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Jake Storm Amiral
Messages : 185 Date d'inscription : 22/01/2012 Age : 30
Caractéristiques Riyals: (8700/15000) Prime: Aucune Fruit du Démon: Imi imi no mi
| Sujet: Zzz... Zzz... Hum??? Dim 22 Jan - 7:59 | |
| Jake Storm
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Age : 24 ans
Date de naissance : Inconnu
Lieu de Naissance : East Blue
Origine : Humain
Sexe : Masculin
Armes/Fruit du démon : Gilgamesh/Imi imi no mi-Fruit du démon Sensoriel
Groupe : Marine
Personnage sur le vava : Lavi, de D-Gray Man
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Son caractère ...
La psychologie pour commencer... On oublie toujours beaucoup de traits, on en grossit d'autres et on ne se connait pas vraiment soi-même donc d'autres choses peuvent ressortir sans être marqué ici. Je vais essayé d'être le plus complet possible. Par où commencer?
Hum... Par le fait que je suis un homme complexe et instable, un brin lunatique. Certaines personnes me qualifient de mystérieux... Allez savoir pourquoi... Je suis pourtant quelqu'un de relativement joyeux, ouvert et même taquin avec ceux que j'apprécie. Toujours là pour eux, je ferais tout pour les protéger. Je dirais même que c'est ma raison de vivre. Normal pour un Marine me direz-vous, et pourtant, certains ce fichent pas mal des autres. Enfin bref, comme un bon petit soldat, j'ai un sens aigu de la justice et la loyauté est pour moi une valeur primordiale. Je ne poignarderais jamais un ami dans le dos, qu'importe la situation.
J'ai toujours été direct et franc, ne tournant jamais autour du pot et cherchant la vérité coûte que coûte. C'est pour cela que je peux me qualifier de borné. TRÈS borné. Une véritable tête de mule, je finis toujours ce que j'ai commencé. Je veux toujours avoir le dernier mot dans une conversation, même si je ne m'en rends pas toujours compte... J'ai aussi un don prodigieux qui me permet d'agacer mon entourage, amicalement évidement, grâce à un sens de la répartie exceptionnelle, un jeu sur les mots débordants et une imagination phénoménale. Ha ! Et grâce à une synergologie poussé, je peux voir quasiment tous les signes de toutes les émotions qui nous animent.
Bon, passons maintenant à ce qu'il y a derrière la façade. Oui, ce que j'ai écris est vrai mais cela cache quelque chose de plus profond, de plus... Sombre que ce que j'ai l'impression de dégager. En faite... J'ai ce que j'appelle ''La contradiction perpétuelle avec soi-même.'' Je peux dire un truc, dire l'inverse un autre jour, une autre définition un autre et pourtant, cela suit une suite implacable. J'ai aussi une conception de la douleur et de la souffrance très... Aigu. En gros, j'adore souffrir. Et faire souffrir d'ailleurs. Ce sentiment de douleur me rappelle que je suis toujours là et me fait exalter. Et grâce à cela, j'ai pu développer une résistance à la douleur psychologique assez élevé.
Faire souffrir quelqu'un d'autre ne rentre dans le cas où j'atteindrais un état de frénésie conséquent suite à une énorme douleur, une quantité de sang conséquente et une adrénaline de combat ayant remplacé le sang. Je ne l'ai pas dit? J'adore le gout du sang. Pour repérer cette état, je fais preuve d'un calme sans précédent. Sinon je souris et suis joyeux tout le temps, même quand je combat. Mon esprit est très combatif, étant donné que je suis borné. Je me relèverais continuellement jusqu'à mon dernier souffle.
- Bon que dire de plus maintenant… Les changements qui se sont produits pendant l'année? Je... J'ai décidé de ne plus tuer. Qui que ce soit. Malgré ce que j'ai été avant, un homme sadique et sanglant, je n'ai pas gardé cette ardeur maintenant. Surtout depuis mon épisode avec une certaine jeune femme, qui avait réussi à m'ouvrir les yeux. Ajouté à cela une perte de mon ancien Fruit du Démon qui a évolué en un autre, et vous obtenez un homme pacifique, droit et calme. Oui, j'ai pas mal changé.
Je ne cherche plus les ennuis, préférant intervenir réellement quand il y a besoin. Ma nouvelle faculté à fait de moi un homme attentif et plus réfléchi, je ne fonce plus dans le tas sans avoir planifié un plan et je ne suis plus borné, je serais capable d'accepter l'avis d'un autre et même de m'y conformer. Mais cela ne veux pas dire que je n'ai pas ma propre personnalité ni mes propres pensées, cela serait une erreur de penser cela. Mon côté observateur s'est accentué et je suis plus attentif à ce qui m'entoure.
Mon côté sombre a complètement disparu de mon être, remplacé par une âme calme et doté d'une tristesse assez puissante. Je ne souris presque plus maintenant, et parle que très peu, d'une voix plutôt froide. Mais je peux me montrer très chaleureux et sociable s'il le faut, souriant et me cachant derrière cette façade. Je déteste toujours voir une personne malheureuse et je la rendrais heureuse, même si je ne lui dirais pas.
Je... Ne suis pas comme ces nouveaux Marines qui s'engage maintenant, juste pour massacrer des pirates à leur simple vu. Les Justice Heart... Même si je pense que j'aurais du les rejoindre, je garde espoir de pouvoir rechanger la Marine. Devenir Amiral avait été un rêve pour moi, afin de conquérir le monde et le rendre en paix. Maintenant, mon rêve serait rendre à la Marine sa splendeur d’antan. Mon nouveau rêve est de destituer le nouvel Amiral en Chef et de prendre sa place.
Quand on le voit ...
Une description physique, hein? Je ne sais jamais par ou commencer… Et pas envie d'oublier un truc --' enfin, je me lamente mais je n'ai toujours pas débuté >< Allé, je me lance ! Je mesure… 1m82, si mes souvenirs sont bon. Pour ce mètre 82, je pèse 75 kilos, sans une once de graisse. Je n'ai pas un corps spécialement bien bâti, il n'en reste pas moins svelte et souple, taillé pour la vitesse, l'endurance et la résistance plutôt que que la force et la puissance brute. Je possède un tatouage noir tribale sur le pectorale gauche. Mon épée est attachée dans mon dos, pointe vers le sol, manche en haut donc.
Aussi loin que je me souvienne, les cheveux rouges sont héréditaires dans ma famille maternel. Je les ai mi-longs et porte un bandeau gris, frontal, pour ne pas qu'ils me tombent dans les yeux. Malgré cela, certaines mèches rebelles viennent obstruer ma vue par moment. En parlant d'yeux, les miens sont d'un vert profond, quasiment hypnotique. Les traits de mon visage sont plutôt fin, marqués, mon nez est aquilin et ma bouche, mince.
Pour mes vêtements, je portes des vêtements ordinaires : jeans bleus foncés, gris, chaussures standards, chemise, la plupart du temps blanche ou T-shirt et pull épousant les formes du corps. Je possède aussi deux chaines en argent que je porte constamment autour du cou et n’enlève a aucun moment, ainsi que trois bagues, d'argent elle-aussi, une sur l'index droit, une autre sur le gauche et la dernière sur le majeur gauche.
- Mais cela, c'était il y a un an... Depuis, il y a quelques changements au niveau corporel. J'ai grandi, atteignant maintenant le mètre 93 et les 82 kilos. Un nouveau tatouage orne maintenant aussi mon épaule droite, en une forme d'aile mécanique. Sa signification? Ma capacité de liberté, à m'élever sans être retenue par une quelconque chaîne ou des règles qui m'empêcherait de vivre à ma manière. Mon épée? Laissé sur place, à MarineFord. Je n'en ai plus l'utilité, pour une raison que je décrirais un peu plus tard. Mon bandeau, je l'ai remplacé par un noir, symbole de deuil de l'ancienne Marine, celle que je voudrais retrouver.
Il était une fois ...
Mon nom est Jake Storm, j'ai 24 ans. Je tiens à le dire tout de suite, cette histoire n'est pas gay tout le temps. Il arrivera des moments de tristesses, de peur, de mort… Tous les événements qui m'ont amenés ou j'en suis et ce que je suis aujourd'hui. Ce n'est qu'une longue suite logique de péripéties ou ma malchance fut accentué et mon mental éprouvé. Mais commençons par le commencement.
Ou suis-je né? Je ne tiens pas à vous le dire. C'est endroit est du passé pour moi et j'espère ne jamais y remettre les pieds. Ce que vous devez savoir, c'est que j'ai vécu d'un petit village paisible d'une centaine d'habitant, tout au plus, dans une famille modeste. Mon père, Horn, était forgeron, et excellait dans le forgeage d'épée plus particulièrement. Ma mère s'occupait de la couture et fabriquait toute sorte de vêtements, qu'elle offrait à ceux qui en avait besoin dans le village. Et j'avais une petite sœur aussi, Katelyn, que tout le monde appelait Katie. Nous avions trois ans de différences et je la protégeais constamment. C'était ma petite sœur chérie. Elle avait commencé à prendre la relève de ma mère, afin que celle-ci puisse se reposer. Mais je vais trop vite, reprenons.
