Un jour, on m'a demandé de décrire une personne dont je suis proche, il s'appelle Izaya Nakushi, c'est un homme mystérieux qui voue une haine contre la marine comme personne ne l'a jamais fais, mais la raison vous sera conter plus bas. Pour le moment je me contenterai de vous énoncer l'idiocratie de cet homme. Lorsqu'on le croise dans la rue ou n'importe où, il dégage une aura que personne n'a réussi à décrire précisément, certains explique qu'elle dégage une certaine colère, d'autres vous dirons qu'elle est au contraire sécurisante et ce paradoxe qui entoure la vie de ce jeune homme pour qui les notions de règles et de justice outrepasse la logique.

Ayant eu pendant dix ans, une haine sans nom pour les pirates elle a finit par se retourner vers la marine revenant ainsi sur les principes qu'il appris dans son enfance, c'est à dire d'être impartial et raisonnable même envers les pirates. Les seuls à échapper à cette clémence sont les membres de la marine qu'il considère comme un fléau qui doit être effacé afin de reformer le système sur des valeurs plus nobles. Il se rapproche petit à petit de son ancienne Vice Amiral, Rika Kayama qui a aussi rejoints Justice Heart. Malgré leurs nombreux désaccords dans le passé, la hache de guerre s'enterre petit à petit suite à une enfance similaire. Izaya est quelqu'un sur qui l'on peut compter car malgré son air strict il reste une personne dévoué à ses camarades et ami, en particulier pour Rika même si ce dernier refuse toujours de l'admettre.

Izaya est aussi un intellectuel ayant étudié énormément de livres afin de voir les différentes façon de manier les mots et de ce fait a un talent exceptionnel pour faire des traductions de langues mortes depuis des siècles. Il est aussi intéressé par l'archéologie avec l'espoir de trouver un jour les raisons qui ont poussé la marine à perdre toute éthique et ainsi ne pas répéter les mêmes erreurs. En situation de combat il sera du genre à rester en retrait jusqu'à ce qu'il ait mis en place une stratégie dans une situation d'urgence, dans le cas contraire, il pourra mûrir ses intentions de manière plus précise, en prenant l'ennemi par surprise dans divers règlements de son cru, qui handicaperont efficacement ses cibles.

En dehors du travail il est quelqu'un d'assez bon enfant, laissant dans son casier le côté strict qu'il revêtit toute la journée, aimant sortir et se balader avec un livre à la main ou inviter ses collègues à boire un verre. Il faut aussi savoir qu'au fond de lui, Izaya a de forts sentiments pour Rika cependant trop fier il refuse de l'admettre et les tais dans les abîmes de son être, mais de temps à autre des petits signes le révèle comme lorsqu'elle est blessé ou en danger, il s'inquiète brusquement avant de dire que c'est pour les besoins de la mission ou autre excuses sans véritable sens. Finiront ils ensemble ? Personne ne le sait.

On ne peut pas dire que Izaya Nakushi soit un homme haut en couleur étant habillé surtout de noir et de blanc de façon assez noble. Il mesure 1 bon mètre 80 et pèse 65kg, le faisant passer pour quelqu'un d'assez frêle au premier abord. Mais les apparences sont trompeuses, car il a une musculature assez marqué qui est caché par ses vêtements. Décidé à montrer que la marine est une histoire appartenant au passé il a choisi de revêtir une veste noire dans le même style que les gradés et sur laquelle est marquée dans le dos le mot : Justice. Sous ce symbole anti-marine, se trouve une tunique blanche et attaché à son cou un foulard à froufrou en soie. Semblant assez chaude à porter, Izaya a convenu toujours sa veste ouverte laissant observer une certaine élégance.

