Kastyelh Messages : 2Date d'inscription : 18/07/2015Caractéristiques Riyals : (10000/10000) Prime : Aucune Fruit du Démon : Aucun Sujet: Kastyelh. [Terminer.] Sam 18 Juil - 21:04 Présentation ● Nom : Konstantïne D. ● Prénom : Kastyelh. ● Surnom : L'ange déchue. ● Âge : 37 ans. ● Dâte de naissance : Incconue. ● Lieu de naissance : Skypïea. ● Fruit du démon : Pika-Pika no mi. ● Arme(s) : Un pistolet à silex calibre 45. ● Sexe : Masulin. • Haki : Voie de la destruction. ● Personnage sur le vava : Sephiroth - Final fantaisy. ● Groupe : Pirate (Empereur pirate si possible). Plus en détail ● Physique : Nous allons commencer par la tenue la plus simple de Kastyelh, celle que tout le monde possède à la naissance : celle d'Adam. Avant d'attaquer les détails, modelons le corps dans l'ensemble, sa silhouette générale. Pour vous mettre dans l'ambiance, imaginez des gens, qui se baladent. Voilà les détails visibles, qui retiendront peut-être vos yeux, si vous le croisez à peine, si votre regard s'attarde sur sa personne le temps de quelques secondes, dans le coin d'une ruelle. Sa taille ne vous frappera très certainement pas, à cause d'un certain manque de singularité : ni grand, ni petit. Pas besoin d'un nombre précis, sa hauteur ne dépasse pas celle des géants et des monstres. Le seul mot qui pourrait s'échapper de vos lèvres si jamais vous vous attardez sur sa taille serait surement basique. Il n'est en rien une bête et son corps n'est qu'à peine musclé, ses pectoraux et ses abdominaux étant dessinés avec une certaine finesse, sans aucune vulgarité. On peut en déduire que l'ange a pris soin de son corps durant une certaine période, mais que ce n'était pas sa première priorité. Son corps n'est en rien tassé, mais svelte, sans passer dans l'androgyne. Sa peau, légèrement pale, ne m'a, personnellement, jamais intéressé.Par ailleurs, dans votre cas, peut-être que ce détail aura son importance. Les choses qui viendront sans doute frapper votre curiosité sont les dessins runiques tatoués à même son corps : c'est un contrat reliant le prince à son royaume, scellant son retour en tant qu'esprit. Tatoués ainsi, ils semblent toujours avoir fait partie du corps de l'ange. Ce dessin est composé de plusieurs lignes d'un noir ébène, et va jusqu'à son bras droit. Tout cela est mis en forme avec sa manière de se tenir : droite, fière. Parfois, il est légèrement penché vers l'arrière, observant les endroits avec, à mon avis, un air hautain et un certain dédain pour les personnes qui sont à ses yeux moins importantes que lui. De ce corps s'échappe une certaine aura princière, voir même du charisme. Mais tout cela n'est peut-être que les déblatérassions d'un vieux fou, alors à vous de faire votre propre opinion. La forme de son faciès est légèrement rectangulaire, pensée qui arrivera assez rapidement lorsque vous verrez son menton, légèrement pointu, et sa mâchoire, étroite, renforçant cette impression. Très lentement, levez les yeux pour les planter dans les siens. Voilà la partie la plus surprenante de l'anatomie de Kastyelh, ce qui vous frappera à coup sûr autant que cela m'a frappé : ses yeux. D'un gris argenté hypnotisant et pur, comparable à une mer de diamant étincelants, déchainant sa vivacité sur tout un pays, la rendant luminescente d'existence, de vie. C'est ce regard qui caractérise tout le personnage : on l'aime, on le déteste, mais cette couleur étincelante ne laisse jamais indifférent. Ce côté si singulier de ses yeux est accentué par la forme de son iris, allongée, à la manière de ceux des serpents. Ses sourcils, qui sont eux aussi à l'image du corps, finement dessinés, portent la même couleur que ses cheveux qui seront décrits dans quelques dizaines de secondes. Descendez votre regard, et observez son nez, fin, vertical. La racine de ce dernier trace une ligne légère, droite, jusqu'à son bout légèrement relevé, typique des nez grecs. Ses narines, quasi-invisibles, ne seront surement pas un point qui vous frappera dans l'immédiat. Descendez un peu, et attardons-nous sur ses lèvres, douces, simples, bastion de ses expressions faciales. Sourire, tristesse, toutes ces émotions seront exprimées par cette partie-là du visage, spécialisée dans la création de moues en tout genre, tantôt pour plaire, tantôt pour énerver. En effet, nous en arrivons maintenant aux cheveux. Ces derniers arborant un blanc gris brillant et éclatant, comparable à un collier argenté au cou d'une magnifique fleure des îles se laissant mouvoir en plein mariage sous les rayons effervescent de l'astre solaire. Ces derniers, parfaitement propres, sont coiffés d'une multitude de manières. Généralement, lorsque le moment ne demande pas à l'ange d'être sur son 31, Kastyelh laisse tomber ses cheveux simplement, les laissant parcourir son dos de toute leur longueur, quelques mèches se démarquant sur les côtés de son visage et se reposant sur ses épaules, chatouillant son torse. Néanmoins, il aime prendre un certain soin de son image et durant les évènements, il peut coiffer ses cheveux en arrière, ne laissant plus aucune mèche tomber sur son visage. Il lui arrive parfois de laisser une mèche tomber sur son front, par simple caprice. Vous pouvez jeter rapidement un œil vers ses oreilles, légèrement étirés vers l'arrière, arborant la plupart du temps une boucle d'oreille à la gauche en forme de soleil, symbole du royaume de ses parents. Reculez un peu et baissez les yeux, histoire d'observer l'ange sous toutes ses coutures. Le corps fin et légèrement musclé, n'allant pas vers l'obscène, est quelque chose à noter de nouveau si vous le souhaitez. Votre regard sera surement attiré par des choses étrangères à un corps humain, et rappelant sa fière race que sont les anges : ses ailes, ou plus précisément, SON aile, en effet, Kastyelh est venu au monde avec une seule aile, la droite. Puis, comme si cela ne suffisait pas à sa différence face à ses congénères, étonnement plus grande que la moyenne. Et enfin, dernier détail bouclant un trio d'étrangeté pour sa race, son unique aile est d'un noir aussi ténébreux que les limbes elles mêmes. Si vous détournez légèrement votre regard, vos yeux se poseront sur ses épaules fines et étroites. Puis, en descendant, vous verrez ses bras, à l'image du reste de son corps, dessiné sans aucune vulgarité. Descendre un peu plus vous offre la possibilité d'observer ses jambes, qui semblent légèrement plus musclées que le reste du corps. Cette différence par rapport au reste est-elle née par un entraînement spécial, une spécificité des habitants célestes dans leurs manières de