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 Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]

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Yumiya Taka

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MessageSujet: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyVen 6 Juil - 6:21




    Ne rien savoir est mieux que tout savoir


    Le village de Syrup était un endroit bien tranquille, certainement un des lieux idéals pour passer d'agréable vacances. C'était un village sans histoire, personne ne semblait se soucier de ce qui se passait à cet endroit. C'était ici que c'était stoppé le navire de la Marine sur lequel Yumiya se trouvait depuis maintenant plusieurs jours. Ce bateau était stationné près du village depuis quelques heures, le but de cet arrêt n'était pas une mission, mais le rationnement. Il ne restait plus beaucoup de nourriture sur l'embarcation et il fallait bien nourrir tous les Marines présents.

    La plupart des Marines eurent le droit à un quartier libre, dont la borgne. Elle avait abandonné ses habits de Marine contre un jeans et un tee-shirt des plus banals. Tout l'équipage s'éparpilla dans le village en petit groupes, la jeune femme, quant à elle, préféra rester seule comme à son habitude et se promena aux alentours, croisant par-ci, par-là, un groupe de Marines en pleine conversation qui ne se préoccupait pas plus d'elle. La plupart du temps, elle avait un don pour passer inaperçue et ce jour-ci ne manqua pas à l'appel.

    Elle marcha une heure durant autour du village, attendant que l'heure du départ arrive, heure qui devrait tarder jusqu'au lendemain matin. Cela lui laissait beaucoup de temps pour ne rien faire, mis à part manger et boire. Dormir et se reposer. Il fallait dire que ce n'était pas l'endroit idéal pour s'amuser un peu. Il n'y avait vraiment rien à faire.

    Lorsqu'elle entra enfin dans le village, elle constata que deux groupes de Marines étaient assis sur des bancs tout en papotant de tout et de rien. Elle releva tout de suite les deux types de Marines bien différent. Il y avait les calmes, qui restait tranquillement assis sur leur banc, à rigoler avec discrétion. Et il y avait les plus violents, ceux qui voulaient toujours se faire remarquer et qui ne réussissait pas à rester assis, sans bouger, ils étaient obligé de se mettre debout, de faire des grands gestes et de parler très fort. C'était bien ceux-là que la borgne appréciait le moins, mais c'était souvent ceux-là qui se faisait connaitre le plus vite car ils étaient pour la plupart bien plus ambitieux que les calmes, ils voulaient toujours montrer leur force.

    La jeune femme passa à côté du groupe de Marine parlant à voix élevé et étant debout à côté d'un banc, elle ne leur accorda qu'un bref regard méprisant. Ces personnes étaient peut-être celle qu'on remarquait le plus au premier coup d’œil, mais ce n'était, la plupart du temps, pas les plus fortes. Ils étaient le plus souvent de grosses brutes, tandis que les discrets, eux, savaient utiliser leur tête. Il n'y avait pas que la force brute qui comptait, la réflexion était aussi un atout majeur et lorsqu'on arrivait à combiner les deux, cela devait donner quelque chose de très puissant.

    Une fois qu'elle eut dépasser le groupe de Marine, la sous-lieutenante les entendit murmurer des paroles qu'elle ne put saisir. Ces murmures étaient déjà préférable, au moins, ces Marines n'étaient plus en train de crier maintenant.

    Ne se préoccupant pas plus de ce groupe, elle passa son chemin et entra dans un bâtiment qui semblait ressembler à un café. Elle s'approcha du comptoir et commanda une bouteille de soda puis, laissant quelques berrys sur le bois, elle s'en alla.

    Elle revint sur ses pas et retourna sur la place où se trouvait les bancs. Elle en trouva un libre et s'y installa. Elle ouvrit ensuite sa bouteille et commença à boire son contenu. Elle en avala la moitié d'une traite puis la posa à côté d'elle, sur le banc. Elle regarda autour d'elle en pensant à pleins de choses sans grandes importances.

    Lorsqu'elle ressortit de ses pensées, elle constata que le groupe des brute-Marines étaient en train de se rapprocher d'elle. Elle n'hésita pas à leur jeter un regard foudroyant qui voulait tout dire, néanmoins, ce n'était pas sur ce simple regard que cette bande de Marines allaient reculer.

    Elle les regarda donc s'approcher en se demandant ce qu'il pouvait bien lui vouloir. Elle fixa le Marine qui semblait être le chef de la bande s'asseoir à côté d'elle. Il commença à parler et à parler, sans s'arrêter. La jeune femme n'entendait rien de ce qu'il disait, ou plutôt, n'écoutait pas, en réalité, elle s'en fichait complètement.

    Après plusieurs minutes, la jeune femme remarqua le regard inquisiteur du chef de la Marine, venait-il de lui poser une question ? Elle le regarda quelques secondes et haussa les épaules puis prit sa bouteille et recommença à boire, oubliant pas vite les regards posaient sur elle.

    Tout à coup, la bouteille lui fut arracher des mains et en regardant autour d'elle, elle constata que la personne assise à côté d'elle venait de la prendre et qu'il était en train de crier des mots avec colère. Elle le fixa en fronçant les sourcils et attendit qu'il ait fini de lui crier dessus pour reprendre sa bouteille. L'homme semblait vraiment en colère à présent et la jeune femme n'avait vraiment pas envie de se battre, en plus de cela, elle n'avait pas ses couteaux sur elle, mis à part son fétiche, mais il n'était pas destiné à tuer des Marines, loin de là. Quant à se battre avec ses poings, il n'en était pas question, en plus de cela, l'homme semblait bien mieux battis qu'elle.

    Elle se leva donc, et s'en alla, faisant une chose qu'elle savait bien faire : ignorer. Elle marcha vers un autre banc, et laissa les Marines parlaient entre eux et l'oublier, comme si il ne l'avait jamais vu. Après quelques minutes, l'affaire fut dans le cas, ils avaient déjà tout oublié et avait recommencé à parler comme si de rien était et c'était tant mieux. La jeune femme but une gorgée de son soda puis le reposa à côté d'elle, se replongeant à nouveau au fin fond de ses pensées.
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Marie Turner
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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptySam 7 Juil - 5:19


Vous vous êtes déjà demandé dans quel bute vous voguiez sur les mers tumultueuses de ce monde ? Pourquoi ? Et quand vous pourriez enfin en sortir ? La jeune révolutionnaire, se le demandait ces temps-ci. Pas parce qu'elle avait un doute quelconque, juste parce qu'elle n'avait plus de nouvelle. Oui, voilà maintenant plus d'un mois que la jeune femme n'avait pas une seule nouvelle, un seul ordre. Un long, trop long silence radio. Depuis qu'elle était partie de cette ville, Orange town et qu'elle avait reçu l'ordre de mission de détruire ce bateau marine, ce qui lui avait valu un petit détour, la révolutionnaire n'avait pas eu une seule communication, de qui que ce soit. Elle avait pourtant vérifié, tous ses Den Den mushi, petit ou grand, était en parfait état de marche. Alors oui, elle se demandait bien pourquoi, aucune mission depuis celle du cagot, ne lui avait été confié. Non que cela l'attriste, si cela n'appliquait pas ce que cela appliquait, elle s'en ficherait très certainement. Mais, sans mission, il n'y avait rien à faire. En effet, Marie s'ennuyait profondément. La jeune femme était sur les mers et elle ne savait absolument pas quoi faire. C'est alors que l'ombre d'une île apparut au loin.

Le bateau percuta doucement le port de l'île. Marie avait décidé de venir faire une petite pause ici. Elle n'avait de toute façon pas trop le choix, une des raisons étant qu'elle était presque à cour de provision et qu'elle devait se réapprovisionner, une autre étant que les alentour grouillait de bateaux marines, pour on ne sait quelle raison. Malheureusement, ou le contraire peut-être, cette petite île ne faisait pas exception. En effet, une vingtaine de mètres plus loin, tout comme elle, un immense bateau remplie de marines venait d'accoster. Marie les observa se disperser. Quelques-uns restaient devant le bateau, alors que les autres, à ce qu'elle voyait, avait une sorte de quartier libre et allaient s'éparpiller un peu partout dans la ville. Elle ne savait pas quoi penser. Contente ou pas. Elle s'ennuyait, certes mais, à ce moment précis, n'était pas sûre de vouloir sortir son arme pour se battre. Elle haussa les épaules. Il se passerait ce qu'il devait se passer. Elle ne pouvait concrètement pas y faire grand-chose. Après tout, elle était plutôt reconnaissable comme personne. Avec ses longs cheveux blancs attacher en une souple queue de cheval, ses yeux bleus et son teint plutôt clair. De plus, sous cette chaleur, elle avait plutôt découvert son corps, avec son très cour short de couleur noire, ses bottes de même couleur montant jusqu'au cheville et son léger haut blanc. Tout cela mettant assez ses atouts physiques en valeur. Mais, elle ne l'avait pas forcement prémédité. Elle ne s'étendait pas à rencontrer une cargaison pleine de ses ennemis. De plus, ne pensant pas rencontrer ce genre de personne sur cette île, elle avait laissé ses précieuses armes tout au fond d'un coffre, bien caché, seule arme l'accompagnant donc, son cher poignard, caché sous sa botte droite. Enfin, elle jeta un dernier coup d'oeil au bateau marine et s'en alla, dans une direction opposée.

Les rues étaient agitées, les habitants faisaient leurs petites courses, et le bruit résonnaient entre les façades. Mais, cela ne dérangeant pas la révolutionnaire plus que cela. Elle avait connu pire, elle avait créé pire. Quand elle aura fini de faire son tour et de se dégourdir les jambes, la jeune femme devra aussi acheter des vivres, assez pour ne pas avoir à s'arrêter toutes les semaines. Cependant, le tour ne dura pas très longtemps. Le village de Syrup n'était pas connu pour sa grande diversité. Alors que la révolutionnaire allait faire demi-tour, son regard tomba sur un petit bâtiment. Sous cette chaleur, un rafraichissement ne serait pas de refus. Elle s'y dirigea et y pénétra. Quand elle fit son entrée, les quelques villageois qui s'y trouvait la regardèrent, avant de retourner à leurs discutions. Allant s'asseoir à une table, plutôt au fond de la salle, un serveur vint lui demander ma commande. Sans hésitation, elle prit un verre et une assiette de leur plat du jour. Le garçon prit note s'en alla, pour lui ramener une petite minute plus tard la boisson demandée. Sirotant son verre doucement, c'est un son de cloche qui la tira de ses profondes pensées. Une jeune femme venait de rentrer dans le café. Marie la fixa quelques secondes, le temps de la détailler, puis retourna à ses histoires sans faire attention à ce qui l'entourait. Peut-être que si elle ne l'avait pas fait, elle aurait remarqué la jeune femme sortir de là, et un homme entrer à la place. Elle aurait remarqué l'homme s'approchant d'elle et elle aurait remarqué ce dernier s'arrêter juste devant sa table. Mais c'est uniquement quand il tira une chaise pour s'asseoir que la révolutionnaire fut une nouvelle fois tiré de ses pensées et qu'elle leva la tête, son regard montrant bien son air disant clairement, « qu'est ce qu'il eut celui-là ? ».

« Salut ma belle. Ça te dirait de sortir prendre un verre avec nous dehors. Il fait beau et on est beaucoup plus intéressant que ton verre presque vide et que cette simple pièce sombre. »

Marie ne réagit pas d'un pouce. Devant les paroles de cet homme, elle se demandait sérieusement lequel des deux était le plus intéressant et pour l'instant dans son esprit, le verre vide et la pièce sombre avait un sacré avantage. Devant l'immobilité de la révolutionnaire, l'homme, avec son sourire, repris la parole.


« Tu sais, j'suis quelqu'un d'important ici. Ouai, la marine, tu connais forcement, ben crois si tu veux, j'en fais partis. J'fais des choses importantes, vient dehors et je t'expliquerais plus en détail. Allez viens.»


