruits de fusils se chargeant se firent entendre. Je tournais légèrement la tête, bien que je sache déjà ce qui allait se produire. J'accélérai l'allure, volant presque. Les marines s'arrêtèrent. Ils tirèrent. Bien que je sois rapide, je ne pouvais toutes les éviter. Je fis donc comme pour la lame et pris mon aile comme bouclier. Entouré autour de moi, je sentis les balles taper contre elles. Une ou deux arriva à percer la carapace et me blésèrent les ailes aux points d'impacte. Soudain, je sentis quelque chose. Je trébuchai, arrivant de justesse à me rattraper, en cognant la porte au passage, en la détruisant. Je tapai contre le mur en face, m'empêchant de tomber dans la mer si agité. Je jetai un regard en arrière, les marines avaient repris leur course. Sans attendre plus longtemps, je me mis à courir vers le pont en hauteur, juste au-dessus des bateaux. Arrivée enfin à l'extrémité du pont, je ne m'arrêtai point et me jetai dans le vide. J'atterris sur le quai, un genou à terre et une main posée à ses côtés. Je levai la tête, les marines s'étaient arrêtés là où j'avais sauté. Pendant le saut que j'avais effectué, j'avais fermé les yeux et enfermé mon instinct tueur au fond de moi, mes ailes ayant disparu, mes mains revenues à la normal, mes cheveux et mes yeux ayant retrouvé leurs couleurs d'autant. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres et je me levai doucement. Je n'avais plus à courir. Je choisis un bateau et me dirigeai vers lui en marchant. Une fois à bord, je levai l'encre et le bateau commença à naviguer se dirigeant vers la grande mer. Après quelques secondes, je m'appuyai contre le mur d'une cabine. Mon visage se crispa d'un coup de douleur, ma main allant se poser automatiquement sur mon ventre. Je la regardai, elle était rouge, teinté de mon sang. Je levais mon t-shirt. Une des balles m'avaient atteinte et assez profondément. Je reposai ma main sur la plaie et appuya ma tête contre la paroi. Mon autre main se leva, mettant les documents au niveau de mes yeux. Je fermai les yeux et un nouveau petit sourire s'installa sur mon visage, douloureux, suivit d'un long soupir. Je les avais, je les emmenai, j'avais réussi...



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MessageSujet: Re: Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner]   Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner] EmptyVen 3 Fév - 8:41

Merci de finir ton test RP au plus vite.
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MessageSujet: Re: Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner]   Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner] EmptyMer 8 Fév - 1:14

Voilà fini! cheers ( désolé d'avoir mis si longtemps, je savais pas trop quoi mettre et j'étais pas mal occupée Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner] 2162190104)
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MessageSujet: Re: Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner]   Les ailes noires, telles une vision funeste se déploie [Marie Turner] EmptyVen 10 Fév - 23:46

Superbe test RP, j'en suis bouche bée ! J'ai tout lu d'un coup, j'ai adoré. Bravo, ya rien à dire ! Tu as tout respecté parfaitement bien, donc te voilà validé. Bon courage sur One Piece Evolution !
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