Le bas de notre jeune ami est un pantalon aussi noir que la veste tombant jusqu'à ses talons, mais une matière très douce, enfin ses pieds sont chaussés par des mocassins en cuir noir. Ses mains aux doigts fins sont recouverts par des gants blancs qui ne font pas déteindre le reste de son style vestimentaire. A noter que le rebelle porte un fourreau dans lequel est soigneusement rangé son katana dont il se sert soit en combat, soit pour son pouvoir de fruit du démon lui faisant gagner de la portée et donc une économie d'énergie. Et parlons à présent du physique lui-même de notre ami.

Sa peau pâle lui donne un côté séducteur qui ne laisse pas les femmes indifférentes et impressionne les hommes qui passent à côté de lui. Ses yeux jaunes comme le saphir, lui donne un regard mystérieux et perçant ayant tendance à mettre mal à l'aise les personnes qui le regardent. Et l'une des seules personnes qui ne semblent pas ressentir ce malaise est Rika qui n'hésites pas à le chercher sans rediriger son minoi. Ses cheveux aussi sombres que les corbeaux sont longs, soyeux, formant des mèches virants dans toutes les directions, en réussissant à ne pas lui donner l'air décoiffé, mais au contraire le rend soigné.

Néanmoins, malgré ces éléments le faisant passer pour un noble ou quelqu'un de supérieur aux autres, il n'a pas une démarche, ni les manières d'une personne haut placé. Au contraire il se sent même proches des reclus ou paria de la société en hésitant pas à leur donner à manger, voir même de se convier à eux si l'envie lui en ai. Comme il dirait lui-même « l'injustice ne se trouve pas que sur les mers, mais également chez les mendiants qui sont méprisés ». Personne ne sait encore pourquoi Izaya cherche cette proximité avec ceux que le monde cherche à fuir, mais il est quelqu'un de respecté pour cette humanité. Pour dire la vérité, c'est Rika qui l'a inspiré, la voyant souvent donner des berrys ou autres attentions généreuses, il avait choisi de faire de même en étant impressionné par cette gentillesse qu'elle ne laissait nullement paraître.

Chapitre 1 : La grande ère de la piraterie

Il y a bien longtemps, à l'époque des pyra...euh non ça c'est Yu-gi-oh...hum hum...Voilà pas mal de temps, le plus grand pirate qui ait existé aussi connu comme le roi des pirates : Gold Roger fut capturé par les puissantes forces de la marine qui le fit exécuté devant une véritable assemblée, réunie soit pour lui rendre hommage de façon discrète, soit pour se délecter de sa mort après avoir humilié la marine durant des années. Dans la foule présente pour ce spectacle nous pouvions y trouver mes parents, de fiers officiers qui avait juré de protéger le monde contre les menaces dont l'océan regorgeait et qui avaient participé à l'arrestation de ce hors-la-loi avec une fierté que mon père ne dissimulait pas. Pourtant je me souviens des nombreuses fois où il m'avait raconté cet événement et une sorte de respect envers son propre ennemi était né ce jour-là. C'était souvent lorsqu'il venait m'endormir que je lui demandais de me raconter cette histoire, maintes et maintes fois.