Marie continuait de fixer l'homme dans les yeux. Elle avait une sérieuse envie de sortir son poignard et de le planter dans le corps de ce fameux crétin, mais les gens autour d'elle l'en empêchait et bien malgré elle, elle savait que si elle s'en prenait maintenant à cet homme, la cargaison entière de marine allait rappliquer dans la minute et que dans ce genre de voyage, il n'y avait pas que des crétins dans son genre. Alors, se contrôlant un maximum, elle sourit d'un sourire moqueur et peut-être un peu sadique sur les bords.

« Ecoute, Marine, je préférerais encore me couper les deux jambes et me jeter dans la gueule d'un cachalot géant plutôt que d'aller prendre un verre, ou que ce soit, avec toi et tes petits copains. Alors, fou moi la paix et va faire joujou avec quelqu'un d'autre. »


Pour ponctuer sa phrase, Marie finit son verre d'un coup et sur ces mots, se leva, jeta de quoi payer sur le bar et s'en alla dans un coup de vent, laissant le marine planté là, à sa table. De nouveau dehors, Marie continua sa petite ballade. Pendant une quinzaine de minutes, la révolutionnaire tourna un peu en rond. C'est alors qu'elle suivit une petite ruelle qui la mena droit sur une autre plus grande, adjacente à une place où l'on pouvait apercevoir quelques bancs, la plupart étant déjà occupés. Se disant qu'elle avait perdu assez de temps comme cela, elle ne voulut pas s'attarder. Elle apparut plus loin, un magasin où elle pourrait acheter tout ce dont elle avait besoin, avant de repartir sur les mers, peu importe le nombre de bateau marine présent. Cependant, alors qu'elle traversait la place, elle passa à côté d'un banc où se trouvaient quelques hommes. Et malencontreusement, un d'eux en poussa un autre qui finit par percuter Marie. Etant poussé d'un mètre, elle réussit tout de même à ne pas perdre l'équilibre. Lorsqu'elle se retourna pour faire payer à l'homme ce qu'il venait de faire, elle tomba nez à nez avec le même homme qu'elle avait quitté un quart d'heure plus tôt. L'agacement que lui apportait cet homme commencé sérieusement à grossir.


« Alors ma belle, tu t'es enfin décidé à nous rejoindre ! »


Tout en prononçant ces paroles, le marine posa une de ses mains sur l'épaule de la révolutionnaire. Erreur à ne pas faire. D'un coup de main, elle enleva la sienne et donna un coup de pied à l'homme, le faisant chuter sur place. Ses « amis » commencèrent alors à rire, sûrement trop ivre pour vraiment comprendre ce qu'il venait de se passer.


« Comprend bien imbécile qu'un non, ça veut bien dire non et non plus tard. Tu le saurais peut-être si tu avais plus de capacité intellectuelle. »


Un dernier regard hautain comme si elle sait si bien les faire et Marie tourna les talons. Elle s'arrêta alors net. En face, sur un banc, se trouvait la jeune femme qui était entrée dans le même café qu'elle, un peu plus tôt. Cette dernière la fixait d'un regard perçant. À son tour, Marie la fixa, sans bouger, sans broncher. Une petite brise se levait. Marie, dos aux hommes marines, face à cette femme inconnue, croisa les bras et attendit, le vent soufflant contre elle, faisant voler ses longs cheveux blancs, au vent.

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Yumiya Taka

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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyDim 8 Juil - 11:24




    Ne rien savoir est mieux que tout savoir


    Tandis que la Marine était en train d'ouvrir sa bouteille pour prendre une nouvelle gorgée dans celle-ci, une femme apparut sur la place aux bancs. Elle passa à côté de celui où se trouvait les Marines chahuteur et l'un d'eux la bouscula. Elle se retourna, certainement pour voir le visage du fautif qui n'était autre que le chef de la bande qui s'était assis à côté de la Marine quelques minutes plus tôt. Coupable qui dès qu'il eut vu la jeune femme, lui dit quelques paroles tout en posant sa main sur son épaule. La borgne pensa alors que les Marines c'étaient certainement trouvé une autre victime ce qui était tant mieux pour elle qui ne voulait vraiment plus avoir à faire à cette bande. Néanmoins, la suite de la scène l'intéressait, elle se demandait comment allait réagir la jeune femme, non pas que son sort l'intéresse, loin de là, mais elle aurait au moins quelque chose d'intéresser à regarder.

    La suite ne tarda pas trop car le geste de l'homme ne sembla pas plaire à la jeune femme qui s'empressa de retirer sa main de son épaule et de lui donner un coup de pied qui le fit chuter et qui provoqua des rires parmi les autres Marines autour de lui. Le mâle dominant venait de perdre sa place de chef. Yumiya ne put retenir un sourire, il avait eut la correction qu'il méritait au moins.

    La femme aux cheveux blanc prononça quelques paroles avant de se retourner. Aussitôt, le regard de Yumiya disparut et fut remplacer par un regard intense. La femme lui faisant face resta debout, la regardant elle aussi et croisant les bras. Elle faisait dos aux Marines, ce qui n'était pas forcément une très bonne solution, étant donné que le Marine qu'elle avait fait tombé allait certainement riposter, la borgne doutait qu'il resterait par terre à supporter les rires de ces camarades.

    La borgne se leva de son banc, préférant partir avant que l'histoire ne dégénère. Elle prit sa bouteille et se dirigea vers le banc avec les Marines pour quitter la place. Elle détacha son regard de la femme aux cheveux blancs et passa à côté du banc sans même tourner les yeux en direction du Marine par terre. Tout à coup, elle sentit un bras se passer autour de ses épaules et une voix lui parler avec une haleine sentant l'alcool. En tournant son visage, la sous-lieutenante constata qu'un des camarades du Marines par terre venait de lui passer le bras autour de l'épaule.

    Elle commença par le repousser doucement, elle n'était pas d'humeur a s'énerver pour le moment, mais en constatant que le Marine ne voulait plus la lâcher, elle commença à sentir la colère monter en elle. Elle n'avait jamais été patiente et encore moins avec les personnes ivres. Elle sortit donc son couteau et le pointa devant la gorge de l'homme. Elle espérait qu'il n'était pas encore trop ivre et qu'il était encore capable de reconnaitre le danger lorsqu'il était là. Elle n'avait pas particulièrement envie de blesser une personne de la Marine, d'autant plus que ça risquerait de lui couter cher.

    L'homme regarda le couteau puis commença à rire, il semblait que ça ne lui faisait aucun effet. La Marine leva les yeux au ciel en pensant qu'il serait déjà mort si il ne faisait pas parti de la Marine. A la place, elle le frappa un grand coup sur la tête pour l’assommer, ce qui n'était pas difficile avec quelqu'un qui avait beaucoup trop bu et qui ne tenait déjà presque plus debout. Elle rangea ensuite son couteau dans la place qui lui était destiné et laissa tomber l'ivre par terre sans plus s'en soucier.

    Elle avait encore l'odeur de l'alcool dans les narines. Elle tourna sa tête pour voir les autres Marines qui fixaient en alternance, le chef par terre et le Marine ivre, par terre lui aussi, se demandant peut-être ce qui se passait. Elle remarqua alors qu'ils s’apprêtaient à reprendre des gorgées d'alcool. Yumiya leva les yeux au ciel et s'approcha des Marines, en passant devant eux, elle leur arracha les bouteilles des mains et leur lança à la place sa propre bouteille de soda, elle préférait ça à avoir à supporter ces Marines dans la soirée.

    Elle se dirigea vers un coin avec des buissons et versa le contenu des bouteilles dans ceux-ci. Elle revint ensuite vers les ivres et déposa toutes les bouteilles désormais vidé de leur contenu devant eux. Elle récupéra ensuite sa bouteille de soda. Les Marines commencèrent à l'injurier, ce qui était plutôt compréhensible vu qu'elle venait de leur faire perdre plusieurs berrys. La jeune femme ne put retenir un petit sourire narquois, elle avait été méchante sans avoir à être violente. En plus de cela, ces Marines ne pourraient pas se plaindre de ce qu'elle venait faire car elle aurait bien des raisons pour justifier un tel acte, après tout, inventer des excuses n'étaient pas très compliqué.

    Elle regarda les Marines devant elle d'un air dédaigneux puis tourna les talons, les laissant à leurs plaintes et leurs injures dont elle n'avait rien à faire. Qu'ils l'insultent si ça leur faisait plaisir ! Au moins, elle avait eut la satisfaction de les mettre en colère. En se retournant, elle percuta quelque chose. Ou plutôt quelqu'un qui n'était autre que la femme aux cheveux blancs dont elle ne connaissait toujours pas le nom. Après tout, ça n'avait pas une très grande importance. Néanmoins, la borgne détailla quelques secondes cette femme qui lui semblait quand même très étrange. Elle plissa les yeux comme pour tenter de cerner cette personne et la fixa d'un air inquisiteur, comme si elle venait de lui poser une question ce qui n'était pas vraiment le cas. En réalité, elle se posait beaucoup de questions sur l'identité de cette personne.
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Marie Turner
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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyLun 9 Juil - 5:38


La petite brise du début soufflait de plus en plus fort sans pour autant enlever la chaleur et la lourdeur qui planait dans l'air. Marie n'avait pas bougé d'un seul petit millimètre, fixant toujours dans les yeux cette femme qui lui était inconnue. Pourtant, à un moment, elles rompirent l'espèce de contact qu'il était en train de se former entre leurs deux regards. À l'instant même ou la jeune femme se levait de son banc, Marie entendit un bruit derrière. Et alors que la femme avec un bandeau commençait sa route, la jeune révolutionnaire se retournait, voulant voir ce qu'il passait. La révolutionnaire vit alors le marine à terre. Il s'était assis et avait une main sur ta tête pendant que l'autre était posé au sol, empêchant ainsi le haut de son corps de retomber par terre. Il avait l'air d'avoir reçu un sacré coup sur la tête. Peut-être que cela l'aidera au moins à dessouler un minimum. En effet, plus que les marines, Marie détestait les marines soûls. Et là, elle avait eu le gros lot, un petit groupe de marine qui n'avait fait qu'ingérer de l'alcool depuis qu'ils étaient arrivés en ville. Il avait plutôt l'air mal en point, le petit marine. Marie en avait marre d'avoir une vu aussi « pitoyable » et leva donc la tête, enlevant de sa vu ce marine qu'elle ne supportait plus. Mon regard tomba alors sur les autre marines assis sur le banc. Ils ne criaient plus tellement, leurs air niais ayant disparu. Ils avaient quitté leur chef de groupe des yeux pour porter leur regard sur autre chose. Marie curieuse, suivit leur regard et s'aperçut qu'ils observaient la jeune femme de tout à l'air, accompagné d'un autre de leurs camarades.

