Se calmer, c'est une chose importante, savoir se contrôler. Hein, allait dire ça à Marie. Le contrôle est deux parfois ça fait un mais, le plus souvent, ça fait largement plus que deux. Ben là, pas de chance, ça fait deux. Le lourd silence pesant ne faisait qu'empirer les choses mais, les gens aussi. Surtout Arlong. Marie commençait à ne plus pouvoir voir l'homme-poisson en peinture. Alors, quand il voulut virer les deux personnes du restaurant, cela ne fit qu'empirer les choses, encore plus. Mais, aucune réaction précipitée. Non, juste une grande respiration de la part de la jeune femme.

"Je ne vous raccompagne pas jusqu'à la sortie. Vous savez où c'est."

Une phrase qui interrompît la jeune femme dans sa concentration. Elle voulait réagir, ho oui, elle n'attendait plus qu'un faux pas de l'homme-poisson. Cependant, elle n'était pas bête, attaquer la première n'était pas une bonne idée. Si elle le faisait, on allait encore dire que c'était de sa faute et IL lui dirait de se calmer un peu et d'arrêter de tout détruire sur son chemin. Ok, attendre, se défendre. L'occasion parfaite d'énervé au maximum l'homme-poisson lui fut offert. Par lui-même.

"Je reviens... A mon retour, je ne veux plus vous voir dans ce restaurant."

Des menaces. Ce qui ne marchait pas du tout. Il ne voulait plus les voir, dommage pour lui, il la reverrait, elle. Il se leva et partit dans la cuisine, sans un dernier regard sur les deux personnes assises au bar.

*Ho mais bien sûr mon chou, revient et voyons*

Tout en pensant à ce qu'il allait se passer, elle attrapa son verre et le finit d'une traite. Elle fit tournée sa chaise, de telle sorte à ce qu'elle est une vu entière sur la salle du restaurant. Elle observait tous ces gens, qui voyant l'homme-poisson partir, c'était défendu, pensant que la tornade était passée. Un petit sourire se dessina au coin de sa lèvre gauche. Elle appuya alors ses deux coudes sur le bar derrière elle et leva la tête.

« Ils ne devraient pas rester là »

Elle avait murmuré et ne savait pas si quelqu'un avait entendu. Happy, le pirate à ses côtés peut-être. D'ailleurs, allait-il restait ou partir sous les menaces de l'homme-poisson. Elle n'en savait rien, c'est lui qui lisait dans les pensées, pas elle. Soudain, elle entendit des bruits des pas, derrière la porte des cuisines. Ils se dirigeaient vers eux. Elle ne savait pas s'il s'agissait de la personne qu'elle attendait mais, elle s'en fichait. Elle tourna légèrement la tête vers la porte, guettant tout de même qui sortait. Cependant, personne ne pouvait savoir si elle surveillait la porte. Dans tout las cas, qui que cela soit, elle saurait réagir comme il le fallait. Elle attendait...

Citation :

HRP: Désolé pour avoir mis si longtemps, quelque problemes ^^

Elle attendait. Calme et silencieuse, elle attendait le geste de l’homme poisson qui l’enverrait combattre. Mais, elle ne redoutait pas, non, bien au contraire, elle attendait, avec impatience. Scrutant attentivement chaque geste fait pas l’homme-poisson, ses yeux ne quittaient pas les siens, ne voulant être prise au dépourvue. Soudain, il commença à s’approcher petit à petit de Marie et du jeune pirate qui était à ses côté. Marie tournait en même temps qu’Arlong bougeait, faisant glisser ses pieds sur le sol silencieusement pour garder une distance entre eux. Cependant, elle s’arrêta au bout de quelques secondes et laissa Arlong approcher. Il vint jusque devant la jeune femme et s’apprêta à parler quand le pirate, Happy, pris la parole.

"Je vous laisse combattre, car je déteste me battre. En plus, je n'ai pas de sabre donc je fais un peu tâche entre vous deux!"