Son récit commença une dizaine d'année auparavant, il venait tout juste d'être promu moussaillon dans la marine, chargé dans un premier temps de nettoyer le pont avec acharnement et éloigné de tout combat. Il avait commencé à parcourir les océans avec le vice amiral Lloyd qui était d'après lui un homme sévère et qui ne se souciait guère des avortons tel que mon géniteur. Ce qui le ralentit fortement dans son apprentissage de combattant. Au point qu'il ne fut d'aucune utilité lors de la première bataille entre leur navire et celui du fameux Gold Roger qui ne possédait pas encore les galons qui le rendirent célèbre. Mais ça n'empêcha pas au pirate de vaincre l'équipage rempli de soldat en laissant en seul survivant mon père pour une raison qu'il a toujours ignoré. Les années passèrent et il avait connu une ascension bien plus significative dans l'affectation qui suivi celle de Lloyd. Il fut appelé à servir sous le commandement de l'homme qu'il considérait comme son mentor, le Vice amiral Yoshida qui était l'étoile montante de la marine. Ce n'était pas la première fois qu'ils se rencontraient ayant vécu sur la même île. Un soir alors que mon père s'entraînait à manier le sabre alors que tout le monde dormait, le vice amiral le surpris et l'observa d'un oeil bienveillant et compris que ce jeune moussaillon avait un potentiel que personne n'avait décelé. C'est ainsi que dès le lendemain il le prit sous son aile en organisant des séances d'entraînements quotidiens. Puis arriva le grand jour de l'exécution de Gold Roger après qu'il se soit rendu docilement aux forces de la marine. Mon père ayant gagné quelques galons fut chargé de la sécurité de la place d'exécution sans savoir que celle qui deviendrait sa femme se trouvait là aussi. Enfin le cupide pirate pris la parole en criant à la foule avec un sourire sincère alors que la foule réclamait de savoir où se trouvait son butin « Mon trésor ? Je vous le laisse si vous voulez, trouvez le, je l'ai laissé quelque part dans ce monde » puis les épées se plantèrent sur la planche, le tuant sur le coup mais toute l'assemblée était plus fascinée par l'annonce qui venait d'être fait que par l'exécution elle-même.

Après cet événement, on raconta que l'équipage avec lequel mon père servait eut fort à faire, car un véritable raz de marrée de pirates traversaient les îles comme jamais auparavant avec un seul mot en tête : One Piece.

C'est après ces dernières paroles que je m'endormais, fier de mon père et curieux de ce que l'avenir nous réservait même si j'avais hâte de suivre ses traces en tant que fier membre de la marine afin de protéger le monde des pirates.

Chapitre 2 : Le fruit des droits

Je me rappellerai toujours du jour où j'ai mangé le Migi Migi no mi, le fruit des droits. C'était à la fois le jour le plus atroce de ma vie mais également celui qui a changé ma vie et mon destin. Mes parents étaient souvent sur les océans à se battre contre les pirates et j'étais sous la surveillance de mes grands parents qui m'apprirent chaque jour qu'à la base faire partie de la marine c'est avoir le sens de la justice et du devoir. Que les pirates sont des hors-la-loi, mais que l'exécution n'est pas toujours une solution. C'est déjà ce qu'ils avaient appris à mes parents quand ils étaient enfant et donc alors que la politique de la marine encourageait la mort de tous les pirates, eux cherchaient plus à punir selon les crimes commis et ne pas traiter un pirate qui vient de se lancer au même niveau qu'un vétéran comme le célèbre Barbe Blanche. Et puis de temps en temps des pirates faisaient escale sur cette île pour se réapprovisionner sans chercher la conquête ou la cruauté, je dirais même qu'ils se révélaient gentils envers les habitants.

