Voyage au centre de la terre avec un Pizzaïolo

efféminé.

Il allait regretter ses actes celui-là. Oulà oui qu'il allait regretter. Un jour, elle le tuerait. Elle le retrouvera et elle le tuera. Je n'ai aucun doute là-dessus ! La raison pour laquelle Leïla est sur cette île en ce moment et, qui plus est, dans les pommes est à cause d'un certain homme, Furuya. Des cheveux courts roses pâles avec un sourire d'ange et un regard malicieux. Et sous ce visage se trouve le pire des cerveaux au monde ! Un fou, un fou je vous dis ! Bon allez, je vais vous expliquer mais c'est bien parce que je suis gentille hein. Et puis de toutes façons, Leïla est dans les pommes alors autant s'occuper...

C'était une journée assez spéciale sur un bateau normal. Un bateau de la Marine évidemment. Mais pour une fois Leïla ne tirait pas au flan, elle s'amusait. Enfin, jusqu'à un certain moment mais laissons ça pour plus tard. La marine avait décidé d'enfin faire quelque chose de sa journée en aidant un petit peu l'équipage, en ne dormant pas quoi. En fait elle les regardait juste faire, mais pour elle c'est déjà bien. Après un petit temps elle commença à avoir faim, n'ayant pas envie de se rendre en cuisine pour chiper quelque chose à grignoter, elle avait décidé de voler à quelqu'un présent sur le pont. Il n'y avait pas grand choix. Juste un homme s'apprêtant à manger une pêche dans un coin, il semblait ne vouloir de mal à personne. Le pauvre. Du coup, la blonde décida avec fermeté qu'elle allait lui prendre sa pêche et la manger, même si ce n'était pas un gros en-cas, ça ferait l'affaire.

Elle l'approcha avec un air supérieur, fallait qu'elle soit convaincante dans ses propos. Elle lui annonça d'un ton confiant qu'il fallait qu'il aille laver le pont supérieur sous peine de sanction. Elle ajouta qu'elle allait aller mettre son fruit au frigo et qu'il la récupérera par la suite. L'homme fit un sourit narquois, étrange. Mais il fila quand même la pêche à la marine et alla récurer le sol. Cet idiot y avait donc cru. Leïla, satisfaite d'elle-même ne pensa pas une seconde à lui rendre son bien. Elle s'approcha d'abord du pont, pour voir la mer. Et puis elle croqua délicatement dans la pêche histoire de pas s'en mettre partout. Elle était juteuse à souhait, sucrée bien comme il fallait. Juste bien quoi. Si juteuse qu'une traînée de jus coula jusqu'à son menton. Juste quand elle allait l'essuyer, l'homme au cheveux roses pâles s'approcha instantanément et lécha la coulée comme un serpent qui sort sa langue pour émettre un sifflement.

La marine s'écarte de dix mètres au moins de peur et de honte. Au passage, elle avait lancé la pêche en l'air qui était retombée dans la main de l'homme qui croqua directement dedans un bon coup en souriant. Leïla le pointa du doigt en bredouillant quelques mots incompréhensible, puis l'homme s'exrpima :

«  Je suis Furuya. Et toi, tu es la personne qui as osé me prendre ma pêche. Tu vas la payer!  »

C'était... Ridicule ! Ce n'était qu'un misérable fruit, il allait pas en faire tout un plat quand même, si ? La blonde afficha une tête d'effrayée, elle avait peur de ce qui allait lui arriver. Le pire dans tout ça c'était qu'il avait un air diabolique et qu'il semblait plus que sérieux...

Pendant plusieurs jours elle resta sur ses gardes, à chaque instant. Et dès qu'elle relâchait la pression BAM ! Elle se faisait soit assommer par un balais ou encore elle se ramassait des mini-bombes à la figure ce qui la décoiffait et qui recouvrait son visage de suie. Enfin... Ca a duré bien trois jours jusqu'à ce qu'elle en ait marre et qu'elle se rebelle. Hè oui... Elle aurait pas pu faire ça depuis le début non ? Enfin, c'est pas facile la vie quand on est blonde, j'vous l'dis moi !

Un combat acharné s'en suivit, arrachage de cheveux, croche pied, coup de poing, c'était fantastiquement puéril. Jusqu'au moment ou je crois qu'il y a un truc qui s'est passé dans la tête de Furuya mais... Il a d'un coup ligotée Leïla pendant qu'elle dormait ( c'était la nuit ) puis il l'a jetée sur une barque et hop ! A la dérive. C'était pas banal comme solution, il voulait vraiment se débarrasser d'elle hein... Et le pire c'est que quand Leïla dort, rien ne peut la réveiller, mais seulement quand c'est la nuit. Quand elle fait la sieste, c'est encore autre chose. Mieux vaut ne pas la déranger dans ces moments là, c'est pour votre propre bien que je dis ça.