se battre ? Ou bien, ne serait-ce que le fruit du plus pur des hasards ? Après ces quelques efforts, vous devez avoir dans votre esprit toute la base du personnage, en terme de physique pur. Reprenez votre respiration, ce n'est pas encore tout à fait fini, il vous reste un peu de travail. Fermez de nouveau les yeux si tout cela était trop difficile et vous a obligé à les ouvrir, et replongez-vous dans les bras de Morphée. L'ange ne semble-t-il pas un peu trop... Nu à votre goût ? Très certainement, par conséquent, je vais vous aider à faire apparaître la tenue habituelle de l'ange, son ensemble de tous les jours. Dans un second temps, nous imaginerons sa tenue portée lors d'évènements. Commençons, petit à petit. La tenue habituelle de l'ange est composée, tout d'abord, d'un t-shirt, simple et à l'image de la couleur de ses ailes. Cette dernière possède d'ailleurs un assez grand col en v, laissant apparaître une partie de ses pectoraux. Les manches sont assez souvent retroussées, laissant une partie de ses avant-bras visibles. Vous pouvez remarquer assez rapidement, sur ses poignets, ses autres tatouages runiques, disposés de façon à faire penser à des bracelets. Ce haut est remplacé les 3/4 du temps par une tenue plus..agréable à son goût, le torse mit à nue, la partie supérieur de son corps sera donc vêtue d'un haut sans manche en cuire noir, recouvert d'un manteau de la même matière et à manches longues, ne pouvant être fermé au maximum, puisque refermable par des sangles en cuir noir également, laissant toujours le dessous visible un minimum. En terme de pantalons, Pandore n'est pas quelqu'un de difficile. Sa garde-robe contient de nombreuses pièces slim, permettant à l'ange de se déplacer sans aucun problème tout en se sentant parfaitement bien. La plupart sont, comme le reste, faient de cuire, et la couleur tourne généralement vers le noir. Pour les grands évènements demandant un minimum de belles tenues, le prince possède une tenue toute particulière, exprimant sa richesse perdue. C'est une grande tunique noir quasiment semblable à sa tenue habituelle, arborant des doubles épaulettes à chaque épaule, chacune faite d'un métal léger. Il est à noter que dans cette ensemble, il y a une combinaison beige, permettant d'amortir un peu plus les coups, étant donner que la combinaison n'est pas aussi résistante que de l'acier diras-t-on. Elle est formée premièrement, pour le torse, de deux sangles assez larges. Le reste du torse a un design assez simple, décoré avec des lignes noirs, de la même couleur que la combinaison. L'originalité vient des bras, où chaque partie n'est pas directement reliée, dévoilant en partie la combinaison beige. Le bassin est protégé par une ceinture large en métal léger. De cette partie de combinaison sort du tissu blanc pâle, formant comme une robe dans son dos et entre ses jambes. Ses dernières sont légèrement visibles, via la combinaison noir en cuire. Ouvrez lentement les yeux. L'effort est maintenant terminé. La première phase est un succès, si jamais la vision de ce personnage est visible, au fin fond de votre imagination, prêt à apparaître au moindre de vos rêves, ou cauchemars. Mais ce n'est point terminé. Pas encore.● Mental : L'être qui est né dans votre esprit n'est pour le moment qu'une carcasse vide, sans aucune émotion. Pour donner un peu de matière à ce vide au fin fond du cœur de notre création, je vais dès à présent vous expliquer ce qui se trouve dans l'esprit de notre futur protagoniste. Dans un premier temps, je dévoilerai la surface de cet iceberg angélique, avant de gratter pour accéder aux méandres de l'océan qu'est sa psyché. Kastyelh est hautain. Arrogant. Il se considère comme étant une personne bien plus importante que la simple populace, qu'il a l'habitude d'insulter de mécréants. Mais, les personnes concernées par ces appellations ne sont pas que les pauvres, mais bien de tout ceux qui se trouvent en dessous de la mer blanche : nobles, de simples villageois, tenryuubito. En tant que prince, la seule personne échappant à ses insultes est son père, car supérieur à lui sur le plan hiérarchique, ainsi que les rares amis qu'il considère comme des égaux, sans oublier Morgan. Ce côté-là de sa surface, est montré par son regard, froid et impitoyable, sa façon de se tenir. Néanmoins, même lui a ses limites et il ne lèvera jamais la main sur une personne plus faible que lui par simple dégoût ou par plaisir, la rabaisser étant déjà quelque chose d'assez dégradant, pas besoin d'en venir aux mains, surtout que cela ne lui apportera rien, comme il aime se justifier devant cette absence de violence, contrairement à la plupart des autres nobles de cette terre. Cette arrogance vient d'une parfaite connaissance de ses moyens. Castiel ne se sur-estime pas, ne se sous-estime pas : il connaît ses points faibles et points forts. Même sans être prince, ce côté-là serait présent : à la différence des autres, il se sait mortel, il sait qu'un adversaire bien plus fort pourra le tuer en une dizaine de secondes, que la force de l'amitié et les hurlements de ses compagnons n'arriveront jamais à le sortir d'une situation beaucoup trop pénible. Attention : cela ne veut pas dire qu'il n'a pas confiance en lui-même, ou qu'il est pessimiste, notre protagoniste est juste réaliste. De tout cela est né une fierté, profonde et encrée dans cette culture royale angélique. L'ange n'est pas un simple mécréant, et n'acceptera pas qu'on le traite en dessous de son rang. Il prend un plaisir certain à étaler ses connaissances, à montrer cette fierté pure et légèrement malsaine à la face du monde. Cette fierté peut même partir, parfois, vers un certain narcissisme. D'ailleurs, toucher à cette petite partie de lui est le moyen le plus efficace de le faire sortir de ses gonds, car bien qu'irritable, les colères noires du prince sont trop rares pour qu'on puisse s'en faire une vraie idée. Il a plus l'habitude de froncer les sourcils et agresser à l'aide des mots, à attaquer mentalement qu'à réellement en venir aux mains. Mais vous savez une des choses qui m'impressionne le plus avec cet ange ? Son côté borné. Dire que c'est une tête de mule serait trop faible pour le caractériser : il n'abandonne pas, quand il a une idée derrière la tête, jamais il n'ira au travers. C'est d'ailleurs la principale raison qui fait qu'il soit parti dans une quête aussi proéminente que celle de faire de son mentor le prochain seigneur des pirates. Mais, dites moi, savez-vous d'où vient ce côté particulièrement fier et hautain ? Vous allez très certainement le