Avec le temps j'eus de la sympathie pour certains pirates même si je les voyais toujours comme des criminels. Puis l'île fut attaquée par un équipage sous les ordres de Baggy le Clown qui comptait prendre le contrôle de l'îlot et ses richesses. Tandis que les hommes, restés au village, menait la résistance, nous, les enfants étions envoyés dans la forêt pour ne pas être en danger. Je décidai de mener le groupe étant le plus âgé et l'un des seuls dont les parents faisaient partis de la marine, on m'avait appri des règles de survie dans ce genre de situation. Nous nous enfonçâmes dans l'étendue sauvage ressemblant assez à une jungle avec ses lianes et son climat humide. Je tachais de rassurer les plus effrayés en leur assurant que tout allait bien se passer et qu'ils devaient suivre les autres. Enfin nous arrivions à un abri construit par les adultes où nous pouvions nous réfugier avec de la nourriture et nous avions ordre de ne pas bouger avant que l'on vienne nous chercher ou après une semaine sans nouvelle le leader devait retourner au village pour voir ce qu'il en était. J'en profitais pour visiter les environs pour éviter que la menace ne rôde dans les environs, car des animaux indomptables pouvaient être en chasse de proies sans défense. Au bout d'une heure, je m'apprêtais à rentrer lorsque je vis un fruit, qui ne ressemblait à rien de ce que j'avais vu. Il était marron avec des feuilles vertes à son sommet et des motifs incompréhensibles, qui auraient facilement pu se confondre à des lettres dans une étrange dialecte. Ayant un creux après cette marche, je le ramassai et croquai dedans pour calmer ma faim, mais une chose était sûre. Ce fruit était infecte, néanmoins je le finis pour ne pas gâcher ce repas fructueux, finalement je repris le chemin de la cabane. Deux jours plus tard on entendit des bruits de pas à proximité et j'ordonnais aux autres de rester là pendant que j'allais vérifier. A ma grande horreur je fus surpris par deux pirates qui recherchaient sans doute des fuyards de l'attaque. Ils m'observaient en rigolant et me disant de m'écarter de la porte. Je m'interposai fermement bien que mon coeur battait plus fort que jamais face à la mort certaine qui se présentait devant moi. Énervés, ils coururent vers moi le sabre en main. Effrayé je fis un mouvement de la main pour me protéger le visage, en voulant au plus profond de moi qu'ils s'entre-tuent. Finalement l'attaque ne vint jamais à ma grande surprise et je dégageai ma vue pour comprendre. Je les vis alors encerclés par une sorte de cage invisible limitée par des lettres flottantes sur lesquelles étaient lisibles : « De cette prison, seul le dernier survivant sortira». Ces inscriptions traduisibles visiblement que par moi et je constatais qu'aucun des d'eux ne pouvait se libérer de ce sort. N'ayant d'autre choix ils finirent par s'affronter en oubliant qu'ils étaient alliés il y a encore quelques minutes. Un terrible combat eut lieu et j'ignorais comment le miracle s'était produit. Cependant, je dus retrouver mes esprits quand leur combat pris fin, l'un des deux forbans étaient au sol, un sabre le transperçant tandis que le second semblait à bout de souffle. Prenant une barre de métal rouillée, je le frappai à la tête pour l'assommer et quelques instants plus tard la marine arriva à notre secours et fus surprise de voir deux pirates inconscients.

On vint nous rassurer, que le calme dans l'île était revenu même si Baggy s'était enfui. Je reconnus le vice amiral Yoshida et lui demandai où était mon père. Il me regarda tristement sans dire un mot, je sentis alors mon coeur se serrer en ayant conscience de ce qui se passait, mon père était...mort. On m'expliqua que c'était leur chef qui l'avait tué parce qu'il l'avait empêcher de s'enfuir. Suite à cette tragédie, ma mère quitta la marine pour s'occuper de moi et une véritable haine envers les pirates, avait germé en moi.

Chapitre 3 : Engagement

Cinq ans s'étaient écoulés depuis l'attaque des pirates de Baggy, j'avais grandi, mûri et m'était rendu compte que j'avais mangé un fruit du démon. Le vieux sage du village m'avait parlé en détails de ces fruits qui possédaient un don et une malédiction. Chacun était unique tout comme leurs capacités, en contrepartie la personne qui l'avait absorbé perdait son aptitude a nager et bien qu'au départ cette nouvelle m'avait fait perdre espoir de rejoindre la marine, étant toujours en mer. J'avais fini par revenir sur ma décision afin de tuer l'assassin de mon père et de nettoyer les océans de tous ces barbares sans cœur. Le fruit des droits que j'avais ingurgité ce jour-là, était mon arme la plus précieuse dans cette guerre, je m'étais entraîné jour et nuit, lisant des livres à outrances sachant créer des zones qui répondraient à mes règles et qu'on ne pourrait enfreindre. Néanmoins, cet art est délicat, en effet, car la précision est maître mot pour vraiment le maîtriser, le pouvoir des mots étant son essence même.

