Derrière ce beau sourire ce cache une monstre d’égoïsme, la moindre chose qu’elle peut avoir, elle le prendre. Même si ça lui apporte des problèmes, elle ne se gênera pas pour trouver une solution et cette dernière porte le nom d’argent.  «  Toutes choses à son pris, même la mort ♥ » Vous l’aurez compris, elle ne lésine pas sur les moyens et si elle ne peut acheter ce qu’elle veut, elle n’a cas battre des cils pour l’avoir.

Dans ses yeux se cachent le mensonge. Menteuse comme jamais et même pire qu’un pirate, elle jouera aussi bien la jeune demoiselle en détresse que la vielle vagabonde. Douée comme jamais, elle aime faire tourner ses victimes en bourrique. L’on peut même dire qu’elle est cruelle, torturant ses prisonniers en tâchant de ne pas les tuer, elle est du pire genre. Elle prend plus de plaisir à faire mal que toute autre chose.

Au font de son cœur se cache une petite lueur d’espoir, elle croit encore que sa douce mère est en vie et elle fera tout pour la trouver et la protéger. Mais ce rêve éphémère reste plus que tout un désire puissant. Elle le cache précieusement car jamais elle n’acceptera de se faire manipuler avec cela.

Quand on la voit, on remarque tout de suite ses cheveux rouges comme le sang. Ils cachent vaguement son œil droit en partant en pétard, même si elle semble toujours bien coiffée, elle ne se coiffe pratiquement jamais. Attaché en arrière par une queue de cheval ou libre comme l’air. Ils sont longs et beau, bien des femmes voudraient avoir de tels cheveux.

Ensuite ses yeux, d’un bleu azure profond, ils reflètent doucement un bleu océan, cette couleur qui ne se trouve que chez les hommes poissons. Ce délicat pigment lui vient de sa défunte mère une femme poisson. Alors si l’on regarde de plus près, là dans son cou, l’on peut voir deux fines lignes de chaque cotés de son cou.  Cicatrisée par le temps, les branchies ont finie par disparaître et avec elles leur signification.

Si l’on baisse un peu les yeux, l’on tombe sur une généreuse poitrine qui se porte sur un buste mince et délicat aux épaules légèrement large, mais pas trop, juste ce qu’il faut. Une taille délicate qui convient à la perfection et de longues jambes. L’on ne peut pas dire qu’elle est la pire chose que l’on voit. Mais si l’on s’attarde un peu sur ses mains ou son dos, on remarque alors, que la peau est différente, se sont de très fines écailles qui se cache sous sa peau.

Une jeune fille née dans le grenier du château de son père, sa mère est morte en couche, servante depuis plusieurs années. Elle était jeune quand on la enlevée pour la vendre aux enchères comme un objet.   Son possesseur n’est autre que le père de Kyria, un dragon céleste. Un homme bien cruel qui n’aime que lui et sa petite personne, par chance son frère est bien plus attentionné. Et quand ce dernier croisa le chemin de la petite fille qui  mettait de l’eau aux fleures de château. Il décida de la prendre sous son aile voyant en elle, mais surtout au bracelet a son poignet, quelque chose de peut commun. Le bijou en granite marin venait de sa mère et il était sertit d’un joyau aussi rare que l’or pur. L’enfant se retrouva à l’âge de six ans avec son oncle. Et de là tout pris une étrange tournure.


Kyria n’avait jamais portée de robe hormis celle de servante que les amies de sa mère lui avaient faite. Alors tous ses rubans et ses froufrous, la perdaient et l’émerveillait à la fois, mais surtout elle ne comprenait pas ce que voulait son nouveau possesseur. Et encore moins pourquoi elle portait des habits si luxueux.

Après un combat acharnée avec sa robe, une des servantes arriva et la regarda en riant un peu, avant même que Kyria n’est eu le temps de lui demander son aide, cette dernière arriva à son secoure. C’est un vague remerciement gêné qui sortit des lèvres de l’enfant. La femme fut touchée et regarda ses mains, se demandant alors pourquoi une jeune fille, qu’elle supposait être l’enfant de son mètre, avait les mains si abîmées et quelles étaient donc ces écailles bleutées. Kyria expliqua rapidement qu’elle ne comprenait pas pourquoi il lui faisait mettre une si belle robe et encore moins pourquoi elle était arrivée ici après avoir vécue comme une simple servante. La jeune femme restait surpris et elle partie le raconter à ses camarades. La nouvelle fit en un rien de temps le tour du somptueux palais.

Après avoir arrangée ses cheveux l’enfant se dirigea vers la salle que lui avait indiquée plutôt son possesseur. Elle attendit devant la porte de la pièce, qui était ouverte, et l’homme l’accueillis chaleureusement en la complimentant sur la robe. La pauvre enfant déboussolée ne savait pas quoi dire et encore moins quoi faire, elle rougissait a vue d’œil. Mais sans attendre, l’homme passa sa main dans son dos pour se mettre a coté d’elle en la présentant comme sa fille face aux grands nombres d’invités. Le dragon céleste était totalement différant des autres, beau et intelligent, il semblait doué d’une étrange compassion.

Ce dernier avait tout préparé, aux moindres questions, il répondait, expliquant alors que la jeune épouse avait été enlevée et l’enfant arraché à son ventre. Tout cela n’était que des mensonges, mais très vite Kyria se laissa prendre au jeu. Elle devait se montrer reconnaissante envers son oncle. Se mettant alors à parler comme le faisait son atroce père, elle dévoila une douce et charmante fille épanouie. Mais dé  que les regards allaient ailleurs, elle se frottait doucement le dos des mains, les gants de soie la gênaient terriblement. Mais l’homme avait été claire, personne ne devait savoir pour ça.