découvrir par la suite, après vous ! Une des plus grandes passions que possède l'ange est celle de la lecture. Depuis tout jeune, Kastyelh a apprécié cet art simple, sans contraintes et silencieux. Il possède une vitesse de lecture incroyable, et même le plus long des livres ne tiendra pas des semaines entre les mains du prince. En réalité, il ne connaît absolument rien du monde extérieur, de la mer bleue. C'est grâce aux livres qu'il possède quelques connaissances sur ce monde souvent fantasmé par les êtres qui peuplent les île célestes. Toute son imagination et sa vision du monde ont été modelées par des lignes écrites à l'encre noire sur des pages de papier. Des livres écrits par des anges, des livres écrits par des hommes, tout et n'importe quoi est tombé entre ses mains. Il a d'ailleurs ramené une petite partie de ses bouquins préférés avec lui, au cas où, puisqu'il apprécie les relire de temps en temps. Sachez néanmoins qu'il a pris une habitude étrange : déchirer la dernière page du livre qui passe entre ses yeux de lecteur avisé. C'est un moyen pour lui de ne jamais totalement terminer ce dernier, ne pas gâcher son plaisir post-lecture, et le faire réfléchir sur cette fameuse dernière page. Il les garde d'ailleurs soigneusement dans un endroit de sa chambre, malheureusement inaccessible désormais. Comme dit, la quasi-totalité de sa psyché et de son imagination ont été créées à partir de livres, d'énormément de genres. Les principaux étant l'aventure et l'horreur, le mode de fonctionnement de l'esprit de Kastyelh tourne autour de ça. Il est ainsi légèrement paranoïaque, et restera clairement sur ses gardes dans une ruelle sombre ou dans une ville où les habitants ressemblent à des poissons-grenouilles. Il s'attend ainsi à voir des forteresses où un vilain roi garde prisonnier une belle princesse qui n'attend que son prince charmant pour la protéger, par exemple, ou bien que la plupart des religions adorant un dieu au nom imprononçable ou étant reliée à la mer ne sont pas fréquentables et pire : que les clowns ne nous veulent jamais du bien. En gros, il possède une vision bien à lui du monde. Étant très attaché à ses livres, il n'arrivera pas à cacher sa déception face à certaines réalités de la vie, complètement différentes de ce qu'il lisait en haut. De plus, il s'emballera énormément si une situation a des points communs avec ses bouquins, vivre une telle aventure étant pour lui un rêve de gosse qu'il s'est vue réaliser bien plus tôt qu'il ne le pensais. Et oui, ce côté noble bien trop fier de sa position vient des livres. Il n'a jamais réellement eu ce caractère au départ, c'est par mimétisme par rapport aux nobles des histoires qu'il a commencé à être comme ça, créant ce monstre qui vous traitera très certainement de mécréant. Après ce léger interlude, passons à la suite. Kastyelh est quelqu'un de loyal. Il est difficile d'obtenir le respect du prince, mais une fois obtenue, il ne partira jamais, sauf quelques rares exceptions. L'ange n'aime pas les faibles, les trouillards, mais admire les faits d'armes, le courage, la témérité. Cela ne veut pas dire qu'il vous considérera forcément comme son égal, mais comme quelqu'un de confiance, quelqu'un à qui il peut parler franchement des choses de la vie, de la mort, du destin du monde. Quelqu'un possédant son respect sera aidé par notre protagoniste, qu'il soit ami ou ennemi : les personnes l'opposant qu'il respecte sont bien trop rares pour qu'il les laisse mourir d'une autre main que la sienne ! Il a une vision bien à lui de la royauté. Dans sa tête, le jeune prince pense qu'il doit être quelqu'un de grand, puissant, d'inatteignable. Il veut devenir un exemple pour le peuple, pour qu'ils sachent quoi faire et quoi devenir. Un roi doit devenir l'extrême de toute chose, le mal, le bien. Il doit tout représenter pour son peuple, pour lui donner ses repères, toujours en étant au-dessus. Le plus riche, celui qui hurlera plus que les autres, celui qui possède les plus grands désirs. Il doit devenir un être supérieur, que ses sujets admireront et envieront. Même si son peuple meurt, même si son peuple se fait exterminer, il ne regrettera rien. Car un roi ne peut regretter, mais prince, en revanche.. Il peut pleurer. Avoir de la peine. Mais jamais il n'osera renier les souvenirs.. L'ange a la fâcheuse manie d'utiliser des expressions anglaises, comme "Fuck", par exemple. C'est un automatisme qu'il a attrapé assez facilement, à cause de certains passages de livres non traduits. Il trouvait que de ces mots émanaient une force, une originalité qu'il aimait bien. Il décida de simplement utiliser ces mots à certains moments, démontrant le malaise d'une situation entre autre. Mais que serai un protagoniste sans défauts ? En voilà la liste ! Liste oui, je sais, cela ne présage rien de bon, j'en suis bien conscient. Premièrement, sachez que Kastyelh est atteint du syndrome du dieu vivant. Concrètement, cela signifie que le prince a toujours un besoin d'être vu, regardé, et aimé. Il ne supporte pas de ne pas être le centre du monde et se sent obligé de tout le temps se montrer, se faire remarquer. Cela est démontré aussi par un furieux besoin d'être accompagné, ce besoin étant encore plus appuyé par les nombreuses années de solitude dont il a souffert durant son bannissement. Il a toujours besoin de quelqu'un qui l'aime. Plus que ça, qui a besoin de lui. S'il n'est la drogue de personne, il commence à perdre pied, à se sentir mal aimé, détesté. Ce pourquoi il valait mieux pour lui qu'il rencontre Morgan Sawkins. De plus, notre ami a une peur bleue de... L'ennui. Il ne peut l'expliquer, mais il ne peut réellement rester en place : il a besoin de bouger, découvrir des choses, travailler, parler, etc. Cela peut le toucher à un point assez incroyable, étant la première raison lorsqu'il est déprimé. Sur sa terre d'origine, il a très rapidement découvert la zone, cela aide toujours d'être prince, et il a donc commencé à s'ennuyer. Et pour ne plus ressentir ce vide pesant au fond de ses tripes, Kastyelh a découvert de nouvelles activités, différentes... ... Car en effet, l'ange est attiré par le vice, en général. C'est un prince, et par conséquent, il a eu son lot de femmes à ses pieds, oui car notre ami touche à tout. La luxure est le premier des péchés auquel il a goûté et est très certainement son préféré. A son âge, il a tenté énormément de choses différentes et a tout le temps prit un malin plaisir à fatiguer tout ce beau monde de la façon la plus agréable – ou non ! - qui soit. Néanmoins, ne faites pas fausse route : ce n'est pas un pervers ou un obsédé, le premier petit brin qui passe devant lui ne va pas lui donner des envies de viols, il apprécie simplement l'acte. Sa douceur comme sa bestialité, l'original comme le classique. Mais ce n'est pas tout. Notre ami est aussi un très grand amateur d'alcool. Là encore, l'argent qu'offre le statut de prince a permis à Kastyelh de tester un grand nombre de boissons divinement raffinées comme d'autres terriblement vulgaires. Et celui qui le frappa plus que les autres était le vin. C'est très certainement ce qu'il préfère boire. Et dieu, qu'il aimerait pouvoir changer l'eau en cette délicieuse liqueur ! Nous voici enfin arriver au bout de la réalisation de cette être énigmatique en sois, par ailleurs, il manque toujours une chose pour aboutir à une personne à proprement parlé, une histoire.