Alors que la jeune femme au bandeau sur l'oeil dont la révolutionnaire ne connaissait pas le nom, voulait s'en aller pour ne sûrement pas être dérangé par ces ivrognes de stupides marines, elle avait pourtant été interrompue par l'un d'entre eux qui, s'en gêne, passa son bras autour de ses épaules. De son point de vue, Marie ne voyait pas le visage de la jeune femme, cependant vu les réactions qu'elle avait depuis que Marie la voyait, elle ne devait sûrement pas apprécier le geste de ce marine. Doucement elle essaya de se dégager et cela tira un petit sourire au coin à la révolutionnaire. C'était des hommes, des marines, des crétins et soûls par-dessus le marché, ce n'était alors sûrement pas une douce réaction qui allait lui faire lâcher l'affaire. Mais, celle-ci avait l'air de bien l'avoir compris, car à peine quelques secondes après sa première tentative, elle sortit rapidement son poignard et le mis devant la gorge de l'homme qui rit, sûrement sous le coup de la peur. Et rapidement, elle l'assomma comme si elle lui avait déjà accordé trop de temps. Quelque chose secoua alors une fois les deux épaules de Marie. Un rire ? Non, juste une sorte de... spam. Voir s'écrouler un si fier soldat de la marine, sur le sol comme une poupée de chiffon avait peut-être amusé la révolutionnaire. Mais cela passa bien vite. Quand elle sentit une main entourer sa cheville, le visage de Marie redevint lisse, glacial, sans expression. C'est avec cette tête que Marie se retourna, jetant un regard meurtrier à celui qui avait osé faire cela. Une nouvelle fois, la révolutionnaire vit le marine. Celui-ci n'avait pas l'air très heureux, ni de très bonne humeur. Marie leva alors la tête, voulant vérifier quelque chose. Quand elle vit que tout était bon, elle leva la jambe, la recula d'un coup sec, le marine étant comme cela obligé de la lâcher, puis donna un coup dans l'abdomen de ce dernier. Le marine fut donc allongé de force et commença à vomir. Personne n'avait été témoins de la scène, trop occupé parce qu'il se passait avec l'autre marine. Pourtant, quand les répercutions du coup donner par la révolutionnaire se firent entendre, tous d'une seule traite tournèrent la tête vers leur chef, puis vers Marie. Cette dernière, haussant les épaules puis se mettant de profil, fit comme ci de rien 'était.


« Vous devriez arrêter de boire, regardez, les effets sont plutôt...néfastes. »


C'est environ à ce moment-là, que, du coin de l'oeil, Marie aperçut la jeune femme avec le bandeau s'emparer des bouteilles des marines et aller les vider dans la rue un peu plus loin, avant de le leur rendre, vide. Cela se voyait, cela énervait les marines mais, avait l'air d'amuser fortement la jeune femme. Bon, cela avait assez durée. Marie se retourna une dernière fois, jetant un regard des plus hautains à ses marines. Mais, quand elle, elle pensa à se retourner, avant même qu'elle ne bouge d'un cheveu, elle sentit une force dans son dos et se fit percuter. Pour la seconde fois de la journée.

« C'est une manie dans cette ville de percuter les gens ! »


Quand la jeune révolutionnaire se retourna, elle se trouva alors face à face avec l'autre jeune femme. Cette-dernière commença alors à fixer Marie, ce qu'elle n'appréciait pas forcément. Cet endroit commençait sérieusement à l'agacer. Être avec des marines, dont un qui n'arrête pas d'essayer de vous faire venir avec lui, avec d'autres complètement soûls en train de rire à gorge ouvert devant et de vous faire percuter toutes les deux minutes par des gens, oui, elle en avait vraiment marre.

« Tu devrais faire attention à où tu mes les pieds. J'aime pas vraiment qu'on me rentre dedans. »

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Yumiya Taka

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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyLun 9 Juil - 22:50




    Ne rien savoir est mieux que tout savoir


    La femme que venait de percuter Yumiya ne semblait vraiment pas apprécié ce geste. Elle ne semblait pas vraiment amicale, une sorte de miroir face à la borgne qui était elle aussi dans le genre de haïr toutes les personnes qu'elle croisait ou du moins, de ne leur accorder aucune importance. Comme pour appuyer la théorie que la personne aux cheveux blancs n'étaient pas quelqu'un de très amicale, elle dit à la Marine :

    - Tu devrais faire attention à où tu mes les pieds. J'aime pas vraiment qu'on me rentre dedans.

    La sous-lieutenante leva les yeux au ciel. Il était assez normal qu'elle n'apprécie pas qu'on lui rentre dedans, personne ne devait apprécier cela, à moins d'être masochiste ou quelque chose dans ce genre-là. Elle continua tout de même à fixer cette personne étrange. Elle continuait à se poser des questions sur elle. Au final, elle détourna son regard, décidant qu'il valait mieux ne pas trop la dévisager, certainement n'allait-elle pas trop aimer, n ce comportement. La borgne non plus ne voudrait pas qu'on la fixe avec insistance, cherchant on ne sait quoi dans l'expression muette de son visage.

    Elle afficha un sourire narquois sur ses lèvres et tout en haussant les épaules, elle répondit à la femme qu'elle avait percuté :

    - Tu devrais faire attention à où tu es, on ne sait jamais ce qui pourrait te rentrer dedans. Si tu ne veux pas qu'on te heurte, tu devrais peut-être te pousser du chemin.

    Elle planta son regard dans le sien en gardant son sourire. Elle posa ensuite sa main sur son épaule, comme l'avait fait le Marine quelques minutes plus tard, Yumiya savait bien que ce geste n'allait pas plaire à la personne qui lui faisait face, mais elle ne cherchait pas à lui faire plaisir, le contraire était plus véridique. Tout en restant dans cette position, elle reprit la parole :

    - Je dis ça pour toi, je n'aimerais pas que tu sois blessée dans une bousculade.

    Elle retira ensuite sa main de son épaule, ne voulant pas subir le même sort que le chef de la bande. Elle posa plutôt sa main non loin de son arme, on ne savait jamais comment allait réagir la femme aux gestes de la borgne, elle préférait donc s'assurer.

    Pensant qu'il valait mieux qu'elle s'en aille, la Marine s'apprêta à partir. Elle ne voulait pas particulièrement que cette discussion finisse en combat, même si cela ne serait pas très étonnant, car elle était loin d'avoir tous ces atouts en main. Elle n'avait qu'un seul de ses couteaux -celui qu'elle ne quittait jamais- et il n'était pas destiné aux gens avec lesquels elle avait quelques litiges dans la rue.

    Avant de s'en aller, elle dit à la femme en face d'elle :

    - Au faites, je m'appelle Yumiya Taka.

    Elle jeta un regard vers les Marines, complètement saoul, qui commençait déjà à se crier dessus, on ne sait pour quel raison. Ils avaient déjà oublier ce qui c'était passé quelques minutes plus tôt. Yumiya pensa qu'il ne tarderait certainement pas à en venir aux mains.

    N'attendant pas une quelconque réponse de la part de la femme aux cheveux blancs, elle tourna les talons et s'apprêta à s'en aller.

    Spoiler:


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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyMar 10 Juil - 8:41


Une petite percussion, qu'est-ce vraiment ? Pas grand-chose, même rien pour la plupart des gens. En général quand cela arrive, la personne fautive sourit, s'excuse puis s'en va en toute tranquillité. Oui, comme c'est si bien dis, cela se déroule comme ça, en général. Pourtant, dans ce cas, ce n'est pas rien. Cela est même plutôt gênant. Pourquoi ? Mais parce que Marie est impliquée et quand la révolutionnaire s'en mêle, en général, les choses se compliquent clairement. C'est pour cela que la première bousculade avait fini par un combat entre le pied de la révolutionnaire et le visage de fautif. Je vous laisse deviner qui en est sorti vainqueur. La deuxième à pourtant l'air de se dérouler plus calmement, moins physique, plus oral. Marie se tenait en face de cette jeune femme borgne. Toute deux ne bougeaient pas, de corps ou de visage, jusqu'à ce que l'autre femme détourne son regard. En même temps, elle ne devait pas être bête et très bien savoir que, un, dévisager les gens c'est impolie et deux, que la révolutionnaire ne devait sûrement apprécier cela. Même si concrètement, elle ignorait que Marie était une rebelle. Pourtant, quand elle enleva son regard de celui de Turner, ce ne fut qu'afficher un sourire narquois sur ses lèvres et de feindre l'indifférence avec un geste des épaules et une réponse tout sauf suffisante aux yeux de la révolutionnaire.

- Tu devrais faire attention à où tu es, on ne sait jamais ce qui pourrait te rentrer dedans. Si tu ne veux pas qu'on te heurte, tu devrais peut-être te pousser du chemin.

L'étrangère suivit alors sa phrase d'un geste que Marie lui aurait volontiers fait regretter si elle n'essayait pas de se contrôler. En effet, comme le marine soûl avait fait quelques minutes au par avant, l'autre jeune femme posa sa main sur une des deux épaules de Marie en replongeant son regard dans le sien, sans pour autant quitter se sourire.

- Je dis ça pour toi, je n'aimerais pas que tu sois blessée dans une bousculade.

Marie réagit, mais pas trop rapidement. Elle savait que la femme dont elle ne connaissait encore rien allait retirer sa main d'elle-même. Marie fit juste ce qu'il faut pour qu'elle le fasse quand elle, elle le voudrait. Elle leva alors sa main juste de quelques centimètres et simultanément, l'inconnue enleva sa main. Sage décision. Mais tout cela, ces phrases, cette « discutions » put tout de même sortir un petit sourire au coin à Marie, un sourire ayant peut-être une touche d'amusement mais, une majorité de sarcasme.

« Ou. Tu pourrais regarder devant toi quand tu marches. »

Marie s'arrêta de parler. Dire tout d'un coup, c'était trop. Cependant, Marie aperçut le mouvement de la jeune femme borgne. Tout comme la révolutionnaire, elle avait l'air d'en avoir un peu marre. Compréhensible. Avec des crétins comme ceux qu'il y avait, qui crient et disent n'importe quoi, peu de gens voudraient rester et encore. En effet, la jeune femme voulait partir. Mais quand elle eu tourné les talons à moitié, Marie reprit.

« Ho et surtout, ne t'inquiète pas pour moi. Quand il y a une bousculade, au final, ce n'est pas moi qu'on retrouve blessé. »

Marie ne sut pas si c'était ses paroles, ou juste une envie de la borgne, mais cette dernière s'arrêta. Mais elle ne se retourna pas. Tournant à peine la tête, Marie put suivre son regard jusqu'au groupe d'imbéciles de marines. En effet, toujours soûl, ils avaient l'air plus bête que jamais et bientôt, il y aurait de grandes chances pour qu'il s'énerve. La révolutionnaire tourna la tête pour regarder devant elle quand elle vit la jeune femme. Elle s'était retournée une dernière fois et fixait, encore, la rebelle dans les yeux.

- Au faites, je m'appelle Yumiya Taka.

Et sur ce, elle tourna réellement les talons et commença à partir. Pour dire la vérité, la jeune femme, enfin Yumiya, avait plutôt surprise la révolutionnaire. En effet, cette dernière ne s'attendait pas à ce qu'elle le lui dise son nom. Mais au moins maintenant, Marie ne pourrait plus dire qu'elle ne sait rien de cette non inconnue. Pendant que la jeune révolutionnaire réfléchissait, elle entendit un bruit de bouteilles un peu à côté. Tournant la tête, elle se rendit compte que les marines n'ayant toujours pas décuver faisaient semblant de se battre au sabre avec des bouteilles de verre. Marie trouvant cela asse affligeant leva les yeux au ciel et reporta son intérêt à cette Yumiya Take.

« Yumiya Taka...Marie Turner. »
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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyMar 10 Juil - 22:47




    Ne rien savoir est mieux que tout savoir


    Yumiya commença à marcher dans la direction opposée. Oubliant bien vite le monde autour d'elle, les Marines à côté d'elle qui se battaient avec leur bouteille d'alcool. Ces personnes faisaient vraiment honte à la Marine, comment pouvait-il se montrer ainsi ? Il était compréhensible que bien des personnes se rebellaient contre le Gouvernement lorsque celui-ci se montrait ivre, en se battant à l'aide de bouteille. Il n'y avait plus aucun sérieux, les Marines se croyaient tout permis, sous prétexte qu'ils aidaient le Gouvernement, mais ils n'avaient aucun honneur, ils n'en avaient plus.

    Elle les regarda quelques secondes en se demandant comment de telles personnes pouvaient être sous les ailes du Gouvernement. C'est alors qu'elle entendit la réponse de la femme derrière elle :

    - Yumiya Taka...Marie Turner.