La réception se termina bien vite et intriguée elle demanda à son oncle ce que tout cela voulait dire. Il répondit simplement que le bracelet qu’elle portait avait été un cadeau de sa par à sa mère. La surprise était douce comme le plus beau des rêves, il était alors l’homme qui avait aimé sa mère et ce dernier venait de la sauver par amour.

Très vite cette affection devient un poisson, la jeune fille avait a peine onze ans, qu’elle faisait des fugues, mettait le feu ici et là, libérait les chiens et cassaient les vases. Elle devenait incontrôlable et a chaque fois, elle faisait les doux yeux en s’excusant. Le pauvre homme n’arrivait plus à la tenir en place. Et elle ne cessait d’aller aux écuries ou de jouer avec des armes qu’elle trouvait, il ne sait où.

Mais il voyait en elle sa mère et il ne pouvait rien lui refusé, sans doute est-ce pour ça qu’elle faisait n’importe quoi. Elle n’écoutait absolument rien et profitait sans cesse des faiblesses des autres. Sans était trop.  L’oncle lui hurla dessus jurant qu’elle irait devenir un marine si elle n’arrêtait pas de faire n’importe quoi. L’enfant eut les larmes aux yeux et toutes les servantes prirent sa défense, l’homme dépourvue de mots les regarda stupéfait.  Alors il ne dit plus rien.

Le lendemain dé le petit matin un amiral arriva dans le palais, il avait rendez-vous avec le dragon céleste qui expliqua alors ce qu’il lui fallait. La jeune enfant avait trouvée une scelle et montait joyeusement un étalon blanc. Quand elle vit son oncle et l’homme, elle s’approcha d’un pas calme avec le cheval avant de descendre pour venir saluer l’homme. Ce dernier fut surpris de la politesse de l’enfant alors que son ‘ père ‘ venait de dire qu’elle était incontrôlable.  Pourtant, à peine eut-il détourné les yeux qu’elle en profita pour prendre, comme une voleuse, son sabre.  Et là encore ce fut la surprise, elle était non seulement très douée en équitation mais aussi avec une arme en main et ça ce voyait a la simple manière don elle tenait l’outil en main.  

L’amiral plus choqué que l’oncle, voulu voir ce qu’elle savait faire, il prit son autre arme pour défier la petite. Celle-ci accepta avec plaisir alors que son ‘ père ‘ soupirait désespéré. Le duel commença en douceur, le marine lui laissait le temps de bien se familiarisé avec son arme. Il n’aurait peut-être pas du attendre car en un trou de main elle le désarma. Kyria lui rendit son arme avant de reculer en se mettant en garde. Le regard sur et prévenant, elle ne retiendrait pas ses coups et contrairement à lui qui était un peu amusé. Mais a nouveau, elle le désarma, elle était plus légère et plus rapide, elle se glissait comme une feuille dans l’air et attendait le moment précis pour passer la lame près du poignet et arracher l’arme des doigts. Elle eut les félicitations de l’amiral, ce qui déplus l’oncle.

Mais quelques jours plus tard un étrange coffret arriva avec son nom dessus et celui qui le portait, n’était autre que son maître à danser. Le jeune homme d’une vingtaine d’années se présenta et expliqua que c’était l’amiral qui l’envoyait pour donner des cours à la jeune demoiselle. Celle-ci profita qu’il eut le dos tourné pour dérober l’objet contenu dans le coffre. Un étrange fruit, intriguée par l’odeur et la forme, elle le goûta et le trouva bizarre et le mangea. Quand le jeune professeur remarqua le coffret entre ouvert, il devient pâle comme un linge. Sans expliquer pourquoi, il laissa l’oncle seul pour partir a la recherche du fruit et ne trouva que Kyria avec la tige du frit en main. 

Il n’en voulu pourtant pas à la jeune fille, il semblait même rassuré que se soit elle qui l’ai mangé. Sans traîner plus longtemps il se mit au travail. Il se présenta comme étant un maître du combat à main nu et aux armes à feu.  La jeune fille le regardait à moitié endormie, elle ‘écoutait à peine.  

Les jours qui suivirent, elle ne se sentait pas mieux, étrangement le pouvoir du fruit du démon qu’elle avait mangé, ne s’était pas encore manifesté. Cela dura deux ans avant qu’elle ne reprenne un peu plus de vigueur et de couleur. Et c’est à ce moment là qu’elle commença son entrainement avec le jeune professeur. Dé la première leçon, il comprit que le bracelet qu’elle portait était du granite marin et donc la source de cette fatigue.  Mais elle ne lui laissa pas le temps d’essayer de comprendre ce qu’il lui arrivait. Kyria explosait de forme et instinctivement, elle manipulait son pouvoir, bougeant les objets autour d’elle en faisant pianoter ses doigts. Elle alla même jusqu’à faire danser le jeune homme qui en conclu qu’elle n’avait pas besoin d’apprendre.

Trois ans plus tard, l’amiral revient avec une belle offre bien alléchante pour la jeune femme qu’était devenue Kyria. Et dé qu’elle entendue parler de rejoindre la marine, elle sauta au cou de l’homme. Son ‘ père ‘ était contre mais elle lui promit de venir le voir le plus souvent possible et d’être prudente. Avec de tels mots, il ne résista pas à ce caprice et accepta qu’elle parte. Pour qu'elle devienne un des rares membres du CP9.