A l’âge de six ans, j'étais connu de tout le village comme le petit livreur. Ma mère ou mon père me demandait de livrer une commande et je m'exécuter. Au début, c'était à grande peine si j'arrivais à ne pas me tromper de maison au moins une fois lors d'une livraison et j'ai bien dû mettre un an avant de ne plus faire d'erreur. Durant cette année, il ne se passa rien d'extraordinaire mais toutes ses courses commencèrent à être des défis de gosses que je devais faire toujours plus rapidement. A l’âge de dix ans, j’essayai de suivre la voie de mon père mais il faut dire que je n'étais pas vraiment adroit de mes deux pieds de devant… Je décidai donc de m’entraîner sur les armes qu'il forgeait et qu'il entreposait dans un hangar, au cas où un visiteur souhaiterait en acheter une. Apres tout, c'est le but d'un forgeron n'est-ce pas?
Revenons-en aux armes. A 12 ans, je savais manipuler toutes les armes légères et intermédiaires que je pouvais et aucune n'avait réellement attiré mon attention. Les armes plus lourdes l'étaient encore trop pour un gringalet comme moi. Je dus encore attendre un an avant de pouvoir y toucher et un an de plus avant de trouver une arme digne de ce nom, l'épée a deux mains. A la fois bourrin et subtil, maniable et fluide, une arme parfaite. Mais j'avais commencé avec des épées à deux mains amoindris en poids. Ce fut à mes 14 ans que je pus réellement manier une véritable épée de lourde. Et c'est aussi à partir de ce moment-là que toutes mes petites aventures commencèrent.
J'allais à mon entrainement dans la forêt qui bordait le village, avec, pour une fois, une spectatrice, ma copine du moment, une mignonne petite brune. Parce que, c'est à cette époque que j'ai commencé à avoir la cote auprès des filles. Mais je ne gardais rarement une copine bien longtemps et j'étais ce que l'on peut appeler, un coureur de jupons en herbes. Mais cela s'écarte de notre histoire. Lauris, c'était son prénom, tenait absolument à me voir m’entraîner et je finis par accepter par pression. De toute manière, je n'avais pas vraiment grand-chose à cacher, c'était surtout pour éviter de taillader tout ce qui m'entourait.
Le temps était magnifique. Pas un seul nuage ne pointait à l'horizon. Tout était parfait pour un entrainement d’après-midi. Épée sur le dos, je marchais au côté de Lauris qui me racontait tout ce qu'elle avait dans la matinée, qu'elle pensait beaucoup à moi, qu'elle espérait que nous deux ça dure longtemps… Bref, je m'étais déconnecté au bout de cinq minutes de blabla et me focalisait sur ce que je pourrais faire aujourd'hui. Je réfléchis pendant un petit moment et finis par me dire qu'une petite choré' ne me ferait pas de mal. J'appelle choré' un enchaînement de divers coups, plus ou moins bien réussi et avec une bonne fluidité.
Je décidai aussi de changer d'endroit d'entrainement, favorisant le centre de la forêt, plutôt que la clairière. J'avais donc plus d'arbre a évité et cela se révélait être une tache plus ardu que je m'imposais. Lauris s'éloigna, me laissant de l'espace afin de manœuvrer sans encombre. Juste avant de commencer, je posai mon front sur le plat de l'épée et ferma les yeux, comme si je prononçais une prière muette. Et ce n'était pas le cas, juste un petit rituel. Et je débutai enfin. Je lui fis d'abord décrire deux cercles vers la gauche, au-dessus de ma tête et d'une seule main, la droite. La pointe racla l'écorce d'un arbre et je me décalai donc. Je la pris a deux mains, sur le doté gauche pointe en arrière et continua. Je fis un coup de taille vers la droite, puis revint avec le même coup sur la gauche et de nouveau un à droite mais cette fois-ci, avec l'élan, je fis un tour sur moi-même. Je le finis en balançant mon épée derrière moi, de la main gauche. Puis je fis passé la lame au-dessus de ma tête, pris le manche a deux mains et frappa le sol de toutes mes forces. Je relevai l'épée avec mes deux mains et envoya la lame dans mon dos. Je continuai l'enchainement en décalant mon pied gauche légèrement du même coté et, en tenant l'épée d'une seule main, la droite, tout en l'emmenant en bas, du même côté. Je la remonta de nouveau au-dessus de ma tête et lui fis décrire un cercle, toujours de la même main avant de la passer à la main gauche et de faire le même mouvement, tout en faisant un tour sur moi-même, en plus, de repasser l'épée a l'autre main, de simuler une taille vers la droite, en arrière, de refaire un mouvement circulaire avec l'arme, de passer une dernière fois l'épée a l'autre main et de finir par sur une taille gauche. Je me stoppai net dans mon élan. Ma lame avait raclé d'innombrables fois sur les troncs d'arbres autour de moi et mon dernier coup était venu se ficher dans le tronc le plus. Haletant, transpirant, je posai mes deux mains sur le manche, pris une grande inspiration et enleva mon épée de l'arbre. Apres une courte pause pour reprendre mon souffle, je cherchai Lauris des yeux. Je ne la vis pas et je pensai qu'elle avait dû se lasser. Je me trompais lourdement. J'allais reprendre mon entrainement quand je l'entendis m'appeler derrière moi. Je me retournai et je la vis tenir un fruit à la forme et aux couleurs étrange…
- Je l'ai trouvé en revenant sur la route, j'avais perdu une de mes deux boucles d'oreilles. Je pensais que cela pouvait t'intéresser.
Assis dans l'herbe, collé l'un contre l'autre, enfin surtout elle que moi, je tenais ce fruit bizarre dans les mains et l'examinais sous tous les angles. Il était d'un jaune/vert maladif, sa peau s'approchait de celle de l'ananas et la forme a une poire trop large. Rien ne semblait montrer le gout et la texture de l'intérieure. Je le soupesais et m'aperçut qu'il pesait plus lourd par rapport aux autres fruits que j'avais pu voir et manger jusqu'à maintenant. Je réfléchis une longue minute sur ce que cela pouvait être pendant que Lauris m'observait, silencieuse, comme… Fascinée. Apres cette minute de réflexion, je me rappelai de quelque chose, j’envoyai le fruit en l'air, le rattrapa et demanda a Lauris:
'' Tu te souviens des histoires que nous a racontés ce voyageur qui est passé au village, il y a 4 ans?
- Celui disait faire partie du gouvernement mondial, blond, yeux bleu, corps magnifique? Juste de physique, pas ses histoires. Pourquoi? Il y avait quelque chose en rapport avec ce fruit? ''
Je soupirai. Des étoiles étaient apparues dans ses yeux au moment où elle a évoqué ce type. Je haussai les épaules. Je me fichais pas mal de cette réaction immature juste sur le physique d'un homme. Trak Ryuketsu… C'était son prénom. Je pris la peine de lui répondre et de lui rafraichir la mémoire.
'' Il y avait effectivement, quelque chose en rapport avec ce fruit. Ce n'est peut-être rien mais je me souviens qu'il avait parlé de fruits portant le nom de Fruit du Démon, fruit démoniaque, conférant à celui qui le mange un pouvoir en échange du fait qu'il ne puisse plus nager. Il se vantait aussi d'en avoir mangé un. Mais il ne nous a jamais montré quel pouvoir il possédait.
- Et tu crois que ce fruit est l'un de ces Fruit du Démon? Rigola légèrement Lauris.
- Et pourquoi pas? Tout peut arriver, répliquais-je le plus sérieux du monde.
- Alors qu'est-ce que tu attends pour le manger, peut-être que tu vas devenir l'homme plus fort du monde, ironisa la jeune fille.''
Et je mordis dedans. L'intérieur ressemblait a du jus de cerise, la couleur de la cerise mais le gout… Il était d'un amère que je ne pus m'empêcher de tirer une grimace de dégout. L'ayant vu, Lauris se moqua de moi. Lui lançant un regard noir, j’entrepris de finir le fruit. Cela fait, je levai les deux mains au soleil, les examinant et fit de même après sur le corps. Rien n'avait changé. Ma mine se fit sombre avant d'être déçu… Ma copine rigola encore plus en le voyant et commenta:
- Au final, tu t'es sans doute trompé.
Au plus profond de moi, je n'espérais pas…
Je quittai Lauris une semaine plus tard, la trouvant trop collante. Mes pouvoirs finirent par se réveiller, un mois après dans des circonstances peu exceptionnelles et donc sans intérêt quelconque à en parler ici… Passons plutôt à la deuxième étape majeure de ma vie.