Avant même que Marie ne put bouger un sil, l’homme-poisson se met en colère et tourna la tête vers Happy. Marie quand à elle, ne réagit pas aussi directement. Il lui avait déjà dit qu’il n’aimait pas se battre mais, entre ne pas provoquer de bagarre et en fuir une, il se trouvait une grande différence. Du moins, pour la jeune révolutionnaire. La tête de Marie se tourna alors de quelque centimètre, voulant voire la réaction du pirate devant le haussement de voix et les menaces de l’homme poisson. Elle n’aurait peut-être pas du. Car, dans un mouvement de colère brusque, Arlong leva son épée à dents de requin et l’abattit précipitamment sur Marie. Si Marie n’avait pas fait attention au pirate plutôt qu’à son adversaire, elle aurait peut-être pu éviter le coup avec moins de difficultés. Cependant, elle n’eu pas le temps d’esquiver avec un saut et du entreprendre d’arrêter le coup avec son arme. Faisant juste un pas en arrière, elle leva le bar, son sabre positionné parallèlement au sol. Elle ne pouvait le nier, l’homme-poisson était fort mais, cela n’allait pas l’arrêter, non surement pas. Avec un effort, elle leva vite son sabre, faisant reculer son adversaire et fit un bond en arrière. Un petit sourire sans joie, narquois, était apparu sur son visage. Plaçant son sabre à côté d’elle, la pointe pointé droit vers Arlong, elle pris appuis sur son pied arrière, et d’une poussé puissante, se projeta droit sur lui. Il avait commencer le combat, elle allait se donner le plaisir de le finir.

Pitoyable hein. En plein combat, ce n'était sûrement pas la meilleure chose à dire à la jeune révolutionnaire. Celle-ci, en effet, déteste particulièrement qu'on la rabaisse et comme, étant une humaine, elle était évidemment porté dans le « vous », se sentait particulièrement insulté, d'autant plus, qu'ils n'étaient que deux humains dans la salle. Cette petite colère donna alors plus de force que Marie voulut donner à son coup de sabre. Celui-ci, vraiment rapide, atteint Arlong de plein fouet, le projetant plusieurs mètres en arrière mais, toujours debout. Marie ne fit alors aucun mouvement, ni changement d'expression, le petit sourire toujours affiché sur ses lèvres.

« Tolérant ? Crois-tu vraiment que c'est le mot à employer ? Peureux ne serait-il pas plus vrai ? Tu à peur de perdre Homme-poisson, et perdre contre deux humains, pour toi ce serait horrible n'est-pas ? Après tout, en théorie, l'homme-poisson n'a-t-il pas deux fois plus de force qu'un humain ? Mais, ce n'est qu'une théorie... »

Marie ne finit pas ses dires. Arlong, énervé par les paroles de la jeune femme, repris son arme qui était tombée à terre après avoir reçu le coup et fonça sur la révolutionnaire. Elle ne pouvait esquiver, encore une fois, son seul moyen d'échapper à une mort en deux parties, était de parer avec son sabre. Alors que le poisson donnait un coup de manche Marie, de justesse, arriva à interposer le manche de son sabre, entre son abdomen et la mort. Cependant, le coup était violent, très violent. L'épée d'Arlong frappa exactement le haut en cercle du manche de la jeune femme, celui-ci s'enfonçant dans le ventre de Marie, la propulsant alors à quelques mètres derrière-elle. Mais, malgré le coup, elle réussit à rester debout, en freinant avec ses pieds sur le sol.

"Sache que ce n'est pas parce que tu es une femme, que je vais t'épargner pour autant, Shahahahaha!!"

Marie se redressa, le préjugé qu'il venait de sortir était stupide. Et, cet homme-poisson commençait sérieusement à l'agacer. En général, ce sentiment était plutôt fatal...enfin pour les autres. La jeune femme soupira alors, regarda le sol, laissa tomber la pointe de son sabre vers le sol, puis, après quelques secondes, releva la tête en direction des deux hommes.