● Histoire : Laissons donc maintenant notre protagoniste nous naré son histoire par lui même, sa n'en sera que plus ennivrant et véridique. ***** Mon père me racontait souvent des histoires de pirates. Lui qui portait fièrement les couleurs de la marine, avait pour habitude de les côtoyer. Il en connaissait long à leur sujet et malgré leur vision des choses totalement opposées, il semblait tout de même porter un curieux respect à leurs égards. Je me souviens encore de chaque ligne des contes qu'il me lisait étant petit, ceux-ci furent gravés dans mon esprit. Pourtant, celle qui me marqua le plus, n'étaient pas les récits du premier seigneur pirate qu'on surnomma jadis Gold Roger, ou encore celles des jeunes capitaines poussés par leurs ambitions qui lui succédèrent par la suite. Non, je fus touché par l'histoire du grand capitaine Edward D. Newgate, plus connu sous le nom de Barbe blanche, le vécu de cette homme me fascinait et me poussait à éprouvé inconsciement une grande admiration pour lui. J'aimais particulièrement ces quelques lignes imprégnées dans son conte et buvait chaque mot qui s'échappait des lèvres de mon père. Âgé seulement de cinq ans à cette époque, je n'étais alors pas conscient de l'impact qu'auraient ces histoires sur ma vie future. Jeune et innocent, doté d'un esprit aux mêmes critères, je ne voyais qu'à travers ces écrits, aventures et magies. Du plus loin dont je me souviens, je ne parvenais plus à me détacher de cet univers et lorsque mon père venait à finir ma lecture du soir, je n'hésitais pas une seconde à me replonger dans ces oeuvres à l'abri de tous regards, me jurant à moi-même qu'un jour ma renommée serait aussi grande, qu'elle serait à son tour projeter dans ces bouquins. Je n'étais pas un ange comme les autres, principalement en rapport avec le fait que mes parents et moi ne vivions pas sur les îles célestes, mais après de ceux que nous appelons les habitants de la mer bleu chez nous. En effet, mes parents préférent venir vivre en bas à cause de moi, de ma différence, beaucoup de Skipiean ne voyait pas d'un bon oeil que je sois venu au monde avec des ailes plus grandes que la moyenne déjà à la naissance, ne cessant de prendre du volume en grandissant, sans compté le fait qu'elles sont d'un noir aussi obscur que les ténèbres. Par conséquent, par crainte pour moi, nous sommes venus cotoyé nos voisins d'en bas. 12 ans plus tard Je me vois encore courir dans les rues de water saven, vagabondant à la recherche d'aventures en tout genre. Immergé dans mon univers, je faisais guère attention à ceux qui m'entouraient. Sans même y prêter attention, je bousculais chaque passant, le profond désir de désobéir à mon tour aux lois qui régissaient notre monde ; en ce temps, mon coeur était empli de fougue. Ma destination actuelle n'était autre que le port de cette ville, là où mon nez pouvait capter les effluves maritimes, où je regardais avec contemplation tous ces marins quitter cet endroit et s'estomper peu à peu aux limites de l'horizon. Je rêvais de pouvoir m'évader à mon tour, de découvrir cette douce saveur que semblait être la liberté. Arrivé au sommet d'escaliers, je parvenais à voir au loin le port grouillant de monde. Mon visage, comme à chaque fois, se façonna. J'arborais alors un large sourire, mes yeux révélant toute cette excitation qui bouillonnait en moi. Incontrôlable, c'était le mot, et pour cause de la simple vue d'un port qui avait pour don de me rendre comme tel. Sans plus attendre, je m'élançais en sa direction et il ne me fallut que peu de temps pour y parvenir. Je continuais de courir sans m'arrêter. À présent sur un des ponts, la mer se présentant à moi, j'accélérais ma course et finit par bondir. Elle me donnait cette impression d'invitation à la rejoindre et à me blottir contre elle. J'atterris alors, sur une curieuse petite barque dotée d'une voile. Celle-ci était assez spéciale, puisque j'en étais le créateur. Mes talents d'ingénieur naval, sûrement hérité des valeurs que possédait cette ville, m'avaient permis de concevoir un prototype de planche solaire. Le soleil étant son carburant, je ne pouvais l'utiliser que quand celui-ci était présent, mais il donnait à cette barque la capacité d'atteindre une vitesse jamais encore égalée des autres bateaux que semblait porter en admiration les ingénieurs de Water Seven. Victime de médisance après avoir émis un tel concept, je comptais bien prouver leurs torts. La phase de test achevée, il ne me suffisait plus qu'à le mettre en marche. J'étais excité. Ma patience qui avait atteint son apogée, je ne tardai pas à hisser la voile, celle-ci alors poussée, non pas par le vent, mais par le soleil qui pénétra chaque circuit intégré. La voile gonflée, ainsi que la batterie à son plus haut taux de charge, je posai mon pied sur le mécanisme qui la fit démarrer. L'accélération soudaine me troubla quelque peu, mais il m'en fallait bien plus pour me faire perdre mes moyens. Le vent claquant mon visage, je m'embarquais pour un petit tour bien périlleux. Me voilà slalomant entre chaque navire qui s'offrait à mon engin ; ressentant le regard des personnes présentes se poser sur moi. Nombreux furent mécontents de ma conduite et ne se génèrent pas à m'insulter, mais aucun mot à cette vitesse ne pouvait m'atteindre, je me sentais enfin libre. Soudain face à moi, une multitude de rocher me firent barrages. Confiant, je n'hésitai pas à accélérer de plus bel, un fin sourire se dessinant sur mon visage. « Je passe ! » Ma détermination à son zénith, je fronçai les sourcils ; concentré. Le premier rocher fut aisé à contourner, devenant histoire ancienne. Simple, mais mon périple n'était pas terminé pour autant. Le banc de rochers qui suivirent, ne furent pas une