L'entraînement fut quotidien et sans répits jusqu'à ce que je sois en âge de rejoindre les forces de la marine. C'est ainsi que je finis par faire ma valise au bout de ces cinq années, jours pour jours qui nous avait tant atteints ma mère et moi. Elle avait tout fait pour m'empêcher de les rejoindre craignant que je finisse comme mon père, toutefois j'étais résolu et elle avait fini par accepter. C'est ainsi que je fis ma valise et pris le bateau qui me conduisit au centre de recrutement le plus proche sur une île voisine j'ai nommé : Shell Town. Je n'étais pas seul durant la traversée, j'étais accompagné d'une famille qui m'avait durant le voyage demandé ce que j'allais faire là bas et en l'apprenant ils me félicitèrent pour mon courage ce à quoi je leur répondis « merci » . Au bout d'une heure nous arrivâmes à destination et après une salutation de la main, je débutai mon ascension vers le bureau de la marine, situé au sommet du village et où s'y trouvait aussi mon ambition. La grande battisse blanche était impressionnante et le symbole de la marine qui était peint sur le mur principal me donnai un frisson d'impatience. C'est avec le sourire aux lèvres que je passai le seuil et m'approchai de l'accueil pour annoncer que je souhaitais rejoindre leurs forces. Je passai alors un entretien avec un soldat chargé des jeunes recrues qui me fit signé des papiers qui confirmèrent ma détermination. J'ajoutais à la fin de ce rendez-vous que je possédais le pouvoir d'un fruit du démon au cas où je devais les prévenir. Le soldat me remercia et m'expliqua qu'il en parlerai à mon instructeur avant de me montrer mes quartiers ainsi que mon uniforme. Une fois revêtu je me plaçais face à la mère en repensant à mon père, espérant qu'il soit fier de moi.

Le lendemain nous fûmes réveiller avant même que l'aube se lève afin de nous réunir dans la cour, le premier jour commençait. Toutes les recrues présentes étaient nouvelles et l'instructeur nous mis en ligne pour se présenter. C'était un homme vraiment grand et dont la carrure était comparable à celle d'un catcheur, je n'ai jamais été à l'aise avec lui, mais je savais qu'après tout il n'était pas là pour nous ménager.

- Espèce de larves, vous voulez rejoindre la marine ? Vous devrez passez par moi d'abord, le Lieutenant Notobuza mais pour vous ça sera chef. Pendant votre instruction j'exige un comportement exemplaire et irréprochable car au delà des mers se trouve un ennemi prêt à tout pour garder sa liberté. Mais soyez sur d'une chose, l'enfer que vous connaîtrez là bas n'est rien, je dis bien rien à côté de ce que vous connaîtrez ici, compris ?

Tous en coeur nous répondîmes « Chef, oui chef », suite à ce discours qui nous avait mis dans le bain sans qu'on ne s'en rende compte sur le moment, nous commençâmes l'entraînement qui allait faire de nous de vrais soldats. Je m'appliquai de façon magistral en finissant toujours premier, impressionnant même Notobuza même s'il ne le montrait pas, combat, endurance, tout y passait. J'avais en l'occurrence une attirance pour les sabres que je trouvais noble, efficace et esthétique, j'avais choisi d'en faire mon arme de prédilection. J'avais en parallèle un accès libre à une bibliothèque encore plus étendue que celle sur mon île natale après que j'ai parlé de mes capacités. Et ce fût le même régime pendant deux ans, finissant premier de ma promotion je reçus les félicitations avant d'être affecté aux ordres de la Vice Amiral Shimizu.