3 ans se sont écoulés. Depuis, j'ai appris à maitriser mes pouvoirs pleinement. Le Fruit de la Douleur… J'ai dû me forger un mental d'acier afin d'utiliser une puissance conséquente. Ma copine du moment… Cela faisait maintenant un an que j'étais avec elle et je comptais bien aller beaucoup plus loin. Rousse, des yeux bleus, une beauté rare, je ne pouvais pas la laisser. Elle, je l’ai vraiment aimé. Son prénom? Bande de curieux va! Elle s'appelait… Je… Je ne préfère pas me souvenir… Cela fait partit des douloureux souvenirs de mon passé… Vous voulez que je vous raconte? Alors écoutez bien, je ne le raconterais pas deux fois.
C'était la semaine précédant mes 18 ans… Je ne sais plus vraiment quel jour de la semaine et je ne tiens pas à m'en rappeler. Il y avait eu quelques alertes de pirates à proximité de notre ile, mais rien de vraiment dangereux. Du moins, c'est ce que l'on pensait. En tout cas, nous ne pensions pas qu'il s'aventurerait aussi loin dans les terres. Et c'est ce qui arriva… Nous avons totalement été pris au dépourvu mais le plus touché, reste moi… Pourquoi? Tout simplement, parce que c'est moi qui est découvert le village à feu et à sang. Cette vision d'horreur reste gravée dans ma mémoire et ne partira sans doute jamais.
Enfaite, je soupçonnais une fête surprise pour mon anniversaire. Cela ce consolida quand mon père me demanda d'aller m'entrainer pendant toute la journée, chose extraordinaire puisqu'il ne m'avait jamais demandé cela auparavant. Enfin bref, je haussai les épaules et demanda à ma dulcinée si elle voulait m'accompagner. Elle me dit que non, elle devait aider ma mère et ma sœur à faire quelques taches a la maison. Bon… Apparemment, une coalition a été montée à mon insu, mais je jouai le jeu. Je récupéra donc mon épée a deux mains dans le râtelier de mon père et partit dans la forêt.
Au fil des années, je m'étais aventuré de plus en plus loin dans la forêt. Aujourd'hui, je marchai encore plus que d'habitude. Deux heures s'écoulèrent et j’arrivai en face de l'océan. C'était la deuxième fois que je le voyais et sa beauté me coupa momentanément le souffle. Une brise vint caresser mes cheveux. L'air marin emplit mes poumons. Je me sentais bien, je n'avais pas envie de soulever mon épée. Je m'assis en tailleur, ferma les yeux et prit une profonde inspiration. Je ne bougeai pas pendant… Aucune idée… Le temps semblait s'être arrêter au moment je m'étais assis. Quand je rouvris les yeux, le crépuscule commençait à tomber. Je me levai et me dégourdit les jambes. Je regardai de nouveau l'océan et j'ai eu comme… Une déchirure au plus profond de moi-même. Mon cœur semblait se flétrir sans raison apparente. Je portai une main à ma poitrine. Je regardai de nouveau la gigantesque étendue d'eau quand je le vis. Un bateau de pirate. La peur me prit au ventre et l'adrénaline fit place à la déchirure. Je me retournai et je vis de la fumée s'élever à l'horizon.
Cela faisait une heure que je courrais, comme un fou fuyant la mort, en direction du village. Mes pensées se chamboulaient dans mon esprit. J'espérais que cela était une fausse alerte. Pourtant, plus je m'approchais de mon lieu de vie, plus mes espoirs se réduisaient. Et quand j’arrivai à l'entrée de celui-ci, je me laissai tomber à genoux. Tout était en feu. Il n'y avait rien que je pouvais sauver en construction. Mais le pire, reste les cadavres éparpillés par-ci par la a travers le village. Je fis pression sur mon corps pour me relever. Je déambulai dans le village en flamme, tel un fantôme. Je m’approchai de ma maison et je vis… Ma mère et ma sœur avait été éventrées… Leurs yeux vides ne reflétaient plus rien et leurs visages s'étaient figés sur une dernière expression de terreur. Les larmes se mirent à rouler sur mes joues. Je voulais crier mais rien ne sortais. Tout restait bloqué dans ma gorge. Et c'était le mieux. Sans cela, je n'aurais pas pu entendre mon père m'appeler. Il se trouvait que les pirates l'avaient laissé pour mort devant son atelier. Sa voix était faible, comme un murmure. Je ne sais pas comment j'ai pu l'entendre à travers ce chaos. Le grésillement des flammes, les maisons qui s'effondrent… Pourtant, je l'avais entendu.
A son chevet, je ne pouvais rien faire. Mes larmes tombaient sur son corps en lambeaux. Il y avait du sang partout, son visage était zébré d'entailles longue et profonde. Sa main droite tenait encore le marteau de guerre avec lequel il s'était battu. Celui-ci était recouvert de sang, il avait énormément servi pour que mon père ce défende apparemment. Reportant mon attention sur les blessures de celui-ci, je portai ma main droite à son visage. Il me stoppa dans geste. Je vis son regard, il ne voulait pas que je l'aide. Cela devait être ses dernières forces qu'il rassemblait pour moi. Il réussit à me murmurer deux choses : La première, il me demandait de ne pas faire de choses stupides, ne pas essayer de me venger seul et la deuxième, que si je voulais réellement me venger, mon cadeau d'anniversaire se trouvait dans l'atelier, sous la bâche blanche. Et il mourut, dans mes mains… Le dernier cadavre que je trouvai fut celui de mon amour. Je passai une journée entière a tous les pleurés. Sur le cadavre de ma chérie, je récupérai un bracelet que je lui avais forgé, rare création que j'ai réussi à concevoir… Larmes aux yeux, nouvelle épée sur l'épaule, tenu de la main droite, bracelet dans la main gauche, je me détournai de mon ancienne vie et promis de me venger.
Une semaine après, mon caractère avait déjà bien changé. L'ancien Jake n'était plus mais celui d'aujourd'hui n'est pas arrivé pour autant. Il s'agissait à ce moment-là d'un Jake froid et glacé comme la plus sombre des glaces. Cette semaine-là, je suis allé me faire recruter dans la Marine. Je n'étais qu'une recrue parmi tant d'autres. Pourtant, ma rage de vaincre, de vengeance et de destruction, couplé à la puissance de mon Fruit du Démon, me permit de passer Colonel dans ma vingtième année de vie. Pendant ses deux, mon caractère muta encore en quelque chose de… Bizarre. Une joie de vivre associé à une destruction sans borne. Ma fureur ne se portait que contre les pirates dont j'estimais qu'ils étaient du même genre que ceux qui avaient ternis mon adolescence…
Aujourd'hui, jour de mes 23 ans. Je viens à peine de passer Vice-Amiral, suite à une mission périlleuse et à la réussite de la capture d'un grand groupe de pirates. Je n'ai jamais remis les pieds chez moi mais je garde une très grande nostalgie en moi. Je suis Jake, de la défunte famille Storm, Vice-Amiral de la Marine, je suis ici pour changer la face sanguinaire de ce monde…
Derrière l'écran 8D
Prénom/Pseudo : Eliott
Age: 18 piges
Comment as-tu trouvé le forum? Je suis ici depuis la V1
Et comment le trouves-tu? Parfait
Codes du règlement:
Code créé par Umi sur Epicode.Ne pas retirez.
Dernière édition par Jake Storm le Dim 30 Juin - 12:34, édité 15 fois |
| | | Syu Anri Navigateur
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| Sujet: Re: Zzz... Zzz... Hum??? Ven 3 Fév - 8:40 | |
| Merci de finir ta présentation au plus vite. |
| | | Jake Storm Amiral
Messages : 185 Date d'inscription : 22/01/2012 Age : 30
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| Sujet: Re: Zzz... Zzz... Hum??? Dim 5 Fév - 5:42 | |
| Désolé pour l'attente ^^' Elle est terminée =) |
| | | Syu Anri Navigateur
Messages : 532 Date d'inscription : 09/11/2011
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| Sujet: Re: Zzz... Zzz... Hum??? Sam 11 Fév - 1:14 | |
| Me voilà ! Désolée pour l'attente. Alors les descriptions sont complètes, et j'ai particulièrement apprécié l'histoire qui explique très bien tout ce qui a pu arrivé à ton personnage. On voit que tu l'as déjà bien cerné donc c'est encore mieux à la lecture. Nous voilà à présent au test RP. Tu auras un minimum de 40 lignes dues à ton grade et à ton fruit du démon. J'ai décidé pour toi un sujet simple mais avec une contrainte citée à la fin pour voir comment tu peux te débrouiller. Histoire de te faire un petit objectif. Et enfin, le sujet : - Citation :
- Te voilà parti en mission pour arrêter un groupe de pirates qui fait pression sur une île. Explique simplement comment tu rassures les villageois sur le succès de ta mission tout d'abord et comment tu incites les pirates à partir.