mince affaire, mais je pus quand même les écarter sans réel problème. Cela dit, l'un d'entre eux avait esquinté le flanc gauche de mon bolide, signe à mes yeux, d'un manque d'expérience que j'allais devoir combler ces prochains jours. Brusquement, mon attention fut attirée aux bords des quais. Un escadron de marine semblait faire pied de grue sur ceux-ci. Fauteur de troubles à mes heures perdus, mon instinct me poussa à faire une chose que je n'allais sans doute jamais regretter. Je fis un quart de tour et pris alors route en leur direction. À quelques mètres d'eux, je m'efforçai à pousser la voix, dans le simple but de capter cette considération que je désirais « Oh ! Les bons à rien ! Vous semblez avoir soif ! » Leurs esprits à présent dirigés sur ma personne, il ne me suffisait plus qu'à me rapprocher un peu plus. À bonne distance, j'exécutai un virage forcé, soulevant l'eau qui vint s'abattre sur ceux-ci. Ne voulant m'attarder, je remis les gaz sous les yeux ébahit des victimes de ma désinvolture. « Youhou ! » Par orgueil, je me retournai une dernière fois afin de contempler mon exploit ; c'était magnifique. Mais je fus vite ramener à la réalité. À la dernière seconde je vis un bateau me condamner la route. Par réflexe, j'interprétai un autre virage et me retrouvai face au quai que je ne pouvais esquiver. Ma planche solaire heurta alors celui-ci, se brisant et m'éjectant un peu plus loin. Voilà à présent que je jonchais les planches du port. Mon regard lui, était tourné vers le ciel ; si bleu, si merveilleux. Je laissai alors échapper un rire, me sentant renaître ; cette sensation qui m'habitait, était inexplicable. Mais ce doux tableau fut vite obstrué ; des silhouettes aux traits indescriptibles, les rayons du soleil étant la cause de cet effet flou, avaient fait leur apparition. Très vite, je me retrouvais sur mes deux jambes, mes bras fermement agrippés. C'était les soldats de la marine victime de mon châtiment, ma farce infantile de tout à l'heure. Leur visages paraissaient si chiffonner sous le poids de la colère que je ne pus m'empêcher d'afficher ce petit sourire moqueur que j'aime tant. Je soutenais alors le regard de celui qui me semblait être le plus gradé et avec une pointe d'ironie, j'énonçai ce simple mot « Pourparler. Huhu. » […] « Ce n'est pas la première fois Maria que ton fils se fait arrêter pour trouble à l'ordre public et autres délits. Je serai contraint la prochaine fois de l'arrêter. Tu m'en vois désolée. » Voilà que je me retrouvais une fois de plus devant ma mère, tête baissée, ne trouvant guère le courage d'affronter son regard empli de jugement. Comme l'avait dit cette femme marine, qui se trouvait être la plus proche amie de ma mère ; ce n'était pas la première fois qu'on me réprimandait pour mes actes. Et je savais que ma mère en était las. La marine ôta sa main de mon épaule, faisant volteface par la suite pour quitter les lieux. Mes pupilles toujours dirigées vers le sol, quelque peu gêné par la situation, je m'obligeai tout de même d'élever ceux-ci, redécouvrant un air que je connaissais. Elle n'était pas en colère, non, elle était déçue. J'avais le sentiment que chaque écart de ma part, lui brisait un peu plus le coeur et j'étais conscient que si je continuais, elle allait finir par abandonner. Mais c'était plus fort que moi, j'agissais s'en prendre en compte toutes les conséquences, c'était dans ma nature. Ne voulant pas entamer une nouvelle dispute avec elle, je m'emparai de mon tablier et commençai à ranger les tables de l'auberge. Un silence pesant s'installa, mais fut vite brisé par la douce voix peinée de ma mère qui me reprocha une nouvelle fois de ne pas être l'idée du fils qu'elle attendait, surtout après le sacrifice qu'ils avaient faient pour moi. « Kastyelh... Kastyelh! Je ne sais pas ce que je vais faire de toi. Tu sais bien qu'il m'est déjà difficile de payer les dettes que me procure l'entretien de cette auberge ; je ne peux donc pas m'occuper l'esprit tous les jours avec des marines qui se plaignent de ton attitude. Si tu as un problème, au moins parle-moi, je ne pourrai pas comprendre si tu persistes à ne pas vouloir me dire ce qu'il ne va pas. » Je recrachai un soupire sous le coup de l'exaspération et posa avec violence les assiettes « Tu veux savoir ce qui ne va pas ? J'en ai marre de tout ça. Je me sens à l’étroit ‘ici’. » « Tu ne veux plus vivre avec moi... ? » « Non, ce n'est pas ça. Raah, tu ne comprends vraiment rien. » « Mais je ne demande qu'à comprendre justement. » « Laisse tomber. Je monte dans ma chambre. » Elle tenta de me retenir, mais j'en avais décidé autrement. J'abandonnai le reste des corvées que j'avais à faire et allai me cloîtrer dans ma chambre. Je me dirigeais vers la fenêtre dans le but de me rendre sur le toit, seul endroit où je pouvais être au calme et réfléchir à tout ça. Posé, je contemplais une fois de plus le ciel. La nuit était tombée, un voile étoilé recouvrant la totalité de celui-ci. Perdu dans mes pensées, je songeais à ma vie au-delà des mers, à cette grande aventure qui n'attendait que moi ; mais je fus brutalement ramené sur terre, une conversation au sein de l'auberge qui capta toute mon attention. C'était ma mère, ainsi qu'un vieil ami à elle qui semblaient bavarder à mon propos. « Je ne sais pas comment tu fais Maria pour tenir une auberge aussi importante, tout en élevant Kastyelh. J'admire ton courage, mais en toute sincérité, je ne pense pas que tu puisses tenir encore bien longtemps comme ça. » « Je n'en sais rien moi-même, je n'ai plus la force à vrai dire. Depuis la mort de son père, il a changé. Il est pourtant si intelligent ; à l'âge de 13 ans il avait déjà conçu son premier engin à moteur. Mais là je ne sais pas, on dirait qu'il n'a pas de réel objectif dans la vie. » La conversation perdura encore longtemps, débattant sur les choix que ma mère avait. Ressentir cette déception qui se dégageait des mots qu'elle prononçait, me brisa le coeur. À cet instant, j'aurais aimé ne jamais l'entendre, ce cri qui retentit jusqu'aux creux de mes oreilles ; un cri de femme. Cette simple poussée de voix allait changer ma vie, et je n'en étais pas encore conscient. Je me souviens m'être redressé, tendant l’oreille. Un autre hurlement suivi, plus étouffé, j'en conclus donc que cette femme se faisait agresser. Sans même y prendre le temps d’y réfléchir, je bondis sur le toit voisin, continuant mes sauts de toit en toit, en direction de la jeune femme en détresse. Je me tenais à présent sur une bâtisse. Dans la ruelle qui donnait à la plus grande rue, celle-ci