Chapitre 4 : Le doute qui chamboule tout

Quatre longues années étaient passées depuis mon départ de Shall Town. Les choses avaient beaucoup évolués, j'avais quitté le commandement du Vice Amiral Shimizu depuis deux ans et était passé sous celui de la Vice Amiral Rika Kayama, un véritable tyran pro-écologique et qui transforme le bateau en jardin botanique. Quant à moi, je n'étais plus moussaillon et avait grimpé au grade de lieutenant assez rapidement autant pour mes compétences militaires autant que pour mon fruit du démon. J'étais chargé de coordonnés les forces en cas d'attaque ainsi que de maintenir l'ordre sur le navire afin que Madame se la coule douce. Nous voguions sur les océans de East Blue lorsque je vis un navire au loin, je pris alors la longue vue et senti mon sang bouillir en reconnaissant le pavillon en forme de clown au loin. Je prévins alors tout l'équipage ainsi que la Vice Amiral qui s'occupait de ses plantes. Elle ordonna comme je m'y attendais à ce qu'on lance une attaque contre eux. Par chance le vent nous était favorable et notre navire était plus imposant que le sien ce qui nous permis d'être à portée de canon rapidement. J'ordonnai alors qu'on les prennes à tribord et qu'on fasse feu à volonté une fois à portée. Etant à bonne distance ils réagirent un poil trop tard et nous prîmes l'avantage assez longtemps pour les aborder. Un véritable carnage eut alors lieu, puis tandis que nos forces s'affrontaient au corps à corps, je vis Baggy sortir de sa cabine. Fou de rage je courus vers lui, éliminant pas mal de pirates avec le sabre que j'avais acheté sans pour autant stoppé ma course malgré des blessures causés par certains ennemis plus résistants que d'autres

Enfin j'arrivai sur le capitaine du navire, face à face, son rire narquois devant un lieutenant blessé me prouvait qu'il ne me prenait pas au sérieux et sa suffisance faisait croître ma rage. Je le pris à la gorge et lui colla le bout de mon sabre sur le ventre sans qu'il ne cesse de rire.

- Mais qui es tu pour te mesurer à moi ? Tu as foncé dans ma direction comme si tu en voulais à ma vie principalement.
- Tu te rappelle de l'île que tu as attaqué il y a presque dix ans ? La marine t'as forcé à fuir et tu en as lâchement abattu un car il     t’empêchait de partir. Je vais le venger aujourd'hui. Disais je en tenant mon sabre plus fort.
- Je me rappelle très bien de cette île, gamin, mais l'homme dont tu parles je ne m'en rappel pas, ils étaient trop occupé à nous tirer dessus au canon. A vrai dire ils n'ont pas posé le pied à terre avant que l'on ne parte. Mais bon, j'ai pas que ça à faire.

J'étais tétanisé par ce qu'il venait de dire, je ne pouvais pas croire à ce que disait un pirate, mais je me rappelais que le village était en ruine à cause de boulet de canon, je pensais que c'était les pirates et c'était toujours ma conviction. Soudain il m'échappa des mains en se démembrant à ma surprise avant de me planter deux couteaux dans le dos. Je m'écroulai au sol, à deux doigts de tomber dans l'eau, mais quelque chose me retint et je me vis éloigner du bord et j'eus le temps de voir les plantes de Rika faire un vrai massacre tandis que je sentais une forte étreinte qui m'écartait les bras pour m'attirer vers notre vaisseau, avant de m'évanouir.

Quand je repris mes esprits j'étais sur un lit avec une perfusion à côté de moi. Je me redressai en sentant une violente douleur dans les omoplates dut aux blessures que j'avais subi des mains de Baggy. Je sortis sur le pont et vit qu'on était en pleine mer, je ne comprenais rien à ce qui s'était passé. J'allai donc dans la cabine de Rika et lui demandai de me raconter. Elle m'expliquai que mon incompétence avait failli nous coûter la victoire. Baggy s'était enfui, mais avait subi un revers important. Elle me fit m'asseoir en m'ordonnant de lui expliquer mon comportement. Je lui narrai alors tranquillement pour une fois, lui parlant de mon père, de l'attaque et de la façon dont on m'a raconté sa mort. Je sentis alors une atmosphère plus détendue tout à coup, comme si mon histoire l'avait touché pour une raison que j'ignorais. Elle me fit sortir et je comptais bien découvrir la vérité sur la mort de mon père.