Pour voir comment se débrouille ton personnage sans son épée, évite les bains de sang en te concentrant sur l'aspect psychologique de cette mission. Si vraiment tu n'arrives pas à faire sans combats, tu peux toujours en faire, mais dans ce cas-là tu auras un rab de 15 lignes à faire, ce qui ne sera pas un problème je suppose vu comment tu décris précisément tes combats. Je te conseille pour ce test de plus te pencher sur les dialogues, pour montrer vraiment comment se débrouille ton personnage en parlote, sur le combat on a pu avoir une démonstration dans ton histoire avec ton entrainement. Bonne chance ! |
| | | Jake Storm Amiral
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| Sujet: Re: Zzz... Zzz... Hum??? Jeu 16 Fév - 8:13 | |
| West Blue… Avoir été envoyé en mission dans cette endroit m'arrange parfaitement. Etre a l'opposée du globe de cette endroit, je ne pouvais demandé mieux. Plus je m'éloignais de mes souvenirs, mieux je me sentais. Mais j'y retournerais un jour, je le sais… J'esperes que ce jour sera dans mes derniers souffles. Pour en revenir a l'instant présent, je me trouvais actuellement sur l'avant d'un des navires de la Marine, prété pour l'occasion. Il s'agit de ma premiere misson en tant que Vice-Amiral et je compte bien la réussir avec brio. Sur le navire, se trouve en ma compagnie, un bataillon de Marine d'une dizaine d'homme. Au cours de mon ascension, j'ai croisé et apprécié quelques soldats qui, aujourd'hui, me suivent quasiment dans toutes mes missons. Mon bras-droit, si je peux appelé cela comme sa vu que je suis Vice-Amiral, se trouve actuellement a mes cotés. Il se nomme Rick et me seconde avec une prestance et un professionalisme sans pareil. Je ne pense pas pouvoir m'en séparer maintenant, je serais désemparé. Ha et une derniere chose, les grades ne sont pas de mises entre nous. - Il y a des gars qui se demandent ou est-ce qu'on va et ce que l'on va faire, Jake. Tu pourrais nous en dire un peu plus?La question de Rick me prit un peu au dépourvu mais était logique. Mon équipe et moi étions partis un peu rapidement sur des ordres de la Marine mais d'un expéditaire inconnu. Enfin bref, nous avions du embarqué depuis MarineFord en plein milieu de la nuit. La moitié de mes gars étaient saoul et l'autre moitié, au lit avec leurs femmes. Enfin mes gars… Il y avait une femme dans le lot mais elle faisait partie des saoul. Je soupira d'aise. Pourquoi cette mission était pour ma pomme? Un test? Aucune idée, en tout cas, je dois une explication a mon équipage. Tous étaient afférés, Rick leur transmettra. Je regarda devant moi, un sourire au levre. - On va sur une petite ile ou des pirates font pression sur le village. Le haut-commandement m'a assigné a cette mission donc vous avez dut suivre le mouvement. Je n'ai pas plus d'information que cela, nous verrons bien sur place.Me penchant au bastinguage, je commencais a appercevoir notre destination. Dans un souffle, je donna mes ordres. - Dis a tout le monde de doubler la cadence et de se tenir pret, nous arriverons en fin de matinée. Ha et appelle moi Wojek.Rick inclina la tete et partit. Quelques minutes apres, Wojek me rejoignit et prit place a ma droite. Cette homme est mon second en matiere de tactique et stratégie. Je me concerte toujours avec lui avant de passer a l'action. Lui adressant un sourire, je débuta ce que j'avais a lui dire. - Il faudra d'abord rassurer les villageois et prendre un maximum d'informations sur les pirates qui occupent l'ile. Apres cela nous aviserons. Nous parlerons si nous pouvons et nous nous battrons s'ils ne nous laissent pas le choix. Qu'est-ce que tu en penses, mon ami?Wojek acquissa. Il ne parlait que quand il devait dire propos pertinents. Il restait silencieux la plupart du temps mais cela ne l'empechait pas de se faire apprécier par les autres. D'ailleurs les autres, qui sont-ils. Vous connaissez Rick, mon second, il se bat avec deux lames recourbés qu'il accroche a ses bras ; Wojek, tacticien, est un adepte de la destruction d'armes et d'équipements, de désarments et de manipulation de toutes armes qu'il soit, il n'a jamais d'arme fixe sur lui ; Agrus, combattant hors paire manipulant un gigantesque marteau-hache (moitié-moitié) ; Mélinda, la seule femme a bord, qui est tres belle d'ailleurs, assassine reconverti dans la Marine, elle vous charmera avant de vous planter une de ses deux lames rétractables, au dessus de son poignet de chaque mains ; Aryun, cuistot a ses heures perdues, le teint blafard, il manquerait plus que les dents pointues et il serait un véritable vampire, il utilise une faux pour faucher les ames en peine… Nan je déconne! Mais presque… Viens ensuite Jigen, mais qu'on surnomme la guepe tellement il agace en combat avec ces deux gunblades, armes fait pour lui ; Blitz, pillonnier et artilleur de l'équipage, se trimbalant toujours avec une ribambelle d'arme a feu ; Ryz, médecin alliant vitesse et dextérité avec son nunchaku ; Egirion, navigateur et maniant une double lame ; et on termine avec Nartr, technicien et ingénieur de génie, ayant un baton en arme. Oui, original je sais.
Le temps défilait rapidement, tout le monde s'affairait, et moi-meme, je mis la main a la pate afin d'arriver le plus rapidement. Une heure passa encore et nous arrivames enfin…
Le débarquement se fit sans encombre et nous cachames tant bien que mal le navire, afin d'éviter un quelconque vol. Je voulais laisser un de mes compagnons dessus mais je préferais les avoir tous avec moi au cas ou. Nous nous mimes en route et atteignirent le village en quelques minutes. Les villageois ne semblaient pas nous attendre et notre arrivée ne passa donc pas innapercue. Les commentaires allerent de bon train et tous se demandaient ce que nous faisions la. Rick instaura le silence et je pus parler pour que tout le monde puisse nous entendre. - Je me nomme Jake Storm, je suis Vice-Amiral dans la Marine, on nous a envoyé ici afin de mettre un terme a une oppression de pirates sur votre village.- Comment avez-vous pu le savoir? Nous n'avons jamais rien demandé, lanca une voix dans l'assistance. - Repartez d'ou vous venez, vous n'allez faire qu'attirer encore plus d'ennui ici, cria une autre! Je ne savais plus vraiment où me mettre. Leurs réactions étaient pour le moins... Etrange. Je ne voyais pas la faute que l'on avait commise. Le brouhaha continuel avait repris et je n'arrivais plus a discerner toutes les voix qui nous parvenaient. Rick essaya de réinstaurer le silence mais cela ne fit qu'empirer. Je pensais à me passer d'informations et aller directement à l'encontre des pirates quand un homme fendit la foule et se plaça face à eux, nous séparant. Incrédules, les villageois commencèrent a se taire progressivement. L'homme en question prit la parole, faisant taire les derniers murmures. - C'est moi qui est demandé à la Marine d'intervenir. Il y en avait assez de cette oppression! Je ne pouvais plus supporter tous ses tribus à payer, ses raids sur nos terres, meurtres qu'ils occasionnent par le plaisir!Et ce fut une cohue pas possible qui se produisit. Agrus dut s'interposer pour ne pas que l'homme subisse la colère de la foule. Il semblait y avoir un gros problème. Je jeta un bref coup d'oeil à Wojek et il me le rendit. Apparament, le Q.G. ne nous avait pas fournit toutes les informations nécessaires à la réussite de la mission. Pire que cela, le village, dans sa globalité, ne veut pas de notre aide. Donc nous allons galérer à mort... Je ne savais pas comment rétablir l'ordre. Oui j'étais un Marine, mais je n'allais pas utiliser la force pour stopper des villageois sans défense. Et je n'autoriserais pas mes compagnons a le faire. Donc un seul moyen. Je me passa rapidement dans les rangs de mes camarades, soufflant un ordre. Ils me regarderent d'abord un peu surpris puis ils comprirent. Je me placa en bout de ligne et fit un décompte. 