dotée de voies fluviales ; je fus témoin d'une scène horrible. Je ne pouvais en croire mes yeux qui s'écarquillèrent sous le coup de l'étonnement. Face à moi, une femme complètement dévêtit, se faisait violer par quatre soldats de la marine. Impensable. Je ne pus reconnaître la faction dont mon père faisait partie. C'était un déshonneur total, je ne pouvais rester là sans rien faire. Guidé par la colère, je m'élançai et atterris auprès d'eux ; mon regard noir ne pouvant se détacher du visage de la jeune femme en sang et en larme. « Oy les pédales, depuis quand on traite une femme de la sorte ? Je ne peux pas accepter ça. » Disais-je d'un ton déterminé, un rictus présent sur mon visage. Je n'avais qu'une chose en tête, botter leur sale cul de marine. Poings serrés, je me mis à courir, frappant le premier, de toutes mes forces. Ma vitesse d'esquive étant mon premier avantage, j'allais devoir me reposer dessus si je voulais avoir une chance de tous les vaincre. Le second, dégaina son épée et tenta de me couper à l'horizontal. Je me baissai quelque peu afin de l'esquiver et maintenant sur mes appuies, je me redressai et heurtai son menton avec le sommet de mon crâne. Le coup fut si violent, qu'il me blessa également, n'ayant donc pas connaissance du propriétaire du sang qui roulait à présent sur mon front. Mais je ne pouvais m'attarder à me poser ce genre de question. Deux inconscients, il n'en restait plus que deux qui se trouvaient à quelques mètres de moi. Mon regard se posa sur les pistolets qu'ils venaient de pointer sur moi. Je me devais de faire vite. D'une rapidité peu commune dût à ma race, je m'abattis sur eux. Le son des deux canons provoqués par simple réflexe de leur part, me perça les oreilles, un son aigu perturbant mon sens. Une des balles avait réussi à me toucher, elle m'avait effleurée la joue ; une blessure bien trop superficielle pour me stopper dans ma course. Il ne fallait pas me louper, car moi je n'allais pas faire cette erreur. J'enfonçai alors mes poings dans leurs estomacs, les deux hommes se pliant sous le coup qu'ils venaient d'encaisser. Puis j'enchaînai avec grand bond, écartant mes jambes pour venir écraser leur tête contre le sol à l'aide de mes pieds. En cette attaque je mis fin à ce bref combat. La colère qui s'était emparé de mon être, s'évapora aussitôt. Je me retournai vers la jeune femme dénudée et lui proposai mon aide, offrant ma main esquintée au niveau des phalanges, pour l'aider à se relever. J'ôtai mon veston et le déposai délicatement sur ses épaules, cachant ainsi sa nudité. Je daignai lui adresser un fin sourire dans le but de la rassurer. Elle frissonnait. Elle était encore sous le choc et rien de ce que je pouvais faire l'aida à aller mieux ; c'était compréhensible. Préoccupé, je ne remarquai même pas un cinquième marine qui profita de la situation pour m'assommer à coup de crosse. Ma vue se troubla, les traits de la jeune fille se déformant peu à peu. Puis, le noir total. […] Je m'étais réveillé dans une grande salle, enchaîné et maintenu par deux marines. Autour de moi, une assemblée. Je les reconnaissais, c'était le tribunal de Water Seven. Pourquoi ? Pourquoi je me retrouvais ici ? Un homme se leva. Le maire. Il s'adressait à moi. Que pouvait-il me dire ; les quelques mots qu'il baragouinait, m'étant imperceptibles. Ma mère aussi était présente. Pourquoi pleurait-elle ? Que pouvait-il se passer à la fin ? « Avez-vous quelque chose à dire pour votre défense Konstäntine D. Kastyelh ? » Encore le maire ? Il réitéra sa question ; mais malgré son insistance, je ne parvenais toujours pas à comprendre la situation. Je m'efforçai tout de même de prendre la parole, crachant quelques mots ; la fatigue m'accablait. « Pour ma défense ? » Dis-je d'un ton interrogateur. « Vous êtes soupçonnés de viol sur la personne d'Elizabeth Wright. » Je devais être en plein rêve, était-il en train de me reprocher un viol... Impossible. « Je-je n'ai rien fait ! » Hurlai-je, perdant alors mon sang-froid. « Je suis innocent ! Comment pourrait-on m'accuser d'un truc aussi horrible ?! » « La victime de votre présumé acte, vous a désignée personnellement comme l'auteur de cette abomination. N'ayant pas en votre possession de preuves pouvant vous disculper et par la présence de témoins qui affirment vous avoir vus commettre un tel acte, le jugement est en votre défaveur. Je vous condamne donc à un emprisonnement. Emmenez-le. » Impossible, impossible. Je devais rêver, ça ne pouvait pas être réel. J'ai aidé cette femme. Complètement perdu à présent, je sentis une main agripper fermement mon épaule. Les larmes montaient. C'était bien réel, les marines qui m'emmenaient l'étaient tout autant. J'allais être enfermé pour un crime que je n'avais pas commis. Sans savoir d'où me venait cette force et cette volonté, je mis à me débattre et à clamer mon innocence ; mais c'était inutile. Ils continuaient à me traîner avec violence hors de cette pièce, profitant de l'occasion pour m'asséner des coups à l'abdomen. Foutu marines. J'étais impuissant. Mes dernières paroles furent destinées à ma mère, je me foutais de ce que pensait le reste du monde, je voulais qu'elle sache que son fils n'était pas un violeur. « Maman ! S'il te plaît, ne les croit pas ! Ce gouvernement pourri de l'intérieur, tu ne dois pas le croire ! Maman, s'il te plaît, regarde-moi, plonge ton regard dans le mien et décèle cette vérité qui n'est pas la leur ! Maman... Maman ! » La porte du tribunal se ferma. Le silence ; rompu régulièrement par mes hurlements, qui s'estompèrent peu à peu. [...] L'obscurité régnait en maitre dans cette cellule. Je me sentais seul et abandonné de tous. Prisonnier, je n'avais guère le choix que de méditer sur ma situation. Je devais mettre mon intelligence au profit de mon bien-être et user d'un esprit de déduction afin de découvrir le pourquoi du comment. Ça n'avait aucun sens, je lui étais venu en aide, pourquoi m'aurait-elle désignée comme son agresseur. Cette réflexion me fis perdre mes moyens, me poussant à m'éclater toutes les parties envisageables de mon corps contre le mur, par colère ; par dégoût de l'humanité. Les jours passèrent et je sentais la folie s'emparer de mon âme. Je perdais la notion du temps. Depuis combien de temps étais-je là ? Dix jours ? Un mois ? Six mois ? Ou bien une année. Je n’en avais pas la connaissance. Au cours de cette période de folie, je m'étais fait un ami. Était-il imaginaire ou non, moi-même je n'en étais pas certain. Mais il me fut bénéfique. Il m'aidait à ne pas haïr les mauvaises personnes, à rester