    La Marine se retourna vers la dénommée Marie. Elle la lorgna quelques secondes en se concentrant sur son nom. Elle ne se rappelait pas l'avoir entendu quelque part, il fallait dire qu'elle ne s'intéressait pas vraiment aux conversations des autres et les seuls choses qu'elle avait apprises, elle les avait vues ou entendues d'elle-même. Elle ne savait donc pas du tout qui pouvait être sa personne, si elle était importante ou non, si elle était simple civile ou non, si elle était ennemie ou non. Il se pouvait bien qu'elle soit une dangereuse criminel sans que la borgne ne le sache.

    Après quelques secondes, elle regarda en direction des Marines, toujours en train de se taper sur la tête avec des bouteilles. Elle s'approcha de l'un d'eux et saisit sa bouteille dans sa main. Elle ignora totalement ses cris de protestations et le frappa à la tête à l'aide du récipient. Assez fort pour qu'il soit assommer, mais pas trop pour que la bouteille ne soit pas briser.

    Tout en lui frappant sur la tête, elle lui dit de façon à ce que seule elle et les Marines l'entendent :

    - Comment pouvez-vous vous prétendre Marine dans cet état ?

    Elle s'approcha ensuite d'un autre des Marines et lui dit avec un sourire moqueur :

    - Tu vois, c'est comme ça qu'il faut frapper.


    Comme pour accompagner ses paroles, elle le frappa à son tour avec la bouteille, l'assommant lui aussi. Elle espérait qu'ils ne se rappelleraient pas de son visage, qu'ils aient la gueule de bois en se réveillant le matin ou bien que le bateau de la Marine s'en aille, les oubliant là. Il y aurait moins d'imbéciles à bord, c'était toujours ça de gagner, néanmoins, si ils se rappelaient de son visage, elle ferait mieux d'inventer une bonne excuse, elle ne faisait pas ça pour eux, mais plutôt parce que les personnes ivres faisaient certainement partis de celles que la Marine aimait le moins, après les pirates évidemment.

    Elle poussa un soupire en voyant ses camarades s'approcher d'elle en proférant des menaces incompréhensibles. La sous-lieutenante les regarda avec pitié, puis serrant la bouteille avec sa main, elle tapa sur la tête de tous ses Marines, c'était comme un jeu, celui où le but était de taper sur les têtes des taupes.

    Une fois tous les Marines à terre, la jeune femme posa la bouteille par terre, qui ne s'était toujours pas brisée, puis se retourna et évita consciencieusement Marie, en pensant que la pousser à nouveau la mettrait encore plus en colère.

    Elle s'arrêta en face de la femme qu'elle avait réussis à ne pas heurter et lui dit avec un sourire :

    - Cette fois-ci, j'ai fais attention à où je mettais mes pieds.

    Elle jeta ensuite un coup d’œil vers les Marines qui gisaient par terre, simplement assomé. Elle espérait qu'ils se réveilleraient moins saoul.
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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyJeu 2 Aoû - 21:12


Marie, après avoir révélé son nom à cette inconnue, cette Yumiya dont elle ne connaissait que le patronyme, rapporta son attention sur les marines. Ceux-ci, toujours saouls, continuaient d'essayer de se battre armé de simples bouteilles en verre. Leurs rires exagérés et leurs mouvements incertains donnaient la certitude qu'ils n'étaient depuis longtemps, dans un état de sobriété. Cela le prouvait, plus encore que leurs actes pleins d'idioties et de leur tête aux expressions d'une absolue stupidité. Bref, Marie se demandait bien comment des personnes comme elles pouvaient avoir intégré le gouvernement de ce monde. Elle, qui les détestait pas dessus tout et qui les combattait sans relâche tous les jours de sa vire, depuis des années, avait devant elle une raison de plus pour les détruire. Un exemple de plus, pour penser que tout ce qu'ils faisaient croire aux gens, n'étaient que purs mensonges et que jamais, tant qu'ils seraient au pouvoir, la paix régnera dans ce monde.

Marie, sentant la colère naître...non pas naître, car dès qu'elle apercevait profiler l'ombre d'un marine, la haine l'envahissait. De plus, Marie n'avait jamais cessé d'être en colère. Depuis la tuerie de son village et le meurtre de ses parents, même si cela était en son jeune âge, c'était un sentiment qui aujourd'hui, pouvait la définir en partie. Donc non, elle ne sentait pas la colère naître, mais plutôt monter, sortant de la petite boite dans laquelle elle essayait de la ranger pour garder son sang froid en présence de tant de personnes incitant la haine. La vue de ces piètres personnes ne pouvaient qu'accentuer la résolution de tuer toutes ces misérables personnes qui se donnaient le nom de « marine ». Elle détourna alors le regard, s'en désintéressant au plus vite et une nouvelle fois, darda son regard sur la jeune femme qui lui fait face...ou du moins, qui lui faisait.
En effet, occupé à réfléchir et à essayer de se maitriser, Yumiya avait pris les voiles, mais pas pour aller bien loin. Sûr, alors que la révolutionnaire tournait la tête pour apercevoir la jeune femme, elle l'aperçut aux côtés des marines en frappant un sur la tête tout en lui soufflant quelque chose, que la distance - et probablement la jeune femme - qu'elle ne put entendre. Puis Yumiya se redressa et réserva le même sort qu'au premier au reste du groupe de marines. Tout en observant Yumiya Taka faire son oeuvre, Marie mit son cerveau à contribution. Elle se demandait bien qui pouvait être cette femme, avec qui elle « parlait » depuis un temps. À part son nom, qu'elle avait appris que quelques minutes au par avant, elle n'avait strictement rien aucune informations sur cette jeune femme. Du moins, tout ce qu'elle savait en l'observant n'était que vague supposition. Comme par exemple, qu'elle n'avait aucunement peur de faire subir des coups de bouteilles et au passage une honte, à un groupe de marines. Pourquoi ? Marie n'avait trouvé que deux possibilités. Peut-être était-ce une hors-la-loi et qu'ayant déjà prouvé son engagement contre le gouvernement, elle n'avait pas peur de s'opposer à lui ouvertement ? Ou alors, faisait-elle elle-même partit du gouvernement et se savait alors protégé par ce dernier ? Non, elle ne saurait le dire. Mais il n'existait pas une infinité de solution et même si elle voulait tuer le plus de marine possible, elle espérait intérieurement à ce que la première possibilité soit la bonne. En effet, elle n'avait pas apporté ses armes avec elle et n'avait absolument pas l'envie de se mettre du sans sur elle et sur les mains. Du moins, pas aujourd'hui.

Puis, Marie regarda une nouvelle fois la jeune femme. Une nouvelle fois en effet, car bien que ses yeux ne l'ait pas quitté d'une semelle, la révolutionnaire était tellement plongée dans sa réflexion, qu'elle ne voyait même plus ce qui se trouvait devant elle. En clair, pendant que le révolutionnaire se trouvait « dans les nuages », Yumiya s'était approché d'elle, faisant bien le détour, passant à un bon mettre de Marie. Quand elle lui fit fasse et qu'elle lui fit par d'une de ses phrases, Marie eut un petit sourire/rictus sur le coin d'une lèvre.


- Cette fois-ci, j'ai fais attention à où je mettais mes pieds.

Marie devina, ou alors simplement pensa et matérialisa ses pensées, la note narquoise dans cette phrase. Ayant alors trop de fierté pour laisser la jeune femme avoir le dernier mot ainsi, elle reprit juste derrière, ce « sourire » - si nous pouvons le qualifier ainsi - sur son visage.


« C'est bien. Peut-être la prochaine fois, envisagerais-je de ne pas me mettre sur le chemin. »


Après cette déclaration, un petit silence vint s'installer, ne durant cependant pas plus de deux petites minutes. Deux minutes où le vent continuait à souffler sur leurs profils, laissant aller leur cheveux au vent. Deux minutes pendant lesquelles les jeunes femmes ne se quittèrent pas du regard. Deux minutes, qui furent brisées, non pas par l'une d'elles mais, par une personne extérieure, qui comme pour une pièce de théâtre, venait de rentrer sur la scène qu'était cette place, inconscient de ce qui s'était passé.

« Monsieur. Monsieur. »

Marie se tourna. Plus loin, en face d'elle, se trouvait un petit garçon qui ne devait pas être âgé de plus d'une dizaine d'années. Ce dernier, qui paraissait si innocent - et qui devait sûrement l'être - était accroupis devant l'un des marines à terre, qui reprenait lentement conscience et le secouait doucement, comme pour le réveiller. Le marine ouvra alors les yeux en entier et essaya de redresser son torse. Y parvenant, sans une certaine difficulté, il constata qu'il en était capable et essaya donc de se mettre debout. Malheureusement, le coup que Yumiya lui avait porté à la tête n'avait pas réussi à le calmer ni à le dessaouler. Voyant alors qu'il avait du mal, le jeune garçon essaya de l'aider à se relever. Mais le marine, toujours sous l'emprise de l'alcool et maintenant en colère, repoussa l'enfant avec son bras, le faisant tomber. Pas très grave me direz-vous mais, c'était sans compter la bouteille de verre brisée sur le sol, à l'emplacement exacte où le jeune garçon fut envoyé. Dans la collision, le jeune garçon se fit plusieurs estafilades, plus ou moins grave, sur les jambes, lesquelles commencèrent à saigner. Ce spectacle fut vu de tous mais, se fut Marie la plus rapide à réagir devant cet acte. Sous l'emprise de l'alcool, cela ne devait être. La jeune femme n'était pas la plus généreuse ni la plus gentille des personnes habitant ce monde. Enfin si, si vous partiez du bas. Mais, le spectacle offert par cet homme qu'elle détestait par principe, qui se disait protecteur du peuple et qui blessait un jeune garçon âgé d'une dizaine d'années, qui essayait tout simplement, en toute innocence de l'aider, fit un nouveau choc dans la colère de Marie, lui rappelant bien le pourquoi de son but. Alors, sans attendre, d'une vitesse hallucinante, elle se rendit devant le soit disant marine, le transperçant de son regard meurtrier et d'un coup, la jeune révolutionnaire l'attrapa par le col et le souleva. Puis elle lui adressa des paroles, dans une sorte de sifflement annonciateur de sa haine.


« Tu te prétends marine et tu fais du mal à cet enfant ? Tu te croix protecteur de ces gens et tu les blesses sans aucun état d'âme ? J'ai beau vous haïr, toi, tes pairs et le gouvernement, je ne pensais pas que vous étiez tombé aussi bas. Voilà une bonne raison de plus pour que je vous fasse souffrir, que je vous tue, que je vous détruise, tous...Et que je vous raille de l'ordre de ce monde une fois pour toute. »


Sa voix était remplie de menace et de haine. Elle voulait le tuer. Non, elle allait le tuer. Tous. Maintenant, sans hésitation. Elle baissa alors une main, plia la jambe droite en la levant, de telle sorte que celle-ci soit au niveau de sa botte.

« Et pourquoi ne pas commencer par toi... »


Citation :
HRP : Encore désolé Yumi d'avoir mis si longtemps à répondre ^^'. Désolé aussi ma rep est pas génial mais je l'ai ecrit pendant y a deux nuit ( à la main vu que j'avais plus d'ordi x) ) vers une 1 heure du matin, donc voila ^^
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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyVen 3 Aoû - 10:53




    Ne rien savoir est mieux que tout savoir


    Yumiya regarda la femme en face d'elle en se demandant quelle allait être sa réaction, car, elle en aurait certainement une, bonne ou mauvaise. Cette réaction ne tarda pas à venir :

    - C'est bien. Peut-être la prochaine fois, envisagerais-je de ne pas me mettre sur le chemin.