Chapitre 5 : Rébellion

Baggy le clown, ce nom me hantait depuis dix longues années au point d'avoir axé ma vie sur la vengeance que je comptais prendre sur la piraterie. J'y avais consacré chaque seconde de mon existence, même si je n'avais pas perdu le sens de l'amusement de temps en temps. Mais tout ce que je croyais être avait été ébranlé par les paroles d'un pirate sans vergogne qui avait tenté de me tuer. Rentré au QG j'avais demandé à voir le Vice amiral Yoshida, sachant qu'il était là lors de l'attaque. On m'expliquait chaque jour que c'était impossible, comme s'ils ne voulaient pas, que j'ai une discussion avec lui, ce qui me donnais encore plus envie de creuser, trouvant cette situation suspecte. Il se passa plusieurs mois avant d'apprendre que la personne qui m'intéressait devait passer à notre base, j'avais décidé d'atteindre discrètement ses quartiers afin de connaître enfin les détails de cette tragédie. J'avais donc retenu chaque recoin des lieux et retenu tous les horaire des tours de gardes. L'arrivée de Yoshida était un véritable événement pour une raison que j'ignorais et un paquet de préparatifs avaient été organisé. Finalement il arriva tandis que tous mes camarades et moi-même étions réunis pour lui faire une haie d'honneur. Lorsque je le vis passer je constatai qu'il n'avait pas changé même si des rides avaient marqué son visage, preuve du temps qui a passé en faisant son oeuvre. J'allai à l'écart, voir Rika avec qui les rapports s'étaient légèrement calmé même si l'amertume était toujours là, afin de lui demander pourquoi faire un tel événement pour un Vice amiral alors qu'elle n'avait pas ces égards. Elle me narra qu'il était considéré comme un héros en ayant arrêté plus de pirates que n'importe quel soldat et sauvé d'innombrables vies humaines.

Je compris à sa voix qu'elle ne voyait pas un grand intérêt à ce genre d'événement et décidai de la laisser tranquille. Vint enfin le soir après une longue fête, tout le monde était rentré se coucher, mais je quittai mon lit afin de commencer mon infiltration risquée, mais nécessaire. Les couloirs étaient assez mal gardés à cette heure de relève pour que je me faufile jusque dans ses appartements, lorsque je vis deux gardes devant sa porte. Il n'y avait pas de doute, ils avaient mis le paquet pour sa sécurité...ou bien pour me garder à l'écart. Je fis d'une main apparaître mes glyphes sur lesquelles étaient marqués « Les soldats n'ayant pas d'épée dormiront » et c'est ainsi que les gardes entrèrent dans un sommeil profond me laissant la voie libre. Je toquai à la porte et quelques secondes plus tard elle s'ouvrit laissant apparaître Yoshida qui ne semblait pas surpris de ma présence.

Oh, c'est toi Izaya, entre je t'en prie. Me dit il de façon sécurisante

Je répondis à son invitation en m'asseyant sur un des deux fauteuils de la pièce, qui était bien plus somptueuse que les dortoirs où vivaient le reste des troupes. Une grande pièce ronde, avec des murs verts et or. Le siège sur lequel je m'étais posé, était en velours rouge et travaillé au bois. Yoshida vint s'asseoir en face de moi en me servant un verre.

- Vous ne semblez pas étonné de ma présence, Vice amiral.
- Pas vraiment, après tout j'étais un ami de ton père et j'ai toujours voulu veillé sur toi.
- Dans ce cas je vais être direct. Vous m'avez dit ce jour là que Baggy l'avait tué, cependant celui ci affirme qu'aucun soldat n'avait posé pied avant qu'il ne parte à cause des boulets de canon que vous avez tiré.