lucide et à comprendre ce qu'il s'était passé ce jour-là. Elizabeth n'était pas la fautive dans cette histoire, elle était simplement la victime d'hommes puissants. Les véritables coupables étaient la marine. Elle avait sûrement cédé sous la pression, sous la menace. Ils en étaient capables. Cette idée me traversant l'esprit, je me jurai en ce jour de tout faire pour les renverser, de toujours venir en aide aux personnes dans le besoin ; je me jurai de devenir l'homme dont ma mère serait fière. Et puis un drame arriva. Cette journée qui fit trembler toutes les fondations de Water Seven ; un jour qui marquera à tout jamais l'histoire de cette ville. Des pirates assaillaient la cité. De ma cellule, je pouvais entendre les boulets de canon venant s'abattre sur les bâtiments. J'avais peur. Pas pour moi, non. J'avais peur pour la sécurité de ma mère. Soudain, j'entendis le bruit de clés s'enfonçant dans une serrure ; la porte qui menait aux cellules s'ouvrit, laissant paraître un soldat de la marine. Celui-ci prit marche en ma direction. Sa casquette m'empêchait de distinguer correctement son visage ; mais au vu de son torse, je pouvais affirmer qu'il était en réalité, une femme. Celle-ci se présenta face à moi. Mon regard toujours posé sur elle, je m'interrogeais sur les raisons de sa venue. Aigri, mon insolence porta mes mots « Barre-toi d'ici, je n'ai aucune intention de te parler.» « Eh bah alors, est-ce une façon de parler à sa mère ? Haha. » Elle découvrit son visage, laissant paraître une beauté sans pareille, cette beauté unique dont était dotée ma mère. Elle était magnifique et le simple fait d'apercevoir son doux visage, me fit sourire comme jamais. « Ma-man ugh... Qu'est-ce que tu fais là ? » « La ville est attaquée par des pirates. Depuis deux années, je cherche un moyen de te sortir d'ici et par miracle ils sont arrivés. J'en ai donc profité pour emprunter un uniforme à Ilda et me voilà face à toi... Mon fils. » Elle ouvrit la porte de ma cellule, m'offrant cette liberté qui m'avait été enlevé depuis longtemps. Aussitôt, je la prise dans mes bras, la serrant et m'excusant pour mes erreurs passées. « Ce n'est rien mon enfant, je te connais et je sais que tu n'aurais jamais fait une telle chose à cette femme ; c'est moi qui suis désolée de ne pas avoir été une si bonne mère. » « Dis pas n'importe quoi, tu es la meilleure. Je t'aime. » « Je t'aime aussi... Snif, aller il est temps pour toi de t'en aller. » « M'en aller ? » « Oui, tu dois quitter cette ville au plus vite. Tiens je t'ai apporté des vêtements et un sac avec tout le nécessaire. Change-toi. » « Mais et toi alors ? » « Ne t'en fais pas pour moi, ta mère est plus forte que tu ne le penses, je vais pouvoir me débrouiller seule ; il est temps pour toi de mener ta vie comme tu l'as toujours souhaité. » J'hésitais quelque peu, je ne savais pas comment gérer tout ça. Devais-je abandonner ma mère et quitter cet endroit ? Il est vrai que depuis petit je rêve d'aventure, mais je ne pensais pas la commencer de cette façon ; tel un fugitif. « Tout va bien se passer mon chéri. » Elle me fit un grand sourire dans le but de me rassurer, sûrement. Mais rien que l'idée de la laisser derrière me criblait le coeur. Cependant, elle n'avait pas tort. Deux années de ma vie m'avaient été enlevées et je me devais de vivre, libre. Le temps n'étant pas de mon côté, il ne fallait pas que je m'attarde plus longtemps. Je l'embrassai une dernière fois et pris la fuite. Malgré les détours afin d'éviter les affrontements qui avaient lieu dans l'enceinte de la ville, je me rendis assez rapidement au port de Water Seven. Je devais vivement quitter celle-ci. J'optai alors pour m'introduire dans le bâtiment pirate qui avait accosté. Ceux-ci bien trop occupés par la marine, ne me remarquèrent pas et me donnèrent la chance de me loger dans la cale. Elle allait être ma maison pour quelques temps, profitant des vivres entreposés ici, je pourrais survivre jusqu'à leur prochaine escale et quitter ainsi discrètement cet endroit. Un plan bien conçut, je n'en avais que faire que celui-ci échoue ; mon seul objectif étant de partir loin d'une ville aussi corrompue. Un nouveau chapitre de ma vie commençait ; cette aventure tant attendue, fut entamée en cette journée. Il serait plus judicieux de raconter ce qu'il m'est arrivé après m'être réfugié dans la cale de ce bateau ; mais étant inintéressant à mes yeux, un bref résumé sera plus que suffisant. Alors, repoussés par la marine, les pirates firent une échappée et disparurent au loin. Quelques temps après, je me suis fait attraper et emprisonner par ceux-ci. La raison de ma présence créa une divergence d'opinion qui fut tranchée par le capitaine. Elle m'offrit la possibilité de rester à leur côté ; chose que j'acceptai immédiatement. Peu à peu, des sentiments s'installèrent entre Penelope et moi, mon capitaine. Celle-ci était la plus belle femme que ce monde eut la chance de bercer ; j'en étais tombé amoureux. Au fil des temps, mes capacités naturelles me donnèrent l'occasion d'être promu au rang de vice-capitaine ; une promotion que l'ancien bras droit -qui fut contraint de céder la place- ne vit pas d'un très bon oeil, mais il ne fit pas de vague pour autant. L'année qui suivit fut fructueuse, autant pour notre bourse, que pour notre amour qui se renforça. Je sus en cet instant que mon passé n'était autre que piètre acharnement à la conquête d'un bonheur, qui se trouvait par-dessus les mers, aux côtés de Penelope. Seulement, il est inéluctable que le seigneur donne, ainsi qu'il reprend ; n'est-ce pas tout le sens de cette vie ? Alors, pourquoi mon bonheur serait-il lui 'éternel' ? Il ne l'était pas. L'île de BlueHeart, était une île magnifique. Elle fut nommée ainsi par un ex-marine qui la découvrit et y fonda un village, puis un autre ; abritant ainsi les familles de marines morts aux combats. Une île peu protégée, les couleurs de la marine résignant cela dit quiconque voulant en faire une proie. Pourtant, Penelope s'en fit un obstacle à franchir ; l'âme aux défis, cette île ne pouvait être qu'à la hauteur de ses espérances. Pour ma part, l'idée d'y faire escale, ne me plaisait guère, mais je devais me soumettre au choix du capitaine et la soutenir comme tout bras droit en avait l'obligation. Notre bateau arborant les couleurs de la piraterie, les sentinelles de l'île ne mirent pas longtemps avant de nous repérer, déclenchant une attaque préventive qui avait pour seul but de nous faire rebrousser chemin. Les plans de Penelope étant quelque peu différents, nous continuâmes