    Ces paroles donnèrent une envie irrésistible de rire à la jeune Marine qui retint bien celui-ci et qui attendit que quelque chose se passe, ne lâchant pas du regard cette Marie dont elle ignorait encore tout. Plusieurs minutes de silence s'installèrent, un silence que la borgne n'osait plus briser à présent, après tout, plus un silence est long, et plus il est difficile de le détruire, c'est ainsi... Aucune des deux femmes n'eurent besoin de le faire car ce fut un petit garçon qui le brisa :

    - Monsieur. Monsieur.


    La sous-lieutenante se tourna pour voir le petit qui ne devait pas avoir plus de la dizaine. A le voir comme ça, il avait l'air plutôt mignon, gentil et tellement inoffensif. Il s'était approché de l'un des Marines que Yumiya avait assommé avec sa bouteille et s'était accroupis devant celui-ci qui reprenait peu à peu conscience. Décidément, elle ne l'avait certainement pas frappé assez fort pour qu'il reste dans un état d'inconscience assez longtemps pour ne plus être ivre. La jeune femme étouffa un juron dans sa bouche, la prochaine fois, elle briserait la bouteille sur la tête de cet homme.

    L'enfant secoua doucement le Marine qui essaya tant bien que mal de se relever, mais, voyant que celui-ci peiné, le garçon vint à sa rescousse et se fit repousser sans ménagement par la Marine encore soûl et désormais un peu énervé par l'attention que lui porté cet enfant. Enfant qui tomba par terre, ce qui n'était pas très grave, sauf qu'il ne fallait pas compter sur la bouteille de verre brisée, qui se trouvait à cet endroit là, pour épargner le jeune garçon, le blessant aux genoux et le faisant saigner.

    La sous-lieutenante regarda la scène sans esquisser le moindre geste, ne sachant pas trop comment réagir et ce fut Marie qui eut la réaction la plus rapide, elle se dirigea vers le Marine coupable avec une lueur coléreuse dans les yeux et le prit par le col pour le soulever. Décidément, ce genre de petits accidents ne semblaient pas du tout plaire à cette femme qui siffla alors à l'oreille de l'homme ivre :

    - Tu te prétends marine et tu fais du mal à cet enfant ? Tu te croix protecteur de ces gens et tu les blesses sans aucun état d'âme ? J'ai beau vous haïr, toi, tes pairs et le gouvernement, je ne pensais pas que vous étiez tombé aussi bas. Voilà une bonne raison de plus pour que je vous fasse souffrir, que je vous tue, que je vous détruise, tous...Et que je vous raille de l'ordre de ce monde une fois pour toute.

    Décidément, tout ceci n'annonçait vraiment rien de bon pour le futur, à priori, cette personne avait vraiment la rage envers tous les Marines de ce monde et envers le Gouvernement Mondial. Il valait certainement mieux que la borgne ne révèle pas qu'elle était une Marine, à moins de vouloir se faire étriper sur le champ, ce qui était après tout, une assez bonne idée. Elle n'envisagea cette possibilité que l'espace d'une seconde, ce n'était pas une très bonne idée en réalité, ou plutôt, elle était vraiment très mauvaise. Elle se demanda ce qui lui passait pas la tête tout à coup, même si elle savait très bien de quoi il s'agissait.

    Elle poussa un soupire destiné à elle-même, elle s'exaspérait toute seule maintenant, c'était vraiment bête. Elle jeta un coup d’œil vers le Marine qui venait se faire soulever par une femme, femme qui lui disait d'ailleurs :

    - Et pourquoi ne pas commencer par toi...

    C'est à cet instant que la sous-lieutenante constata que Marie avait soulevé sa jambe. Avait-elle réellement l'intention de tuer ce Marine sous les yeux de la jeune femme et du petit garçon ? Yumiya baissa les yeux vers l'enfant qui était la cause de cette pseudo bagarre qui n'avait même pas encore vraiment commencé. Que pouvait-il bien penser de tout cela ? Qu'avait-il dans la tête lorsqu'il s'était approché de ce Marine ivre ? Parfois, la borgne regrettait l'ignorance qu'on pouvait avoir lors de son enfance, cette ignorance qui nous permettait de pardonner la moindre chance et de ne pas se rendre compte de la gravité de certaine chose. C'était tellement mieux d'oublier ces problèmes, de les ignorer, de ne pas s'en rendre compte.

    La borgne poussa un soupire puis se rapprocha de Marie et posa une main sur son épaule en lui disant :

    - Tu ne voudrais quand même pas tuer quelqu'un devant un enfant ? Si c'est le cas, tu ne vaux pas mieux que ce Marine à mon avis. Que va retenir ce garçon : ses blessures ou bien le meurtre que tu vas commettre dans quelques secondes ? Il y a des choses qu'on oublie pas facilement et je pense que de voir quelqu'un se faire tuer sous ses yeux alors qu'on a pas encore atteint la dizaine d'année et une de ses choses qu'on a du mal à oublier.

    La Marine retira sa main de l'épaule de Marie en se doutant que ce geste ne lui plaisait certainement pas et se dirigea vers l'enfant qui était toujours par terre, elle s'accroupit devant lui et lui accorda un sourire pour le rassurer, le genre de sourire que font les grandes personnes aux enfants, ces sourires qui veulent plus dire "Je te prends pour un gros imbécile" qu'autre chose, mais qu'on ne pouvait jamais s'empêcher de faire, un sourire instinctif en quelque sortes.

    Elle le fit se relever pour regarder ses blessures. Elles n'étaient pas trop grave, mais il fallait tout de même les désinfecter un minimum. Yumiya jeta un coup d’œil vers Marie et lui dit alors :

    - Enfin, fais ce que tu veux.

    Sur ces mots, elle garda son regard posé sur la femme en se demandant comment elle allait réagir, elle espérait seulement que sa réaction ne soit pas trop excessive et qu'elle laisse ce Marine tranquille.
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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyDim 19 Aoû - 23:22


Marie tenait toujours le marine par le cou. Ce dernier, avec ses mains, essayait de desserrer la prise de la révolutionnaire. Mais cela ne fit rien. Elle regardait dans les yeux, sa main allant toujours vers sa botte. Le marine avait peur de mourir. Cela se voyait à ses yeux. Comme on le dit, les yeux sont le miroir de l’âme, il reflétait donc ce qu’il ressentait. C’était aussi clair que s’il l’avait dit à voix haute et Marie se délectait de cela. Jamais elle ne se lasserait de faire cela. Un but et une vengeance qui ne s’arrêteraient jamais.

Marie détacha alors les yeux du marine pour apercevoir la jeune femme, Yumiya, s'approcher d'elle doucement. Arrivée à sa hauteur, elle posa sa main sur l'épaule de la révolutionnaire. Lorsqu'elle fit cela, Marie posa son regard sur elle, puis sur sa main. Elle ne supportait pas que les gens fassent ça. Les seules personnes qui pouvaient éventuellement le faire avaient soit disparu soit étaient quelque part dans le monde, bien loin d'elle. Mais une chose était certaine, cette femme n'en faisait pas partis. Et elle le savait. En effet, après lui avoir sortis quelques paroles censées calmer- ce qui ne marcha pas dans le fond - Yumiya l'enleva rapidement puis se détourna.


Tu ne voudrais quand même pas tuer quelqu'un devant un enfant ? Si c'est le cas, tu ne vaux pas mieux que ce Marine à mon avis. Que va retenir ce garçon : ses blessures ou bien le meurtre que tu vas commettre dans quelques secondes ? Il y a des choses qu'on oublie pas facilement et je pense que de voir quelqu'un se faire tuer sous ses yeux alors qu'on a pas encore atteint la dizaine d'année et une de ses choses qu'on a du mal à oublier.

Elle se détourna, se désintéressant de la révolutionnaire pour se retourner vers le garçon. Marie tourna alors la tête légèrement pour les observer. La jeune femme le savait, tout le monde pourrait d'ailleurs le dire, elle était une personne plutôt dur. Quelqu'un de froid et de distant. « Sans sentiments » certaines personnes pourraient là aussi se risquer à le dire. Mais ils auraient tort sur au moins un petit point. Elle ressentait. Et le sentiment qu'elle ressentait le plus pour le moment était bien sûr la colère pure et douloureuse. Guidée par cette colère, la révolutionnaire avait déjà tué devant des enfants. Elle savait aussi que, dans des missions sous son commandement, de même enfant avaient sûrement était tué. Jamais par ses mains, évidemment mais, dans ces cas -là, s'était tout comme. Non, la révolutionnaire n'aurait jamais tué un enfant innocent. Mais des enfants témoins de meurtre, il y en avait tous les jours et ce n'était pas toujours un choc psychologique pour eux. Cette Yumiya ne savait pas de quoi elle parlait. Un sourire cruel vient alors s'afficher sur un des coins des lèvres du fin visage de Marie, le droit avec plus de précision. La révolutionnaire baissa alors un peu sa jambe mais, pas complètement. Puis, d'un coup, lâcha sa prise sur le marine. Mais cela ne dura qu'une demi-seconde, car avant que ses pieds puissent toucher le sol, Marie déploya sa jambe et donna un puissant coup de pied latéral. Le marine, prenant cela en plein dans les côtes, fut projeté sur le côté. Il atterrit dans la porte d'une sorte de petite maison. Porte qui, sous le choc du contacte, s'enfonça. Elle disparut alors avec le marine dans l'obscurité du bâtiment.


Je m’occuperais bientôt de ton cas. Soit patient.

Puis, la jeune révolutionnaire se retourna, debout dans le dos de Yumiya. Celle-ci était toujours accroupit devant l'enfant. Le regard noir, Marie observait cette femme. Elle ne le savait peut-être pas mais dire qu'elle était « comme eux » à Marie n'avait rien de banal. Et de sûr.


Pas mieux qu'eux ? Tout est meilleur qu'un marine. Et c'est loin d'être dur. Ils tuent, détruisent sans faire attention. Ils se fichent des conséquences, ils se fichent du mal qu'ils font. Sous le prétexte qu'ils portent un stupide uniforme, ils usent, profitent et abusent de leur « droits » et « pouvoir » que leur confèrent ce nom de marine qui leur est donné. Ils disent vouloir protéger et faire régner la paix dans ce monde. Mais ils sont leurs premiers ennemis. Je suis beaucoup de choses, on me donne beaucoup de noms mais, jamais, non jamais je ne serais en quoi que ce soit comme ces personnes. Jamais...


Marie était calme. Du moins, c'est ce qu'on pouvait dire quand on la voyait comme cela. Elle avait donc parlé sur un ton plutôt calme mais, un ton où n'importe qui - du moins d'assez censé - aurait compris la colère, le ressentiment, la haine et la promesse de vengeance dans chaque mot de chaque phrase. La révolutionnaire jeta un bref coup d'oeil vers le jeune garçon qui avait arrêté de pleurer et qui regardait Yumiya soigner ses blessures aux jambes. Se retournant -oui encore - la jeune femme se mit en face de se fameux bâtiment où s'était retrouvé le marine. Marie fit alors quelques pas avant de s'arrêter de nouveau et baissa la tête légèrement en la tournant de quelques millimètres.


Cela le choquera peut-être mais, il s'en remettra. On s'en remet toujours. Il se rendra simplement plus vite compte de la dureté du monde dans lequel on vit. Il se rendra compte, qu'ici, il n'y a pas de place pour la pitié. Et grâce à cela, il vivra. Il vivra peut-être durement, mais il sera en vie. Non, il ne subira pas de traumatisme irréversible. Il continuera son chemin comme il l'entend, avec ce monde. Bientôt, le monde subira une période sombre, avant de retourner vers la lumière. Ce ne sera pas la seule personne qu'il verra mourir. Le seul moyen d'y échapper c'est la mort. Bientôt, tout le monde la verra, de près ou de loin. Cela, ne peut que le rendre plus fort...