Je vis alors son visage se décomposer en un instant. D'un sourire sincère, il passa à un teint extrêmement pâle comme s'il avait vu un fantôme.

- C'est un pirate, le mensonge est le cadet de ses soucis. Dit il en essayant à nouveau de sourire
- Certes et j'ai cru ça au début aussi mais des choses ne collent pas dans cette affaire, un pirate ne va pas tirer au canon sur les habitations en risquant d’abîmer ce qui est précieux, or le village était en ruine et des boulets traînaient sur le sol. Et ça fait des mois que je cherche à vous voir pour vous parler mais à croire que tout à été fait pour que ça n'arrive pas.
- Ecoutes, tu dois oublier cette histoire, ça ne mènera à rien de bon.
- Non, si mon père est mort des mains de la marine...je dois le savoir.

Mon interlocuteur posa alors son verre sur la table, ferma les yeux un moment et commença à parler.

- Très bien, je vais tout te dire. Comme tu l'as dit, nous avons tiré au canon avant même de poser nos hommes, risquant la vie des habitants de l'île. Celui qui a organisé tout ça était Akainu, tu en as peut être entendu parler. Ton père s'est interposé courageusement en lui disant que ce n'était pas une solution, que des vies innocentes étaient en jeu. Celui ci a répondu qu'il ne devait resté que les pirates et que ceux qui n'obéissaient pas ne valaient rien. Suite à quoi il a assassiné ton père de sang froid, nous ordonnant de dire que c'était Baggy, au risque que l'on subisse le même sort.

Je laissai tomber mon verre sur le sol, totalement abasourdi par ce que mes oreilles venaient d'entendre. La marine que j'avais toujours vu comme un exemple avait assassiné mon père qui voulait faire preuve de justice en sauvant des innocents. Mon adoration de la marine venait de s'envoler en même temps que j'apprenais la vérité. Était elle aussi corrompu que le sont les pirates eux même ? La réponse me semblait désormais évidente. Je quittai la salle en disant que ce n'était pas sa faute et qu'il n'avait rien à se reprocher. Les jours qui suivirent furent éprouvant psychologiquement, de devoir obéir à un gouvernement pour qui la chasse aux pirates compte plus que des vies innocentes qu'il est censé protéger m'écoeurait au plus haut point. Puis des rumeurs, des murmures atteignirent mes oreilles. Un amiral qui comptait quitter la marine afin de créer une faction similaire, mais qui mettrai la justice et la vie humaine en avant en défiant l'ordre établi pour faire changer les choses. Je restai ainsi attentif à toute information pouvant vérifier ces faits et je fus étonné d'apprendre que Rika voulait le rejoindre. Je décidai donc d'aller lui parler sentant que je pouvais me fier à elle. Je lui demandai si elle était au courant d'un projet comme celui là :

- Une rébellion ? Quelle idée ridicule et il me semble que vous avez autre chose à faire.

- Ne me prenez pas pour un imbécile, vous avez une dent contre la marine et votre insubordination envers nos supérieurs vous trahit largement donc ça ne m'étonnerai pas.

- J'ai entendu ces rumeurs, comme tout le monde mais je sais que l'amiral en question à ce qu'il paraît n'aime pas la façon d'agir de la marine actuel qui fait passer la chasse au pirates avant la notion de justice. Et dans l'hypothèse que je sois dans le secret avec l'intention de le rejoindre, je pense que je lui demanderai d'abord son avis mais il faudrait une raison pour prouver votre loyauté.

- La marine me ment depuis des années sur la mort de mon père qui voulait sauver des innocents. A cause de ça ils l'ont éliminé.

J'attendis alors plusieurs jours avant d'obtenir sa réponse. Ils acceptèrent ma candidature en m'expliquant que le moment de partir n'était pas encore venu mais qu'il arriverait assez vite.