3… 2… 1… - SILENCE!!!!Le ton impérieux de toutes nos voix réunis mit fin a toute l'agitation. Néanmoins, quelques murmures désaprobateurs et grognements se firent entendre. Agrus se détendit. Oui, il était d'une force colossale, mais ce n'est pas pour autant qu'il aurait réussi a contenir cette masse de gens tres longtemps. De plus, il semblait s'impatienter. Tous les regards étaient maintenant tournés vers moi, étant donné que je suis le seul a m'etre présenté. La situation était cocace. On m'avait fait une surprise ou l'on avait rendu la mission plus difficile qu'elle ne paraissait. Je partis sur un rire cristalin et entrainant. J'adorais ce genre de situation. Je pouvais mettre a profit tous ce que j'avais appris dans ma misérable existence. Mon rire eut un effet de surprise sur les villageois et mes compagnons, habitués, sourirent. Il dura une longue minute qui sembla apaiser tout le monde. Quand je finis de rigoler, je lanca un regard circulaire avant de dire, d'une voix douce: - Apparament, nous avons mal été informé de la situation. Mes compagnons et moi-meme sommes venues sur ordre d'un Amiral directement. Mais sans doute, a t'il recu l'ordre d'encore plus haut de ne pas tout me révéler… Il y a sans doute eu des déclencheurs pour que l'un d'entre vous en vienne a nous contacter, n'est-ce pas. Je me souviens que, dans la mission qui m'a été attribué, il a été question d'une année de pression. Alors, je présume que quelque chose a changé apres cette année pour que vous demandiez notre aide.Au fur et a mesure que je prononcais ce petit discours, je fis les 100 pas devant l'assistance qui me fixais avec toute son attention. A chaque regard que je croisais, celui-ci fuyait, regardant inexorablement vers le sol. Quand je finis de parler, je pus enfin interpréter ce que j'avais vu au fond de leurs yeux. Malgré leurs airs de coleres et d'indignation, ils avaient peur… Peur de perdre des etre chers. Cela ne pouvais donc etre que… - Des otages… Ils ont des otages… Fit une voix dépité derriere moi.Il s'agissait de l'homme qui nous avait prévenu. Son air désolé et triste me montra qu'il avait énormément pris sur lui pour nous appeller. Et en meme… Qu'un des otages devait etre une personne proche de lui… Tres proche. Je ne fis pas part de mes conclusions a voix haute, tous avaient leurs histoire et je les respecte. En croisant le regard de l'homme, je lui fis comprendre qu'il pouvait continuer sur sa lancée et que rien n'allais se passer. - Il y a un mois, ils sont venus… Cette fois-ci, il n'y avait eu aucune demande de tribut, pas de raids... Il y a eu violence, tortures, morts…Des larmes commencerent a rouler sur ses joues. Ainsi, j'avais vu juste… Il les essuya d'un geste rapide. - Mon pere s'est opposé… Il ne voulait pas qu'ils emmenent ma soeur, voyez-vous… Et ils l'ont tués… Je ne le pardonnerais jamais. C'est pour cela que je me suis adressé a la Marine. Je veux que ces pirates payent pour leurs crimes! Et j'esperes que vous allez faire justice sur cette ile, Vice-Amiral!Une lueur de vengeance et un flamboiement de renouveau s'étaient rallumés dans ces yeux. Quand je me retourna, je vis exactement le meme regard une centaine qui me regardait. Tous avais perdus quelque chose a cause de ces pirates. Tous voulaient se venger. Et tous leurs espoirs se reposaient sur moi. Un trac, une pression et en meme temps une force et une exaltation se réveilla en moi. J'étais le bras droit de leurs reves, de leurs vengeances. Tous ne voulaient qu'une seule chose : la mort de ces pirates. Pourtant… J'espérais ne tuer personne, meme si cela me semblait impossible… - Je ferais tout ce qui est mon pouvoir afin de vous ramener votre familles, vos amies, vos camarades en vies, prononcais-je. Et cela meme si mes compagnons et moi-meme devons y laisser la vie.Ce n'était que de simple mots formant une simple phrase. Mais rien que cela le rendit un semblant de sourire et ils me crurent tous. Tous se passa alors tres vite, chacun des habitants voulaient me donner quelque chose pour le voyage. Nombreux étaient les guides qui voulaient me mener au campement des pirates. Je choisis l'homme qui nous avait alertés. Ensuite, je laissa sur place trois de mes compagnons, pour assurer la protection du village, au cas ou il y aurait un raid pendant notre absence, Nartr, Ryz et Aryun. Mes seuls ordres furent de protéger le village et ses habitants. Je comptais sur Rys pour soigner les blessés et sur les deux autres pour aider comme ils pouvaient les villageois. Quand moi, je n'eu pas a dire a notre homme, qui disait s'appeller Oril, de passer devant, il le fit de lui meme. Mes compagnons me suivirent et nous entameres le chemin vers la deuxieme partie de ma mission…
Oril nous décrivit brievement a quoi ressemblait le camp des pirates. Il se trouvait sur une hauteur, de celle-ci, on pouvait voir aux alentours toutes les routes qui permettent d'y accéder. Nous allons donc nous faire repérer rapidement. Il ne sait pas de combien se compose l'équipage mais il nous a dit qu'il n'était pas moins d'une vingtaine et que le capitaine n'avait jamais pris part aux raids ou aux meurtres. Seuls ses hommes de mains s'occupaient de ses choses. Je réfléchissais a tout ce que disais cette homme. Cela ne ressemblait en rien a l'attitude de pirates mais plutot a celle de bandits. Des pirates, cela parcourt le monde a la recherche des trésors. Cela ne reste en aucun cas sur une petit ile miteuse afin d'orchestrer des raids. C'était… Etrange. Apres tout, pourquoi pas… Mais cela reste a tirer au clair.
Nous marchames pendant une bonne heure avant de pouvoir apercevoir les quelques tentes du campement. Nous ralentirent la cadence et j'envoya Mélinda en éclaireuse. Avec ces talents d'assassine, elle excelle aussi dans la reconnaissance du terrain. Il faut bien. Le soleil se couchait et le crépuscule commencait a pointer le bout de son nez. Je décida que l'on s'arreterais et que nous monterons un campement. Mes camarades commencerent a s'affairer et Oril… Ba il protesta. Il voulait impérativement que nous menions a bien notre mission ce soir la et je dus le calmer pour ne pas qu'il ameute les pirates. Je lui expliqua que je n'avais pas l'intention de les affronter, sauf s'ils ne me laisseraient pas le choix et que rencontrer des pirates de nuit, cela ne se faisait pas. Il grommela et partit dans son coin, s'éloignant de notre contingeant de Marines. Je soupira et attendit le retour de Mélinda pour écouter ce qu'elle avait appris.
La nuit était tombée quand celle-ci revint. Elle avait toujours eu pour habitude de se déplacer silencieusement et prenait un malin plaisir a faire peur certains d'entre nous et, en particulié, Jigen. Et cette fois-ci, cela ne manqua. Celui-ci se retint de sursauter et jeta un regard noir a notre assassine. Tout le monde pouffa légerement et les regards noirs de Jigen fusserent dans tous les sens. Puis, la jeune femme s'approcha de moi et m'expliqua a voix basse ce qu'elle avait vu. Son timbre de voix a la fois était doux et mielleux. - L'équipage compte exactement 26 membres, sans le capitaine. Su celui-ci, la seul chose que je sais, c'est qu'il est vieux. Il doit etre de l'époque de Gold Roger et de Barbe Blanche. Je n'ai pas pu l'apercevoir, néanmoins, son vice-capitaine est sensiblement de la meme époque. Il garde l'entrée de son chef. Apres, tout l'équipage vaque a des occupations personnelles, il y a des jeux de ci, de la, mais rien de vraiment exceptionnelle. Tous ont pour arme un sabre et un pistolet. Sauf pour le second, il a une épée batarde ainsi qu'un bouclier, a la mode des temps anciens quoi. En ce qui concerne les otages, ils n'ont pas l'air trop mal en point. Ils se trouvent dehors, juste a coté de la tente du capitaine. Voila, ma part de boulot est faite, je te passe la releve.Cette derniere phrase me fit sourir. J'adorais les petites piques de Mélinda, elle me faisait souvent rire. J'avais toujours eu un faible pour cette jeune femme. Malgré le fait qu'elle soit assassine et parfois froide comme le marbre, elle n'en reste pas moins une femme exquise par son intelligence et sa beauté. Une perle rare en soit. Mais je n'ai jamais eu le cran de lui avouer. Oui, le jeune homme sans gene avait laisser place un homme timide et peu sur de lui. Enfin… Niveau personne j'entends. Mais la n'est pas notre mission revenons en donc a notre histoire. J'envoya tout le monde se coucher et Wojek prit le premier tour de garde. Je regarda en direction de nos cibles puis m'emmitoufla dans ma cape de Vice-Amiral avant de sombrer dans l'inconscience d'un sommeil lourd et dénué de reve…