Marie resta immobile quelques secondes. On entendait le vent souffler de plus en plus fort. Soufflement accentué par le raisonnement des murs de la place. Puis, la jeune révolutionnaire releva la tête, le regard froid et dur, le visage, impassible.


Quoi qu'il se passe, il ira bien.


Et sans attendre une seule petite seconde de plus, elle reprit sa course. Course qui la menait droit à la mort. Mais pas la sienne.
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Yumiya Taka

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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyLun 20 Aoû - 7:35




    Ne rien savoir est mieux que tout savoir


    Le souhait de Yumiya fut vain car la réaction de Marie fut quelque peu excessive, ou du moins, elle ne réagissait pas vraiment comme l'entendait la Marine, qui aurait souhaité un peu plus de douceur et de tranquillité. Elle voulait la paix et il avait fallut que cette femme s'en prenne à un Marine, que cet enfant débarque et que tous ces évènements s'enchainent.

    La femme qui tenait le Marine semblait ne pas avoir écouté un traitre mot de ce qu'avait dit Yumiya, car elle lâcha le Marine. Avant qu'il ne touche le sol, elle lui asséna un grand coup de pied dans les côtés, coup de pied qui fit valser le Marine plus loin, enfonçant une porte au passage et disparaissant dans la maison, désormais avec une porte endommagée.

    Par la suite, Marie se retourna vers la Marine qui la regardait avec inquisition. La personne en face d'elle, la fixait avec un regard noir qui n'augurait rien de bon pour l'avenir. Elle prit alors la parole :

    - Pas mieux qu'eux ? Tout est meilleur qu'un marine. Et c'est loin d'être dur. Ils tuent, détruisent sans faire attention. Ils se fichent des conséquences, ils se fichent du mal qu'ils font. Sous le prétexte qu'ils portent un stupide uniforme, ils usent, profitent et abusent de leur « droits » et « pouvoir » que leur confèrent ce nom de marine qui leur est donné. Ils disent vouloir protéger et faire régner la paix dans ce monde. Mais ils sont leurs premiers ennemis. Je suis beaucoup de choses, on me donne beaucoup de noms mais, jamais, non jamais je ne serais en quoi que ce soit comme ces personnes. Jamais...

    La borgne eut un petit rire sombre. Pour qui se prenait-elle, cette femme ? Elle s'apprêtait à faire justice elle-même, et pourtant, elle se disait mieux que des Marines. Elle venait de détruire une porte, sans faire attention, elle allait tué quelqu'un, sans en assumer les conséquences. Elle s'en ficher pas mal, elle aussi, du mal qu'elle faisait autour d'elle. Et bien sûr, sous prétexte que cette homme avait un uniforme, elle allait le tuer. Et elle, que pensait-elle protéger en faisant cela ?

    Bien décidé à dire ses quatre vérités à cette femme un peu trop sûr d'elle, mais elle fut stoppé par celle-ci, qui continuait à jacasser comme une pie :

    - Cela le choquera peut-être mais, il s'en remettra. On s'en remet toujours. Il se rendra simplement plus vite compte de la dureté du monde dans lequel on vit. Il se rendra compte, qu'ici, il n'y a pas de place pour la pitié. Et grâce à cela, il vivra. Il vivra peut-être durement, mais il sera en vie. Non, il ne subira pas de traumatisme irréversible. Il continuera son chemin comme il l'entend, avec ce monde. Bientôt, le monde subira une période sombre, avant de retourner vers la lumière. Ce ne sera pas la seule personne qu'il verra mourir. Le seul moyen d'y échapper c'est la mort. Bientôt, tout le monde la verra, de près ou de loin. Cela, ne peut que le rendre plus fort...

    Yumiya leva les yeux au ciel, décidément agacé par les paroles de cette personne. Rendre un enfant plus fort ? À quoi cela allait-il servir ? À faire de lui un fier combattant, près à abattre la première personne qu'il verrait, sans pitié. Ce n'était pas comme ça que la monde allait "retourner à la lumière" comme elle le disait si bien. Pourtant, la sous-lieutenante ne pouvait pas la juger. Elle aussi tuait sans compter et sans pitié, elle tuait ceux qu'elle jugeait coupable.

    La Marine n'eut pas le temps de répondre à Marie, car celle-ci était déjà partie, entamant une course vers l'autre Marine, celui qu'elle s'apprêtait à abattre. La borgne s'en fichait de ce Marine, ce qui l'intéressait à présent était cette femme qui courrait. Elle n'allait pas l'arrêter. Qu'elle le tue ce Marine, ça ferait une personne imbécile de moins dans le monde.

    La sous-lieutenante se releva et laissa l'enfant se débrouiller pour la suite, il retrouverait bien le chemin de sa maison tout seul. Elle marcha vers la maison où Marie avait l'intention de tuer le Marine. Après quelques minutes, elle arriva enfin sur le lieu et ne se souciant guère du Marine certainement mort à présent. Elle saisit Marie par les habits et la plaqua contre un mur. Elle la fixa quelques instants, et finit par lui cracher tout ce qu'elle avait à dire :

    - Tu penses donc que tu es meilleur qu'un Marine. Admettons, je ne vais pas nier qu'ils sont tous des ordures. Tu n'en est peut-être pas encore une, mais en tout cas, tu es une saleté qui ne cesse de grandir et qui risque de devenir très rapidement une ordure de la pire espèce. Tu dis qu'ils tuent et qu'ils détruisent. Qu'es-tu en train de faire ? Tu prétends qu'ils n'en ont que faire des conséquences et du mal qu'ils provoquent. Et toi, que fais-tu de ces conséquences et de ce mal ? Tu t'en fiches tout autant qu'eux. Si tu penses être mieux qu'eux, c'est très bien pour toi. Mais, dans ce cas, niveau stupidité, tu atteins des records.

    Yumiya relâcha les habits de Marie, bien consciente que son geste risquait de lui coûter cher. Elle adressa alors un sourire à la femme et lui dit :

    - Je sais que c'est dur de l'admettre, mais admets-le. Tu ne vaux pas mieux qu'un Marine.

    Sur ces paroles, la borgne tourna les talons et prit la direction opposée, espérant qu'aucunes représailles ne surviennent. Elle n'était vraiment pas doué pour les combats au corps à corps. C'était même plutôt le contraire.
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Marie Turner
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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyJeu 23 Aoû - 1:59


Marie venait de pénétrer dans le petit bâtiment. Il faisait sombre, aucune lumière n'était allumée. Le seul éclairage était alors le naturel, les rayons du faible soleil qui passait par le trou qu'avait créé le marine lors de la collision. C'était une réserve, pas une maison. Des dizaines et des dizaines de sacs étaient entreposés là. Cependant, cela était tellement vieux que ça tombait presque en ruine. Voilà pourquoi la porte s'était cassée si facilement. Marie aurait pu faire s'effondrait le bâtiment si elle l'avait voulu mais, elle n'avait pas vraiment frappé le marine très fort. Pas doucement non plus mais, bien loin que des coups normaux qu'elle donnait en général. Marie enjamba un morceau de porte et se rapprocha de l'homme au sol. Une planche qui devait sûrement appartenir à la porte détruite, se tenait sur son torse. La révolutionnaire continua à avancer vers lui. Ses pas ce faisaient entendre dans le silence morbide qu'il y avait. Arrivée devant lui, elle s'arrêta et un silence s'installa. Bien vite rompu pas le bruit d'une planche de bois balancé contre un mur. Il eu un craquement puis, plus rien. Heureusement, cette ruine était toujours assez solide pour supporter le contacte d'une planche de bois. La révolutionnaire se baissa et pencha sa main. Elle attrapa le marine par le col et le plaqua contre le mur sans ménagement. Elle retira alors le couteau de sa botte tout doucement puis, d'un geste brusque, frappa en avant, la lame s'enfonçant de quelques centimètres avant de s'arrêter, bloqué. Elle retira ensuite son couteau tout doucement et lâcha le marine qui s'effondra sur le sol poussiéreux.

Elle regarda quelques secondes l'homme qui était par terre, à ses pieds. Elle le fixait, ne bougeant pas d'un seul pouce. Le silence était royal. Puis, elle entendit des pas. Des bruits de pas qui semblaient de plus en plus fort chaque secondes. Après une ou deux minutes à écouter immobile, Marie sentit la présence de Yumiya dans le petit bâtiment. Lui tournant toujours le dos, elle tourna tout de même légèrement la tête. Mais l'autre jeune femme ne l'entendait pas de cette oreille. En effet, d'un pas sûr et rapide, elle traversa les deux ou trois mètres qui la séparaient de la révolutionnaire. D'un coup, elle l'attrapa par les vêtements et la colla contre le mur, comme elle l'avait fait elle-même quelques secondes au par avant avec le marine. Puis, d'une voix comme dégouté, elle lui déballa un flot de parole.


- Tu penses donc que tu es meilleur qu'un Marine. Admettons, je ne vais pas nier qu'ils sont tous des ordures. Tu n'en es peut-être pas encore une, mais en tout cas, tu es une saleté qui ne cesse de grandir et qui risque de devenir très rapidement une ordure de la pire espèce. Tu dis qu'ils tuent et qu'ils détruisent. Qu'es-tu en train de faire ? Tu prétends qu'ils n'en ont que faire des conséquences et du mal qu'ils provoquent. Et toi, que fais-tu de ces conséquences et de ce mal ? Tu t'en fiches tout autant qu'eux. Si tu penses être mieux qu'eux, c'est très bien pour toi. Mais, dans ce cas, niveau stupidité, tu atteins des records.


Marie écoutant sans ciller les mots de la jeune femme. Quand elle se fit plaqué contre le mur, elle ne bougea pas, ne protesta pas. Ecoutant simplement ce qu'on lui déversait au visage. Elle attendait simplement, que cette fille se décide à la lâcher. Ce qui ne tarda pas finalement. En effet, après avoir fini, Yumiya lâcha Marie. Elle avait l'air de savoir que son geste n'était pas le plus intelligent qu'il soit, ni le plus conservateur pour sa vie, pourtant, ce ne l'avait en rien arrêté. C'est ce que la révolutionnaire avait vu dans ses yeux. C'est pourquoi la révolutionnaire l'avait laissé faire. Mais il ne fallait peut-être pas abusé. Car, oui, la jeune femme ne s'arrêta pas là. Avec un sourire elle ajouta une petite phrase.


- Je sais que c'est dur de l'admettre, mais admets-le. Tu ne vaux pas mieux qu'un Marine.


Puis elle tourna les tallons et s'en alla vers le trou où se trouvait au par avant la porte qui était maintenant dispersé en plusieurs petits morceaux. Marie resta adossée au mur quelques secondes, le temps que la Yumiya arrive à un mètre de la « porte ».


*Qu'elle me trouve stupide si elle y tient, qu'est-ce que cela peut me faire. Par contre...*


D'une vitesse fulminante, elle se plaça devant la jeune femme, lui bloquant le passage. Que croyait-elle, qu'elle savait tous. Marie se tenait droite devant elle, son regard d'un bleu clair, planté dans ceux de la jeune femme en face d'elle. Et sur un ton calme elle prit la parole. Ton calme mais non moins remplis de menace. Calme mais lourd. Calme mais, dangereux.


Crois ce que tu veux, je ne suis pas ce que tu crois, même si tu le penses de toutes tes forces. Oui, je tue, je détruis, je massacre...Mais la différence entre eux et moi, c'est que je le sais et je l'assume pleinement. Je ne me cache pas derrière un uniforme, ni un nom, ni une soit disant justice. J'ai conscience de mes actes, conscience de mes crimes mais, je continue. Car, je sais le pourquoi de mes actes, le fond de mes pensées lorsque je fais ça. Et je sais que la paix, que finalement tout le monde cherche, ne pourra voir le jour, qu'après les ténèbres.
Alors, s'il faut que je fasse sombrer ce monde dans le chaos pour qu'il renaisse, alors soit. Pour lui, je le ferais. Je tuerais toutes personnes se mettant sur mon chemin. Hommes et femmes. Qui que ce soit, je l'anéantirais. Je briserais ces chaînes qui m'entravent et libérerais le monstre.
Alors oui, je suis bien mieux que ces marines, mais en un sens, tellement pire...