notre course vers cette île, qui tenta de nous repousser tant bien que mal. Hélas, ils échouèrent. Nous fîmes alors halte sur l'une des plages et prîmes marche en direction de la ville. Ce fut le chaos. Les marines présents, ne faisant pas le poids devant un équipage doté de talentueux combattants, celle-ci fut submergée. L'horreur m'entourait. Des corps ravagés par une haine sans pareil. Hommes, femmes, enfants ; Penelope n'eut aucune pitié. L'amour que je lui portais me poussait à la suivre malgré tout ; morale et bonté étouffées par ce sentiment qui me rongeait, pervertissant alors mon bon sens. Est-ce vraiment l'homme que ma mère aurait voulu que je sois ? Un homme guidé par l'amour, jusqu'à à en écarter sa propre idéologie ? Non. Mais la vue d'une scène qui par le passé m'avait fermement atteint, me ramena à moi. Les acteurs étaient différents, mais le script en resta le même. Mes compagnons procédaient à un viol juste sous mes yeux. Je ne pus détourner le regard, comme l'autrefois. Je sentis mes jambes vaciller, mon poing se fermant machinalement. Et là, je m'élançai, encastrant mes phalanges dans la mâchoire du premier venu. La rage qui s'était emparé de moi, m'empêcha de contrôler cette force qui m'habitait, ressentant la mâchoire de mon compagnon, se briser sous mon coup. Je le frappai alors, à plusieurs reprises ; le son de son crâne se brisant un peu plus à chaque impact, ne me freinant pas dans ma frénésie. Je l'avais tué, j'en étais conscient, mais je m'en foutais complètement. Mon égard fut porté vers la victime de cette atrocité commise par un instinct animal qui n'avait pas lieu d'être. Son visage me rappela celui d'Elizabeth. Cette colère, je ne pouvais m'en défaire ; à nouveau. Mon aura habituellement calme et douce, changea subitement, laissant jaillir une facette de celle-ci plus sombre, démontrant cet état d'esprit qui m'habitait à présent, cette envie de tuer. [...] J'étais debout, attendant l'inévitable. Parsemés autour de moi, les cadavres de mes partenaires que j'avais tués de mes mains. Seul témoin de ce massacre fut la jeune femme, qui s'échappa sous ma demande. Au loin, je la voyais, Penelope. Le sourire aux lèvres, elle s'avançait vers moi, fière de la tuerie qu'elle venait d'interpréter. Mais très vite, cette joie qu'elle affichait, disparue à la vue des corps qui m'entouraient. Accélérant le pas, elle se tint rapidement face à moi ; je la sentis désemparée. « Qu-Que leur est-ils arrivés ? » S'efforça-t-elle de correctement articuler, malgré le chagrin qui semblait obstruer sa gorge. Après tout ça, je n'avais pas la force de lui mentir et je n'en avais guère envie. Je me redressai, m'époussetant par la même occasion les vêtements et lui répondit d'un air naturel, mon regard tourné vers mes mains toujours en action. « Je les ai tués. » Pourtant, mes quelques mots ne semblaient pas la convaincre, ainsi que le reste de l'équipage posté derrière elle. « Ils voulaient violer une jeune femme. Je n'ai pas pu me retenir. Je les ai tués un par un, sans remords. Ils criaient, ils m'ont demandé pardon, mais je ne pouvais pas m'arrêter. J'en suis désolé pour toi, mais je ne regrette pas de l'avoir fait, je ne pouvais pas les laisser faire, tout simplement. » Chaque mot qui sortait de ma bouche, était comme une lame que j'enfonçais un peu plus dans son coeur. À ce moment-là, il me semblait avoir entendu un bruit sourd. Je me repasse cet instant dans la tête et je me dis que ce bruit, n'était rien d'autre que son coeur qui se déchirait. Tout cet amour qu'elle me portait, changea. La haine encombra alors son organe blessé. Cette flamme que je parvenais à déceler dans ses yeux disparut ; laissant un vide glacial. « Romario, Pixis, Hitch. Retrouvez cette fille et ramenez-la-moi. Chacun d'entre vous allez la violer sous le regard impuissant de Kastyelh. Ensuite, je la tuerai. » Dit-elle d'un ton calme et effrayant. Aussitôt, je fis obstruction. « Désolé, mais je ne peux pas vous laisser faire ça. Il va d'abord falloir me tuer. » Un rire nerveux s'empara alors d'elle, ne comprenant pas que je prenne autant de risques pour une inconnue. « Mon amour. Je vais être contrainte de te tuer dans ce cas. Ensuite, nous irons trouver cette femme. » « Comme je l'ai dit, je ne peux pas vous laissez faire ça. » « Intelligent comme tu es, je pense que tu connais l'unique méthode pour nous arrêter. » « Malheureusement... » Mon aura s'entremêlait alors à la sienne, tous deux déchirant le ciel, marquant cette ligne qui nous séparait à présent. Je l'avais perdu. En cette journée l'île de BlueHeart fut marquée par deux fois. Témoin d'une impitoyable tuerie, elle vit ces personnes qu'elle abritait consumée par la haine des pirates, l'âme de l'île en pleura ; comme une mère perdant le seul enfant qu'elle possédait. Le reste de la ville fut balayée dans un combat entremêlant colère et amour, réduisant celle-ci autrefois magnifique, à feu et à cendre. Alors que le chagrin s'empara de l'île, son regard fut tourné vers un homme qui offrit ce qu'il avait de plus chère pour le bien d'une inconnue. Le jeune homme en larme, celle qu'il avait aimée, étendue au sol dans son propre sang, inerte devant lui, debout, son âme bafoué entre une multitude de sentiments contradictoires, perdu au milieu de cette océan de flammes, il ne pouvait s'empêcher de pleurer. L'île perçut une lumière. Une lumière grandissante qui aura bientôt le pouvoir d'en effacer l'obscurité. Celui-ci alors, accablé de chagrin, se retira du monde. Il se devait de retrouver cette paix intérieure qu'il laissa échapper au profit de l'amour. Il s'isola dans les montagnes, fuyant sa vie passée et entama un entraînement unique, mêlant spiritualité et souffrance. Jambes fléchies, ancré fermement dans le sol, il commença à frapper dans le vide alternant ainsi sa gauche et sa droite. 15 heures sur 24, il réitérait ce mouvement, ne se laissant que 9 heures par jour pour dormir, boire et manger. Puis il recommençait ; encore et encore. Durant une année entière ; où au cours de celle-ci, son esprit s'échappait peu à peu de son enveloppe charnel, ses mouvements en devinrent instinctifs. Et, un jour, il s'arrêta. Un sourire se dessinant alors sur un visage velu, couvert d'une longue chevelure, il laissa échapper d'entre ses lèvres ce simple mot « Maman. ». ----------------------------------------------------------------------------------------- Derrière l'écran : Prénom/Pseudo : Philo. Âge : 19. Comment as-tu trouvé le forum ? : Google. Et comment le trouves-tu ? : Un grand potentielle. Codes du reglement : 1- 2-