Je me réveilla le premier, a l'aube. La tete un peu dans le brouillard, je tenta de repérer qui avait pris son tour de garde. Il s'agissait de Mélinda… Ou bien je la rejoignais, ou je restais la encore a attendre que le temps passe… … … Je me leva finalement et essaya de ne pas faire de bruit en m'approchant d'elle. Ce que j'avais ouoblié l'espace d'un court instant, c'est qu'il agissait d'une assassine surentrainé. Avant meme que je m'en rende compte, elle s'était retournée, levée et avait mis une de ses lames sous ma gorge. J'ai vraiment cru qu'elle allait me la trancher. Mais elle me reconnu au dernier moment, heureusement pour moi d'ailleurs. Elle eut alors une réaction que je n'aurais jamais imaginé voir sur son visage. Elle rougit. Cela dura une legere seconde mais cela me laissa largement le temps de l'apercevoir. Elle bredouilla une excuse, retira sa lame et dégagea une meche de cheveux derriere son oreille. Puis elle retourna s'asseoir. Je regarda autour de moi. Tout le monde dormait et ils avaient encore le droit a un peu de temps de sommeil. J'alla donc rejoindre ma camarade et m'assis a coté d'elle. Je regardais au loin, perdu dans mes pensées quand Mélinda m'extirpa de celles-ci. - Je présume que tu as un beau discours pour récupérer les otages et nous tirer de la sans encombre? Si tu as besoin de quelques petits meurtres discretos, tu sais que je suis la.Elle me fit sourire. Elle était comme cela. Une vrai sournoise, roublarde. Et en meme temps… C'était son charme. Je plongea mon regard dans ses yeux bleues océans et mon sourire s'accentua légerement. Elle était vraiment magnifique. - Je sais que si tu le voulais, tu pourrais tous les tuer sans qu'aucun ne sans rende compte. Mais pour cette mission, je n'ai pas envie d'un bain de sang inutile. Je prefere… Parlementer, vois-tu? On ne sait jamais, il pourrait peut-etre se repentir.Mélinda se mit a rire. Son rire était symphonique, envoutant… Tout d'elle donnerait a un homme l'envie de la prendre juste pour un soir… Pour les plus aventureux, avoir une aventure plus longue avec elle releverait d'un défi véritable. Son rire dura une dizaine de secondes et elle déposa un baiser sur mes levres. Quand elle les retira, elle me tapota la joue et dit, un sourire en coin. - Cette naiveté et une telle innocence qui a en toi m'ont toujours plu. Tu crois réellement que des pirates qui organisent des crimes et des raids se repentiront sans rien demander? Cela se saurait. La plupart, pour ne pas dire quasiment tous, combattent pour leurs ''idéaux'' parfois fondé sur la brusquerie et la violence. Certaines rencontres peuvent tres bien se passer entre Marines et Pirates, mais, la plupart du temps, il y a toujours guerre et sang…Le sourire béat que je devais avoir avant qu'elle ne parle s'effaca progressivement au fil de ses paroles. La justesse de ses mots remémora en moi de nombreux souvenirs. Oui je savais déja cela, mais l'entendre d'une bouche autre que celle de mon esprit… De la douleur me fit remonter des souvenirs… De la naiveté et de l'innocence… C'est pour ne pas souffrir que celle-ci est un apparu. Un bouclier sentimal tres puissant d'ailleurs. Enfin bref… Je regarda de nouveau l'horizon, la mine plus sombre, ce qui était inhabituelle chez moi. La jeune femme le remarqua mais ne fit pas de remarque. Je n'avais pas réellement parlé de mon passé aux autres mais tous savaient qu'il était sombre et dur… Je finis par me relever. - Il est l'heure de se remettre en route de terminer cette mission, j'ai hate de rentrer. Va réveiller les autres Mélinda, s'il te plait.Celle-ci se leva, s'inclina légerement et partit mettre mes ordres a éxécution. Les grognements et les quelques coups donnés que j'entendis dans mon dos me remonterent le moral mais des cris et un paysage sanglant persistaient toujours dans ma mémoire…
Quand tout le monde fut pret, environ une heure et demi apres que j'ai donné mon ordre, nous pumes nous remettre en marche. Cette fois-ci, Oril resta a l'arriere avec Jigen. Je n'avais plus besoin lui, j'avais fait une reconnaissance pendant que tout le monde se préparait. Nous mimes une vingtaines de minutes avant d'atteindre notre cible. Quand nous arrivames quasiment a ces portes, je demanda a notre petite guepe de ramener Oril. Evidement, ce dernier protesta mais je lui somma de m'écouter en invoquant la raison d'une meilleure réussite de mission s'il ne trainait pas dans nos pattes. En meme temps, c'était assez véridique. Je ne voulais pas d'un villageois assoiffé de vengeance et capable de faire une connerie a tout moment. Quand les deux hommes se furent suffisament éloignés, je fis un signe de tete et nous penetrames dans le camp…
Enfin… Pour pénétrer, nous avons dus passer les deux gardes. Assez facilement, d'ailleurs. Quand j'ai parlé de discuter avec le capitaine de cette équipage, le premier a ricané et le deuxieme a haussé les épaules, un sourire mesquin aux levres. Ils nous firent signes et nous avons avancé a travers les tentes qui se souleverent au fur et a mesure que nous traversions. Arrivé devant la tente du chef, nos deux guides nous laisserent et rejoignirent la masse qui nous encerclaient totalement. Je ne pus voir les otages a cause de celle-ci. Le vice-capitaine, assis devant la tente du chef, avait les yeux fermés et ne semblaient pas etre conscient de notre presence. C'est pour cela que l'un des hommes de l'équipage cria. - Hey Cap'tain, y a la Marine qu'est la!Suivit d'un rire général. J'essaya de repérer rapidement celui qui avait crié cela quand un coup de vent me frola et passa entre mes compagnons. Quand je me retourna, le Vice-Capitaine n'était plus la. Je regarda derriere moi et je le vis tenant, apparament, le criard a la gorge, le soulevant littéralement du sol d'un seul bras. Les hommes, qui étaient proches de lui, étaient maintenant soit a terre, soit a distance respectable du vieil homme. Et c'est d'une voix emprunt d'une puissance et d'un rescpect immense qu'il jeta a la tete de sa victime. - On ne dérange pas le capitaine pour si peu, mon gars. Tu crois que la Marine est la pour quelle raison? Pas pour prendre une tasse de thé avec le boss, en tout cas. Ils sont la pour l'emmené et pour le juger. Alors mesure tes paroles.J'en avais un peur marre d'etre spectateur alors je planta mon épée au sol et j'alla en direction de l'embrouille. Arrivé au niveau du vice-capitaine, je posa la main droite sur son épaule gauche. - Si nous le voulions, on pouvais pénétrer en force dans votre campement mais nous l'avons pas fait. Les raisons? La premiere, tout simplement parce que vous avez des otages et qu'ils auraient été dangereux d'utiliser cette méthode si nous tenions un tant soit peu a leurs vies. La deuxieme raison, elle va vous paraitre un peu stupide mais sans est une vraie, est que j'ai pas envie de me battre pour le moment. Peut-etre plus tard, mais dans l'immédiat, je prefere discuter.Il me sembla que cela le calma. Il posa l'homme qui se frotta le cou et s'éloigna rapidement du vice-capitaine. Avec une vitesse fulgurante, ce dernier se retourna vers moi et tenta de me décocher un direct du droit. Je fis en arriere et avec la meme vitesse, je présenta ma paume gauche en blocage. Le coup qu'il avait balancé créa une onde qui me fouetta le visage quand elle frappa ma paume. Il avait une grande puissance dans les membres encore. Le vieil homme me regarda et sourit. - De bon réflexes pour un jeunot.Je souris a mon tour et lui rétorqua: - Une belle force pour un vieillard.Il sourit aussi et dégagea son poing de ma main. Autour de nous, l'équipage ne pipait mot mais nous regardait en espérait que tout partirait en baston afin de pouvoir se battre. Je sentais leurs envies de meurtre jusque dans mes chaussettes. Le vice-capitaine me fit signe de le suivre et c'est ce que je fis. Quand il entra dans la tente du capitaine, il réitéra son invitation. Quand les autres firent mines de venir apres moi, je les stoppa d'un regard que je fis passer ensuite sur les otages puis sur l'équipage autour de nous et ils comprirent. J'hocha la tete et rentra a l'intérieur.