Pendant sa dernière phrase, Marie avait approché de plus sa tête de celle de la femme en face d'elle. Tellement, que pour les derniers mots, ses lèvres étaient à côté de l'oreille de Yumiya, la frôlant presque. Ses lèvres avaient remué tout près de son oreille et le sons qui sortait de sa bouche n'était presque qu'un murmure contenant beaucoup de promesses et pas forcement des bonnes. Marie alors se redressa, étant de nouveau droite devant la jeune femme. Puis, d'un geste du menton, elle lui fit signe de regarder en arrière.


Et puis apprend à observer. Regarde là-bas, ton copain, il n'est pas mort. Ce déchet -comme tu les appels si bien- était totalement inconscient quand je suis arrivée devant lui. Assommé ou saoul, je ne sais pas ce qui l'a endormis. Mais ce que je sais, c'est que je ne suis pas faible et je n'ai pas besoin d'un adversaire qui ne bouge pas, s'en est presque humiliant. Enfin il a tout de même quelques côtés fêlés ainsi qu'une jambe ayant un angle assez inquiétant. Mais, la prochaine, il aura beaucoup moins de chance.


Puis ce fut au tour de la jeune révolutionnaire de tourner les tallons. Elle ne sait pas exactement quoi ressentir. Sûrement, aurais été une autre personne et que si les mots qui avaient été dis avant n'avait jamais été prononcé, la personne qui l'aurait plaqué contre le mur, serait morte dans la seconde. Mais là, Marie n'avait rien fait et ça, ça ne devait pas continuer.
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Yumiya Taka

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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyJeu 23 Aoû - 22:58




    Ne rien savoir est mieux que tout savoir


    Yumiya eut à peine le temps de faire quelques pas à l'extérieur de la maison avant de se faire stopper. Arrêté par une femme qui, avec une grande rapidité, c'était placé juste devant la Marine. Cette femme se tenait fièrement devant la borgne, la toisant presque avec un air supérieur que ne pouvait pas supporter la sous-lieutenante. Prenant un ton calme, mais néanmoins menaçant, Marie prononça un petit discours :

    - Crois ce que tu veux, je ne suis pas ce que tu crois, même si tu le penses de toutes tes forces. Oui, je tue, je détruis, je massacre...Mais la différence entre eux et moi, c'est que je le sais et je l'assume pleinement. Je ne me cache pas derrière un uniforme, ni un nom, ni une soit disant justice. J'ai conscience de mes actes, conscience de mes crimes mais, je continue. Car, je sais le pourquoi de mes actes, le fond de mes pensées lorsque je fais ça. Et je sais que la paix, que finalement tout le monde cherche, ne pourra voir le jour, qu'après les ténèbres.
    Alors, s'il faut que je fasse sombrer ce monde dans le chaos pour qu'il renaisse, alors soit. Pour lui, je le ferais. Je tuerais toutes personnes se mettant sur mon chemin. Hommes et femmes. Qui que ce soit, je l'anéantirais. Je briserais ces chaînes qui m'entravent et libérerais le monstre.
    Alors oui, je suis bien mieux que ces marines, mais en un sens, tellement pire...


    À la fin de ces paroles, la borgne constata que les lèvres de Marie était désormais presque collées à son oreille et que sa voix n'était plus qu'un murmure. Cette position avait quelque chose de menaçant, mais au fond, elle n’impressionnait nullement la Marine qui ne bougea pas d'un poil et écouta ce qu'avait à dire cette femme, qui n'était pas si différente de la sous-lieutenante.

    Après ces mots, Marie éloigna sa bouche des oreilles de la borgne, reprenant alors une position normale. Elle fit un mouvement du menton, désignant l'intérieur de la bâtisse à l'arrière, puis elle dit :

    - Et puis apprend à observer. Regarde là-bas, ton copain, il n'est pas mort. Ce déchet -comme tu les appels si bien- était totalement inconscient quand je suis arrivée devant lui. Assommé ou saoul, je ne sais pas ce qui l'a endormis. Mais ce que je sais, c'est que je ne suis pas faible et je n'ai pas besoin d'un adversaire qui ne bouge pas, s'en est presque humiliant. Enfin il a tout de même quelques côtés fêlés ainsi qu'une jambe ayant un angle assez inquiétant. Mais, la prochaine, il aura beaucoup moins de chance.

    La personne ayant prononcé ses paroles se retourna par la suite, comme l'avait fait Yumiya quelques secondes auparavant, et commença à marcher dans la direction opposée. La borgne la regarda un instant marcher. Elle se demandait comme elle devait réagir à tout ceci. Elle était certaine d'une chose, elle ne viendrait pas secourir le Marine dans la maison ou les autres complètement ivre. Qu'ils se débrouillent tout seuls ! Ils étaient certainement assez grand pour assumer leurs actes. Et dans le cas inverse, ils n'auront qu'à apprendre.

    Elle soupira, et, ne retenant d'aucune sorte Marie, elle prit une voix assez forte pour que celle-ci l'entende, et ne prononça qu'une seule et unique phrase :

    - Dans le fond, nous nous ressemblons.

    Yumiya espérait capter l'attention de la femme devant elle, et même si ce n'était pas le cas, elle continua à parler, toujours aussi fort :

    - Nous tuons sans compter, nous cherchons la paix dans la guerre et dans le sang. Ce n'est certainement pas la meilleure solution, et pourtant, nous assumons ce que nous faisons, parce qu'on sait pourquoi on le fait. Néanmoins, il restera toujours une différence entre nous...

    La borgne fit une pause de quelques secondes. Lorsqu'elle reprit la parole, sa voix était bien plus dur :

    - À t'entendre parler, on croirait que le Gouvernement est à l'origine de tous les maux du monde. Mais en réalité, nous sommes tous coupables. Le Gouvernement a tord dans certains points, il réalise beaucoup d'atrocités. Mais tu oublies tous ces hors la loi qui tuent et pillent sans pitié, qui se croient tout permis. Tu oublies que ces gens font autant de mal que le Gouvernement. Alors, tu penses peut-être qu'en tuant tous les Marines, qu'en renversant le Gouvernement, la paix reviendra ? Tu te trompes lourdement. La paix ne peut exister car il y aura toujours une raison de faire la guerre. La haine, la vengeance, la soif de pouvoir, et tellement d'autres choses.
    La différence entre toi et moi est que nous nous battons contre des personnes différentes, tu tues les Marines, je tues les hors la loi. Mais contrairement à ces Marines, je ne me cache pas derrière mon uniforme.


    Elle arrêta à nouveau de parler. Elle n'avait pas révéler directement qu'elle faisait partie de la Marine, mais ce qu'elle venait de dire le sous-entendait fortement. Elle ne bougea pas, mais reprit néanmoins la parole en prenant un ton plus tranquille :

    - Alors oui, dans un sens, nous sommes pareilles, mais dans un autre, nous sommes complètement opposées.

    La Marine stoppa ses paroles sur ces mots-là. Elle n'avait rien à ajouter et attendait une réaction de la part de Marie. Peut-être qu'elle ne réagira pas que qu'elle continuera à marcher, passant son chemin et oubliant cette rencontre. Si tel était le cas, Yumiya ferait de même, elle n'avait pas l'intention de venir aider ces Marines ivres et blessés. Elle n'aurait qu'à retourner vers le bateau sur lequel elle était venue, en faisant mine de n'avoir rien vu, rien entendu.
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Marie Turner
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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyVen 31 Aoû - 23:52


La jeune révolutionnaire venait de tourner le dos à une à la Yumiya. Ce n'était pas habituel de sa part de tourner le dos à quelqu'un, surtout quand elle savait que la dîtes personne savait se défendre. Mais bon, Marie sentait qu'elle n'avait pas grand-chose à craindre. Si l'autre jeune femme avait voulu l'attaquer, cela se serait déjà fait. La révolutionnaire commença alors à partir, doucement, sans se presser. Elle apercevait que Yumiya n'avait toujours pas bougé, que son regard la suivait. Marie ne pensait pas qu'elle aide le marine, elle n'avait jusque là, porté qu'un regard dégouté sur cette bande de soûlards. Mais, elle lui avait tout de même sauvé la vie.


- Dans le fond, nous nous ressemblons.


Marie fit encore un ou deux pas, avant de s'arrêter. Pourquoi donc, disait-elle cela ? Elle ne le savait pas mais, le serait sûrement bientôt. Cependant, dans son arrêt, elle ne se tourna pas. Le dos toujours tourner à la jeune femme borgne, le vent soufflant sur le côté faisait un petit sifflement dans ses oreilles.


- Nous tuons sans compter, nous cherchons la paix dans la guerre et dans le sang. Ce n'est certainement pas la meilleure solution, et pourtant, nous assumons ce que nous faisons, parce qu'on sait pourquoi on le fait. Néanmoins, il restera toujours une différence entre nous...
À t'entendre parler, on croirait que le Gouvernement est à l'origine de tous les maux du monde. Mais en réalité, nous sommes tous coupables. Le Gouvernement a tord dans certains points, il réalise beaucoup d'atrocités. Mais tu oublies tous ces hors la loi qui tuent et pillent sans pitié, qui se croient tout permis. Tu oublies que ces gens font autant de mal que le Gouvernement. Alors, tu penses peut-être qu'en tuant tous les Marines, qu'en renversant le Gouvernement, la paix reviendra ? Tu te trompes lourdement. La paix ne peut exister car il y aura toujours une raison de faire la guerre. La haine, la vengeance, la soif de pouvoir, et tellement d'autres choses.
La différence entre toi et moi est que nous nous battons contre des personnes différentes, tu tues les Marines, je tues les hors la loi. Mais contrairement à ces Marines, je ne me cache pas derrière mon uniforme.


Un éclair passa dans les yeux de Marie. Eclair que personne ne vit, évidemment. La jeune femme venait de lui avouer indirectement son attachement à ma marine. La raison pour laquelle, elle avait essayé de sauver la vie de cet homme. Dans d'autre circonstance, la révolutionnaire aurait réagis dans la seconde, mais ce ne fut pas le cas. À part cet éclair, aucune réaction ne put se voir. Une dernière phrase vint accompagner le reste du discours.


- Alors oui, dans un sens, nous sommes pareilles, mais dans un autre, nous sommes complètement opposées.


La jeune femme regardait au loin, ses yeux ne voyant même pas les bâtiments en faces d'elle. Elle avait écouté ce que la marine avait à dire. Ce qui n'arrivait pas souvent. Pourtant, elle avait porté une attention sur chaque mot de chaque phrase. Yumiya n'avait peut-être pas tors sur certaines choses. Ce fut alors la voix de Marie, qui traversa la distance qui les séparait.