« Tu devrais faire attention homme-poisson, tu détestes les humains et tu crois les femmes inférieures, c'est pourtant une femme humaine, moi, si tu ne comprends pas ( ), qui va te régler ton compte. C'est vrai Happy, le deux contre un n'est pas très loyal, surtout quand on en à vraiment pas besoin... »

Et sur ces mots, Marie recula son pied arrière et avec une poussé d'une grande puissance, elle se propulsa d'une vitesse fulgurante en direction de l'homme poisson en s'arrêtant juste devant lui. Plantant alors ses yeux dans les siens, elle murmurant sur un ton menaçant.

« Et surtout, ne t'avise plus de me traiter de Pitoyable... »

Ainsi, après ces quelques mots chaleureux, Marie fit une sorte de tour sur elle-même, d'une grande vitesse, levant le bras tenant son sabre et, en tournant le dos une seconde à l'homme-poisson, abattit son sabre du haut vers le côté, dans l'angle opposé à l'endroit où il se trouvait avant l'attaque.

Marie était sur Arlong. En moins de deux secondes, elle avait parcouru, la distance qui les séparait et, après lui avoir chuchoté quelque chose, elle s'était retournée et avait essayé de porter une attaque. Mais, l'homme-poisson arriva à stopper l'attaque...avec son nez de requin. Marie fut donc repoussé un deux ou trois mètres en arrière. Elle fixa l'homme-poisson. Son nez était donc aussi une arme, elle ne devait pas se focalisé sur son épée. Ok comprit. Ce qu'avait aussi compris la jeune révolutionnaire, c'est qu'Arlong n'avait pas du tout pris ses paroles au sérieux, pire, il ne l'avait pas pris elle, au sérieux.

"Essaye d'éviter ça, Pitoyable humaine! Shahaha!!"

Ce poisson commençait sérieusement à lui taper sur le système, ce qui en général n'était pas un très bon signe. Cependant, Marie était une révolutionnaire, une combattante, et elle ne devait pas laisser ses sentiments prendre le dessus, jamais. Non, elle savait se contrôler, sachant très bien ce qu'il pourrait se passer dans le cas contraire. C'est lorsque qu'elle renforça la force sur la poignée de son sabre, qu'elle aperçut l'homme-poisson lui foncer dessus en criant quelque chose qu'elle ne comprit pas, le nom d'une attaque peut-être. Il avait laissé son arme, enfin non, son épée, et fonçait sur Marie avec son nez en avant. Marie avoua que c'était original comme technique. Elle avait rencontré beaucoup de gens et combattants bizarre pendant sa vie mais, il fallait avouer que cet Arlong, était bien le premier qui utilisait son nez pour combattre.

En tout cas, la jeune femme évita l'attaque. Il était rapide, même pour quelqu'un de cette carrure mais, Marie supposait qu'elle devait quand même être plus rapide que lui. Après l'attaque raté de l'homme-poisson, il se retrouva plusieurs mètres derrière Marie. Elle n'était pas en colère, mais c'est avec une voix froide, calme mais, avec une pointe de sarcasme qu'elle prit la parole.

« En réalité, continue, si cela te plaît. Traite nous de pitoyable, d'inférieure, je m'en fiche. Entre nous, ce n'est sûrement pas moi, la personne pitoyable, quand au pirate, je ne sais pas mais, il n'a pas l'air de l'être non plus, parce que nous sommes libre de nos choix et que nous ne faisons ce qu'il nous déplaît. Et ce que je vois, c'est que toi, Arlong, l'homme-poisson qui nous déteste nous les humains, est là, dans un restaurant, à servir ceux pour qui tu ressens de haine. Alors, entre nous, qui est réellement pitoyable... »

Marie se mit alors en position de combat, une jambe en avant et l'autre légèrement reculée par rapport à l'autre. Son poignet commença à faire de petits tours, de plus en plus rapide, son sabre suivant le rythme mortelle, comme une hélice d'hélicoptère.