Celle-ci n'était pas vraiment décorer et ne comportait qu'un lit, une table et deux chaises, tout de simple fracture. Le capitaine se trouvait sur une chaise, entrain d'étudier un quelconque manuscrit. Le vice-capitaine s'inclina légerement en guise de salut mais l'autre ne l'apercut pas ou du moins, je ne le vis pas broncher. Son second parla alors. - Verak, mon vieil ami, la Marine est arrivée. Je t'amene devant toi le plus haut gradé du contingent détaché pour leur mission. Il s'agit d'un Vice-Amiral. Il n'est pas la pour se battre apparament. Il semble qu'il veuille s'entretenir avec toi. Sur ces derniers mots, le dénommé Verak releva la tete et je pus discerner de la surprise quand il me vit. Il fit un signe imperceptible envers son ami et celui sortit, nous laissant ainsi en tete a tete. Le capitaine finit par lacher son parchemin et se lever. Il s'avanca vers moi. Il me détailla sous toutes mes coutures et je pris la peine d'en faire de meme. Il était plus grand que moi, frolant les deux metres sans doute. Il avait des yeux sombres et ses cheveux blancs allaient parfaitement avec ses traits durs et sérieux. On voyait a sa stature qu'il avait combattu pendant un certain pour acquérir un tel respect. On le sentait. Sa puissance était grande et son corps la dégageait d'une maniere phenoménale. Il pourrait tres bien etre mon pere ou mon grand pere. Cela dépendait de comment on le prenait. Quand je regarda son visage, je pus y voir une expression a la fois de tristesse et de fatigue. Il s'approcha de moi et se mit a parler, d'une voix grave et sombre, qui témoignait encore plus de son respect. - Comment t'appelles-tu, jeune homme?Je plongea mon regard dans le sien, me tint droit et j'esseyais de ne pas balbutier face a une telle masse. - Jake Storm, monsieur. Comme vous avez du l'entendre, je suis Vice-Amiral.Mon attitude sembla réchauffer le vieil homme qui sourit légerement avant de mettre une main sur mon épaule et me proposer de m'asseoir en m'emmenant a la deuxieme chaise. Je m'assis et il fit de meme. - Tu peux te détendre Jake, je sens ta tension jusqu'ici. Si j'avais voulu t'affronter, je l'aurais fais au moment ou tu as pénétré dans la tente. Et appelle moi Verak, si tu as eu le cran de venir me parler au lieu de combattre, autant que chacun soit mis a égalité.C'est vrai que j'étais un peu tendu. Je roula donc un peu des épaules histoire de me détendre et expira un bon coup. Je me sentis un peu mieux apres et cela redonna un plus le sourire a Verak. Je ne savais pas trop pourquoi cela lui faisais plaisir mais cela ne me dérangeait pas. Je refis un tour du regard quand j'apercus un éclair métallique derriere le capitaine. En esseyant de mieux voir de quoi il s'agissait, le vieil homme aggripa le mancha et tira l'arme vers moi. Il s'agissait d'un magnifique cimeterre dont la garde était gravés d'écritures et dont la lame avait été forgée a la maniere de Damas. Cela rendait la lame plus résistante qu'une fait a partir d'un forgeage standart et cela créait de magnifiques motifs aléatoires. Le cimeterre que je tenais dans les mains en avait de tres beau d'ailleurs. Mon pere pratiquait rarement cette forge, tant elle était peu connue dans le monde. Et il ne proposait jamais de la faire d'ailleurs, par principe. - Vous avez du payer une petite fortune pour vous l'offrir, n'est-ce pas? Ce type de lame, et meme d'arme, n'est pas courante dans ce monde.Ma question et ma petite observation fit un peu plus sourire Verak. Il posa le cimeterre a plat sur la table, me regarda droit dans les yeux et me conta sa petite histoire. - Pour tout te dire, pas vraiment. J'ai fait forgé cette arme par un jeune forgeron d'East Blue qui en était a ses débuts et qui refusa mon prix, qui était de loin trois fois supérieur au sien, sous prétexte qu'il n'y avait pas cent pour cent de chances qu'il réussisse a me la faire. Et il a réussi. Et pour te dire, cela fait quarante ans que j'ai cette arme et elle ne m'a jamais fait une seul fois défault.Un sourire en coin apparut sur ma levre. C'était bien le genre de mon pere de refuser une plus grosse somme, pour cause de non fiabilité. Au moins, il n'était plus seul dans ce monde a faire cela. Je n'arrivais pas a détacher mes pensées de cette magnifique oeuvre jusqu'a ce que mon interlocuteur reprenne la parole et me demande: - En quoi un Vice-Amiral, tel que toi, gagnerait-il a discuter avec un capitaine pirate, comme moi?- Vous savez, répondis-je, depuis la vague de piraterie suite a la déclaration de Gold Roger, une grande majorité de conflit entre pirates et marines se sont réglé, neuf fois sur dix, par le combat et les armes. Alors, pour innover et faire partie du un dixieme de non combat, j'ai décidé de vous laisser une chance d'argumenter vos crimes et d'essayer de vous racheter.- Tu es bien naif pour penser que des pirates preferent discuter sur leurs péchés, au lieu de se battre, voir meme juste discuter tout court, rétorqua Verak avec un sourire ironique. - Alors pourquoi avez-vous gentiment accepter de vous entretenir avec moi?Je ponctua cette question par une expression d'innoncence feinte couplé a un sourire angélique qui cachait que j'avais vu juste. Et comme le sourire du vieux disparut, je me suis dit que j'avais sans doute raison. Encore une fois. Il se leva et se mit doucement a faire les cents pas. Je ne savais pas ce que j'avais touché. Mais apparament, c'était un point sensible. Il se remit face a moi, posa ses mains a plat sur la table et plongea son regard gris dans le mien. - Enfaite, je me suis retiré, avec mon second, de la piraterie, il y a de cela un an maintenant. Nous n'avons plus voguer ni combattu depuis ce temps la.- Et les gars dehors-la, ils font décoration? Coupais-je sequement. - Eux? Ce ne sont que des brigands, des pillards, des hors-la-loi vide de principes et sans aucune ame de piraterie, soupira-t'il. Ils se sont ralliés d'eux-meme a nous quand ils ont appris que deux vieux corsaires se posaient sur cette ile. Ils pensaient sans doute profiter de notre présence pour commetre des crimes ou quelques larcins sur notre dos.C'était étrange. J'avais l'impression qu'il n'était pas au courant de tout ce qu'il arrivait derriere son dos. Je me demandais meme s'il avait quelque chose a voir avec les meurtres ou meme juste avec les raids. Je me leva a mon tour et il me suivit du regard. J'avais perdu mon sourire. Mon regard se fit un peu plus plat, triste. D'une voix calme, j'entrepris de demander : - Savez-vous pourquoi nous sommes la, Verak?Il fut surpris par ma question mais me répondit quand meme, avec un ton tout aussi surpris que son expression. - Vous etes la pour nous, non? Enfin je veux dire… Nous sommes des pirates. Vous traquez et arretez les personnes de notre catégorie. Vous l'avez appris, sans doute par un quelconque villageois, d'un quelconque village aux alentours. Vous etes la pour nous emmenez, n'est-ce pas?Soit il feignait, et c'était un tres bon comédien, soit il ne voyait absolument rien. Jamais je n'aurais cru voir cela. S'il n'était pas responsable, alors qui? Le second? Pourquoi pas apres tout, peut-etre que ne rien faire ne lui plaisait pas. Un meneur au sein des brigands? Autre possibilité plausible, en espérant que cela serait le plus propable, vu que je n'avais aucune envie que l'amitié entre Verak et son Vice-Capitaine soit détruite. Mais je ne pouvais pas prévoir ce qui allait arriver.
Une longue minute passa sans qu'aucun de nous deux ne parlent. Lui me regardait avec interrogation et moi, perdu dans mes pensées. Je ne savais pas si je devais émettre mes hypotheses, ou attendre encore un peu si l'homme avait encore quelque chose a me faire connaitre. Des éclats de voix commencerent a nous parvenir au-dehors. Je me retourna et me demanda ce qu'il pouvait se passer. Le vieil homme fut plus prompte a réagir, il ramassa son cimeterre et ce précipita au dehors. Je pris sa suite. En ouvrant le pan de tente, je pus voir un spectacle horrifiant.
Je ne savais pas ce qu'il avait pu se passer et je ne cherchais pas a comprendre. Je regrettais d'avoir laissé mon épée dehors. Mais elle semblait avoir été ramassé. Enfin, je l'espérais. La cohut qui régnait était magistrale. Tous mes camarades se trouvaient aux prises avec de nombreux brignands. Malgré leurs grandes aptitudes aux combats, aucun ne faisait le poid face a un tel nombre d'adversaires. Je jeta un coup d'oeil rapide a Verak mais celui-ci avait déja bouger et était entrain d'essayer de séparer chaque groupes. Agrus et Blitz protégeait les otages et tenaient, tant bien que mal, leurs assaillants en respect. C'est d'ailleurs ce premier qui avait mon épée. D'ailleurs, il m'appercut. Je me fraya un chemin dans la masse et finit par sauter en l'air. Au meme instant, mon acolyte balanca l'épée, grace a sa force spectaculaire, dans ma direction. Je la récupéra avec grace et retomba au sol avec souplesse, juste devant un des brigands qui me prit immédiatement pour cible. Il tenta une frappe descendante que je bloqua avec mon bras droit, celui qui ne te nait pas l'épée. Le coup l'entailla mais peu profondément. Une lueur surprise raviva mon sourire. Je planta mon arme au sol et, d'un geste rapide et fluide, je repoussa son arme, soigna la blessure de ma main gauche et remis les dégats a l'envoyeur d'un fulgurant plat de la main gauche. Apres que mon adversaire se soit écroulé, je porta ma main sur mon épée, quand je sentis celle-ci vibrer.