- Les hors-la-loi qui tuent et pillent, je n'ai jamais dis qu'ils étaient mieux que les « force de l'ordre » dont tu fais apparemment partis. Ces personnes-là, quant ils croisent mon chemin, suivent le même traitement que tes camarades. C'est vrai que moi-même je tue sans pitié, mais comme tu l'as dis si bien, ce n'est pas pour le plaisir, mais pour un but bien précis. Je tiens responsable le Gouvernement Mondial de beaucoup de choses, même de presque tout. Car, beaucoup de personnes dont j'ai croisé la route ont pris un chemin similaire aux pirates - qu'ils sont pilleurs ou juste libre - à cause d'un fait qu'il s'est passé lors de leur enfance. Fait causé bien évidemment par des hommes de cet organisme. Tout comme des personnes l'intègre, car pendant leur enfance, ils ont eux aussi vu des choses horribles qui les a fait haïr les hors-la-loi. Qu'on soit pirate ou marine, simple civil ou membre du gouvernement, nous choisissons tous notre chemin par rapport à cela. C'est un cercle vicieux et pour le contrer, il faut détruire un à un les gens qui la constitue. Alors oui, il ne pourra avoir cette paix, sans une guerre sanglante et meurtrière. Nous serons tous concerné.
Mais tu sais, en réalité, la paix n'est pas mon but. C'est le sien. Je ne suis qu'une sorte de messagère, je fais cela pour lui et uniquement pour lui. La vengeance, voilà ce que je cherche. Mais, bien heureusement, ce que je veux concorde parfaitement avec ce qu'il veut. Je ferai donc tous pour que cela arrive.
Alors, peut-être nous ressemblons nous, que sais-je. Mais ce que tu sais, je le sais aussi. Semblable, nous sommes ainsi menées à être opposées, ennemies par nos veux et nos camps, la prochaine fois, cela ne se passera pas comme cela.


Marie ne savait pas vraiment si le message qu'elle avait voulu faire passer dans ses paroles avaient bien été expliqué, compris. Bien que le fond soit compréhensible, elle ne pouvait pas laisser dans ses paroles un doute qui pourrait faire mal comprendre et dire quelque chose qui n'était aucunement en rapport avec ses pensées départ. Ce qu'elle n'avait cependant pas dit, c'est qu'en quelque sorte, elle était en accord avec la marine. La paix était un objectif difficile à atteindre, car toutes les raisons que Yumiya avait citées étaient justes. Trop de ressentiment se faisait connaitre dans ce monde. Mais elle essayait. Parce qu'il ne perdait pas espoir, elle essaierait jusqu'à son dernier souffle.

Marie releva alors un peu la tête, qu'elle avait baissée pendant qu'elle parlait. Elle ne savait pas si ses paroles allaient insuffler une réaction à la marine. Alors, après avoir tourné le regard -en même temps que la tête - de quelques millimètres sur le côté, apercevant rapidement la jeune femme derrière elle, elle avança son premier pied, son contacte contre le sol résonant dans la place.


Citation :
HRP : Désolé, c'est pas une super réponse :/
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Yumiya Taka

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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptySam 1 Sep - 3:28




    Ne rien savoir est mieux que tout savoir


    Des secondes s'écoulèrent dans un silence de mort, on aurait pu entendre les mouches voler si seulement il y en avait. Mais ce n'était pas le cas, et la seule chose que l'on pouvait percevoir était le son du vent qui soufflait doucement, une légère brise qui servait à briser le silence. Mais, après le voix, ce fut une voix qui perça le calme, celle de Marie :

    - Les hors-la-loi qui tuent et pillent, je n'ai jamais dis qu'ils étaient mieux que les « force de l'ordre » dont tu fais apparemment partis. Ces personnes-là, quant ils croisent mon chemin, suivent le même traitement que tes camarades. C'est vrai que moi-même je tue sans pitié, mais comme tu l'as dis si bien, ce n'est pas pour le plaisir, mais pour un but bien précis. Je tiens responsable le Gouvernement Mondial de beaucoup de choses, même de presque tout. Car, beaucoup de personnes dont j'ai croisé la route ont pris un chemin similaire aux pirates - qu'ils sont pilleurs ou juste libre - à cause d'un fait qu'il s'est passé lors de leur enfance. Fait causé bien évidemment par des hommes de cet organisme. Tout comme des personnes l'intègre, car pendant leur enfance, ils ont eux aussi vu des choses horribles qui les a fait haïr les hors-la-loi. Qu'on soit pirate ou marine, simple civil ou membre du gouvernement, nous choisissons tous notre chemin par rapport à cela. C'est un cercle vicieux et pour le contrer, il faut détruire un à un les gens qui la constitue. Alors oui, il ne pourra avoir cette paix, sans une guerre sanglante et meurtrière. Nous serons tous concerné.

    La Marine était d'accord sur la plupart des points qu'avaient évoqué la femme, elle ne chercha donc pas à l'interrompre ou à la corriger et se contenta d'écouter la suite de ses paroles :

    - Mais tu sais, en réalité, la paix n'est pas mon but. C'est le sien. Je ne suis qu'une sorte de messagère, je fais cela pour lui et uniquement pour lui. La vengeance, voilà ce que je cherche. Mais, bien heureusement, ce que je veux concorde parfaitement avec ce qu'il veut. Je ferai donc tous pour que cela arrive.
    Alors, peut-être nous ressemblons nous, que sais-je. Mais ce que tu sais, je le sais aussi. Semblable, nous sommes ainsi menées à être opposées, ennemies par nos veux et nos camps, la prochaine fois, cela ne se passera pas comme cela.


    La jeune femme ne savait pas trop quoi ajouter aux paroles de Marie, en réalité, elle n'avait rien à ajouter, rien à dire. Elle laissa donc à nouveau le silence s'installer sans rien faire contre et guetta une réaction de la part de son interlocutrice. Celle-ci tourna légèrement son visage en direction de la sous-lieutenante avant de recommencer à avancer.

    Yumiya ne chercha pas à la retenir et se contenta de lui dire, un sourire sur les lèvres :

    - À la prochaine alors. Personnellement, je n'ai rien contre toi, ni contre ce pourquoi tu te bats, mais si tu tiens à me tuer, je suis tout à toi.

    Elle jeta alors un regard vers le ciel et remarqua que la nuit ne tarderait plus à tomber à présent. Elle pensa alors à retourner sur le bateau de la Marine pour y dormir, de toute façon elle n'avait rien d'autre à faire pour le moment. Elle abandonnerait les Marines ici, ils n'avaient qu'à se débrouiller tout seul, elle ne pouvait être juger coupable de leur mauvais état. Elle n'avait que fait les endormir -ou les assommer- alors qu'ils étaient complètement ivre, ce dont ils ne se souviendraient certainement plus le lendemain.

    Elle n'avait rien fait au Marine dans la maison qui était certainement dans un sale état et n'avait pas dans l'intention de venir l'aider, en réalité, elle avait l'intention de ne rien faire mis à part retourner sur le bateau en faisant comme si de rien été et pour dormir, attendant le départ imminent. Elle tourna donc les talons et prit la direction du bar où elle avait acheté sa bouteille précédemment. Elle ne comptait pas en acheter une à nouveau, non, elle préférait se chercher quelque chose à manger pour se remplir l'estomac avant de dormir.

    Elle commença donc à marcher, ne se souciant plus de Marie, mais se demandant tout de même ce qu'elle avait l'intention de faire à présent. En marchant, elle passa à côté des Marines ivres et assommés qui commençaient à pousser de drôle de gémissements. Elle ne leur jeta qu'un regard empli de dédain en passant près d'eux et continuant son avancé en les oubliant la seconde d'après...



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Marie Turner
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MessageSujet: Re: Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie]   Ne rien savoir est mieux que tout savoir [PV : Marie] EmptyMar 11 Sep - 5:32


Marie ne fit que quelques pas en avant. En effet, rapidement, la marine reprit la parole et rompit à son tour, le silence de l'atmosphère.


- À la prochaine alors. Personnellement, je n'ai rien contre toi, ni contre ce pourquoi tu te bats, mais si tu tiens à me tuer, je suis tout à toi.

Pendant que l'autre jeune femme parlait, la jeune révolutionnaire ne s'était pas arrêtée. Elle avait continué sa route. Cependant, lorsque la marine prononça son dernier mot, on put entendre l'arrêt que Marie créa dans son chemin. Les paroles prononcées par cette femme étaient assez inhabituelles si l'on puit dire. En effet, Marie en avait rencontré des gens qui sortaient des normes dans sa vie mais, jamais de marine qui lui disait presque « si t'as envie de tuer quelqu'un, j'suis là ». Alors, soit elle était sûre que Marie ne ferait rien - et là, c'était vraiment un pari risqué - ou alors, elle était un peu suicidaire sur les bords. Après quelques courtes secondes de réflexion, un sourire au coin assez vint se former sur le visage de la révolutionnaire. Elle leva la tête vers le ciel et regarda les étoiles pendant quelques secondes encore. Des étoiles. Cela voulait dire que la nuit était en train de se former. La jeune femme n'allait donc plus trop tarder. Quand elle rebaissa la tête, elle regarda droit devant elle, sans ciller.

- Pas cette fois je ne le crains.

Une nouvelle fois, ses pieds se dirigèrent vers l'avant. Mais, des mots se tenaient toujours sur le bout de la langue. Alors, elle les prononça. Mais, sans arrêt. Continuant son chemin, elle ouvrit la bouche une dernière fois.

- Yumiya Taka. Je n’oublierais pas ce nom.

Puis, la révolutionnaire disparut, entre les murs étroits d'une petite ruelle sombre. Elle traversa la ruelle et quand elle en ressortit, son visage était redevenu comme à son habitude, sans sentiment, impassible et froid. Le chemin qu'elle prit ne fut pas très long. Sur son passage, elle put voir, à travers les vitrines des bâtiments, les gens boire, rire, crier, se battre... Mais, elle ne s'y attardait pas. Continuant sa route, les yeux rivé à l'avant, ne voyant que son but. Elle ne comprenait pas comment ces gens pouvaient perdre autant de temps. Surtout à ne rien faire. Elle-même trouvait qu'elle avait perdu trop de temps. Enfin, « perte de temps », car la personne qu'elle avait rencontrée cette après-midi-là, était des plus intéressantes. Bien que marine, elle avait attiré l'attention de la jeune révolutionnaire et autrement que comme une simple cible. Elles avaient beaucoup parlé. Marie ne parlait pas souvent comme cela avec des étrange, et des marines de surcroit. Mais cette fois-ci, c'était un dialogue autre que, « je t'arrêtais coût que coût « et de « sûrement pas avant que tu ne sois mort ». D'ailleurs, les paroles échangées auraient sûrement fait réfléchir sur ses buts, une personne normale. Mais, pas la révolutionnaire. Elle, rien ne pouvait la faire changer d'avis Cela l'avait, disons, renseigner, sur la façon de penser de certains marines et de savoir leurs points de vues sur le monde. Cela allait peut-être l'aider, ou peut-être pas mais, ce qui était sûr, c'est qu'elle-même avait révélé des choses qui n'auraient peut-être pas du être dis. Mais passons, quoi qu'il arrive, leur prochaine rencontre sera bien loin de la première.

La révolutionnaire passait alors les ruelles comme un fantôme, avant d'arriver sur une sorte de route dégager. Une dizaine de mètres plus loin, il y avait le port. Port où se trouvait bien évidemment, le bateau de cargaison marine. Restant alors dans l'ombre, la jeune femme marcha tranquillement à ras des murs, ne se faisant voir par nulle paire d'yeux. Rapidement, elle atteint son bateau, beaucoup moins imposant que ceux de la marine et donc, beaucoup plus discret entre ces énormes masses flottantes. Elle arriva devant celui-ci, sauta à son bord sans retardement et dans les minutes qui suivirent, vous pouviez voir un bateau sortir de l'ombre de ses ainés et commencer à voguer sur la mer, se dirigeant vers un horizon encore inconnu.


Citation :
HRP : Désolé, encore une fois c'est pas top et pas très long en plus x) (Pas trop d'inspi ces temps-ci :/ ) Fin bref, j'ai fais une fin mais si tu veux que l'on continue, dis moi et je change Wink

Citation :
HRP 2 : Je sais pas si c'est moi mais ya que la moitié du message scratch . Donc si pour toi le message s'arrête sur des paroles, alors c'est pas que moi qui beug et si tu vois tout, ben, c'est moi. xD
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