C'était extremement léger au début et cela s'accentua progressivement, puis brusquement, cela passa a une vibration tres rapide dont le toucher était désagréable. Je retira ma main du manche et regarda autour de moi. Tous ceux qui avaient des lames, qu'elles quelles soit, la jeterent a terre, tant il était impossible de garder en main une telle arme. Un peu abasourdi, tous les brigands se retrouvèrent désarmés. De mon coté, seul Blitz et Wojek, qui combat sans arme, pouvait encore combattre avec leurs pleines fonctions. En analysant la situation, je me rendis compte qu'il avait une sorte de sons, d'ultrasons meme, dans l'air. Je ne voyais pas d'ou cela pouvais venir mais, apparament, c'était la cause du probleme d'armes. - Yoris!!!Ce cri, il s'agissait de Verak. Le nom? Par supposition, je dirais celui de son second. Au vu de la réaction du vieil homme, j'en déduisis que c'était son camarade qui produisait le son. Comment pouvait-il le faire? Deux choix : un objet spécial ou un fruit du démon. J'espérais qu'il s'agissait de la première solution. Je n'avais pas vraiment envie de me frotter à quelqu'un qui peux contrôler ce genre de pouvoir. De toute manière, je détestais affronter un quelconque détenteur de fruit du démon. Pour en revenir à notre histoire, le son sembla diminuer mais les lames étaient toujours aussi intouchables. Puis un rire parvint. Pas spécialement sinistre mais d'une froideur étrange. Tous se retournèrent en direction de la provenance de ce rire. Il s'agissait du Vice-Capitaine à ne pas s'en douter. Lui arrivait à porter son épée, ainsi que son bouclier, sans aucune difficulté. Son pouvoir ne semblait pas l'affecter le moins du monde. Quand il s'approcha, les brigands se poussèrent et s'éloignèrent le plus possible de lui.
J'hésitais entre lancer à son assault et attendre de voir ce qu'il se passait. Verak était hors-de-lui et attendait que Yoris arrive devant lui. Je pouvais toujours attendre de voir ce qu'il avait à lui dire mais en cas de problème, j'interviendrais immédiatement. L'un des hors-la-loi se trouvait à terre et agonisait. Quand Yoris passa à côté de lui, l'homme au sol tendit une main vers lui et demanda de l'aide. Le second s'arrêta, s'agenouilla et sourit froidement. Il entrouvrit la bouche et, je pense qu'il utilisa sa faculté, les tympans de l'autre semblèrent littéralement exploser. Les oreilles en sang, il cria de douleur une dizaine de seconde avant que le vieil homme l'achève en lui tranchant la gorge d'un coup net et précis. Le sang se répandit rapidement autour du corps. Poings serrés, j'allais m'élancer contre lui quand Verak posa une main sur mon épaule, et me retenu pour ainsi dire. Je relâcha la tension dans mes memebres et observa. Le capitaine alla à l'encontre de son second et c'est un magnifique entretien qui s'instaura. - Tu peux m'expliquer quel est la raison de tout ce bordel? commença Verak avec un ton impétueux. - Vois-tu, cher ami, je ne vais pas tourner autour du pot. Le jour où tu as décidé de te retirer de la piraterie, j'ai été heureux pour toi mais en même temps, j'espérais que tu te lasserais et reprendrais du service, revenant sur ta décision. Mais après six mois où je t'ai vu ne pas bouger de ta foutue tente, à lire des parchemins et des manuscrits que seuls toi peux comprendre, je n'ai plus espéré que tu changes d'avis. Et j'ai donc entrepris des ravitaillements plus ou moins sanglants et brutals dans les villages voisins. J'avais envie de finir ma vie avec panache. Ce que je voulais, c'était un combat entre la Marine et notre contingent de bras cassés!Il fit une pause sur ses derniers mots en lançant un regard circulaire à tous les brigands, qui baissèrent la tête devant la puissance inquisitrice des mots. Puis, il le porta sur moi et soupira en reprenant. - Et au final, la Marine est venu mais nous a envoyés un vulgaire diplomate, préférant essayer de nous raisonner par les mots que par les muscles. Cela contrariait fortement mes plans. J'ai donc décidé d'agir et ai ordonné à mes hommes, oui ''mes'' car tu ne t'en ai jamais préoccupé plus que cela, d'attaquer les soldats qui se trouvaient dehors. - Tu es devenu malade?! Vociféra Verak. Jamais je n'aurais admis qu'une telle chose n'arrive a l'époque. Tu as orchestré des meurtres et des raids sur des villages civils et innocent, n'est-ce pas?! Comment as-tu pu autant changer pendant ce laps de temps qu'est une année?!- Ce n'est pas moi qui est changé, lanca acidement Yoris. Regarde toi! Avant tu étais un grand capitaine, connue et craint de tous! Maintenant tu n'es plus qu'un vieux lecteur attendant la fin de sa vie, misérablement. Rallie-toi a moi et reprenons du service! On effacerait cette année et redeviendrons de puissants pirates!Verak ne répondit pas. Il me tournais le dos. J'en profita pour faire un rapide tour en revue de mes hommes. Tous étaient un peu blessé mais rien de tres grave, il verrait avec Ryz au village, a notre retour. Les otages aussi allaient bien, ils ne semblaient pas avoir été trop maltraités. Je reporta mon attention sur le duo et je vis que le capitaine avait tourné la tete derriere lui. Son visage était inexpressif mais son regard était empli de tristesse. Je savais précisément ce qu'il allait faire et j'attendais son signal pour partir. - Vous tous! Cria t'il en ne désignant que les brigands. Je vous ordonne de décamper et de ne jamais revenir! Si je revois un seul d'entre vous sur mon chemin, je n'aurais aucune pitié a l'écorcher vif.Une legere confusion se forma au sein du groupe quand il commenca a se disperser. Tous savaient qu'ils n'était pas de taille face au capitaine et préférait donc prendre la fuite suite a cette ordre. Verak, apres que tous soit partit, posa son regard sur moi et mon équipage avant de souffller dans un élan de tristesse et d'excuse: - Jake… Pardonne moi pour toutes ces histoires et de t'avoir fait déplacer pour rien. Yoris a raison, je vais reprendre du service, mais je te laisse le choix. M'affronter maintenant, ou prendre les otages et partir, a toi de voir.Je n'allais pas le combattre. Je savais ce qui allais ce passer si je partais. Et je préférais cela. Je fis un bref signe de tete a mes compagnons qui aiderent les villageois a se lever et a marcher loin de ce qui allait etre un gigantesque combat. Je ne connaissais pas la puissance de Verak, mais je n'avais aucune envie de savoir ce que c'était. Au fur et a mesure que nous nous éloignons, la discussion entre le capitaine et son second se fit de plus en plus violente. Au moment ou nous allions disparaitre de leurs champs de visions, Yoris poussa Verak de son chemin et hurla dans notre direction : - Parce que vous croyez pouvoir partir comme cela? Megahon!Le dernier mot ressembla a une attaque et je n'eu pas le temps de crier garde aux autres. Une énorme onde sonore visible se mit a tout détruire sur son passage et le cercle qui la composait ne faisait que grandir. Sur le coup, je ne savais pas quoi faire. Je finis par me dire que je devais protéger les autres et essayer de la bloquer avec mon épée. J'étais désespéré. Et provenant du haut, un son annoncait ma sauvegarde et celle de mes amis.
Celui-ci était différent du pouvoir de Yoris. Il semblait annoncer une attaque rapide et puissante et je ne m'étais pas trompé. Une masse noir fondit devant moi et un puissant jet de flamme bleuté vint détruire l'onde. Quand le souffle s'arreta, la masse sembla reprendre a moitié forme humaine. Devant moi ce tenait Verak. Il s'essuya la bouche et sans se retourner, il dit d'un ton froid: - Fuyé, avant que je ne change d'avis!J'eu le temps d'apercevoir une paire d'ailes noirs et des écailles de la meme couleur, avant de dire a tout le monde de décamper. L'air se remplit d'une odeur de brulé et de nombreux sons se firent entendre… Apres avoir couru pendant une dizaine de minutes, je fis mine de faire halte. Nous entendions encore les bruits du combat entre les deux pirates. Nous remimes a marcher quand les brigands nous tomberent dessus. Ils bloquerent toutes les issues possibles. Ils ricanerent et l'un d'eux s'avanca. - On a été renvoyé mais on ne veut pas partir sans un petit au revoir! Le boss nous faisait peur mais vous, vous n'etes que des gringalets.Le cercle autour de nous se referma. Je planta mon épée dans le sol, releva mes manches, m'entailla les bras dessus, soigna les blessures et joignit les deux mains. L'aura rouge concentré dans les mains se déploya en couche autour de mon corps et ondulait dessus. - Yoroi no itamiJe n'avais plus envie de discuter ni de parler. Cette mission trainait en longueur et je détestait cela. Je m'élanca contre le plus proche et le combat s'engagea… Fin du rapport de Jake Storm. P.S. de derniere minute: Les otages sont rentrés sain et sauf et la mission a été un franc succés. Nous sommes restés un mois de plus dans le village et rien n'est arrivé. Nous sommes rentrés en toutes sécurités aussi. Fin de mission. |
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| Sujet: Re: Zzz... Zzz... Hum??? Mer 7 Mar - 4:38 | |
| Que dire à part que c'est magnifique \o/ Donc bien sûr tu es validé, bienvenue sur One Piece Evolution, et bon rp parmi nous ! |
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| Sujet: Re: Zzz... Zzz... Hum??? | |
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