Du coup, elle se retrouvait sur une barque, en pleine mer, toute seule ne sachant pas où elle allait atterrir. Enfin là, elle ne savait rien du tout vu qu'elle dormait. Puisse son rêve lui être favorable au réveil.

Le soleil tapait au porte de ses paupières, il était l'heure de se réveiller. Leïla ouvrit les yeux et en voyant ce beau soleil elle sourit puis elle voulu s'étirer mais... C'était physiquement impossible. Elle regarda autour d'elle d'un air blasé. Elle remarqua qu'elle était sur une barque, au milieu de l'océan et en plus de ça elle était ligotée. Qu'est-ce qui s'était passé bon sang !? La panique l'envahit et elle cria qu'elle le tuerait ! Quand elle le retrouvera, il sera mort. Il avait causé sa propre perte.

Maintenant, elle était dans la panade. Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir faire pour de un, se libérer et pour de deux, trouver une île où poser pieds à terre. Elle observa les alentours, tout ce qu'il y avait était de l'eau. Heureusement pour elle la barque était prise dans un courant marin et elle bougeait, lentement, mais sûrement. La marine se mit sur le dos, sur le ventre, sur le côté, assise, debout, couchée, sur l'autre côté. Elle s'ennuyait quoi. Limite s'il elle avait quelque chose à faire sur cette embarcation ça irait, mais là... A un moment elle sentit une chose désagréable lui rentrer dans la cuisse, elle vit entre le cordage qu'elle avait ses tonfas sur elle. Au moins elle saurait se défendre en cas de besoin, c'était déjà un point positif.

Après une heure, trente-quatre minutes et seize secondes, Leïla aperçut une ombre en-dessous de sa barque. U-Un... Un monstre marin !? Eh ben oui ma pauvre Lucette, un monstre marin ! Il avait l'air gros en plus. La blonde était intérieurement en train de courir partout en levant les bras et en criant, mais extérieurement elle était figée. Puis le monstre semblât s'éloigner avant de revenir. Il sortit la tête de l'eau. C'était un truc tout moche qui ressemblait vaguement à... Une tête de girafe. Ses grands yeux la regardait, elle, toute petite face à cette montagne. La bête ne semblait pas très contente. Pourtant Leïla ne lui avait absolument rien fait. Peut-être que sa barque se trouvait au-dessus de son nid où quelque chose du genre. Dans tous les cas, ça allait mal se finir. La girafe replongea. Puis remonta de plus en plus vite pour expulser la barque à des kilomètres de là. Dans sa chute, la marine vit une île. Une île ! En plus elle allait dans sa direction, yes. Au moins elle allait pouvoir survivre, si sa chute ne l'anéanti pas du moins. Elle hurlait de peur et elle ne pouvait se cramponner à rien donc elle ne touchait même pas la barque. Elle faisait son possible pour qu'à l'atterrissage elle retombe dessus mais rien n'était sûr. Elle retomba effectivement dessus, puis le duo faisait du XX km/h avant d'arriver à l'île et d'aller se fracasser contre un rocher. Et voilà comment Leïla en est arrivé là...

Yeux entre-ouverts, elle revenait à elle. Elle se posait pleins de questions parmi lesquelles : Où suis-je ? Qui suis-je ? Et oui vous l'avez compris, elle avait perdu la mémoire. Temporairement bien sûr, mais ça allait sans doute poser problème dans un futur proche.

Premièrement, malgré qu'elle ait perdu la mémoire, elle avait quand même remarqué qu'elle était ligotée et elle allait se libérer. Elle frotta la corde contre le rocher histoire de l'user et pour enfin tirer un bon coup pour qu'elle se casse. Une fois chose faite, elle laissa glisser la corde le long de son corps pour en être libérée. Après elle remarqua deux tonfas à sa taille et elle se demanda si c'était les siens. Et aussi si elle savait se battre avec... Mais vu qu'elle s'en fichait un peu elle laissa ses questions pour une autre fois.

Même en étant amnésique, la curiosité régnait sur sa personnalité. Elle entama donc le pas en longeant la côte pour voir à quoi cette île ressemblait. Elle était vraiment intriguée. Ne plus se souvenir de rien, c'était vraiment horrible. Même si elle ne s'en rendait pas vraiment compte. Elle était perdue ici au beau milieu de nulle part. En plus il n'y avait personne. Elle continua de marcher, incertaine. Elle voudrait bien se rappeler de son nom, de son prénom. Mais quand elle essayait de s'en souvenir, c'était le néant absolu. Du coup, elle continua de marcher... Puis à un moment elle entendit :

« - Saluuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut !  »

Elle se tourna pour voir qui lui adresse ce salut. Elle vit un homme en train de lui faire des grands signes. Il avait un bob, un kimono et une canne. Il était vraiment... Bizarre, mais stylé aussi. Elle avait trouvé quelqu'un, elle ne serait plus seule. Pourtant, elle ne bougea pas. L'homme s'approcha d'elle donc bon. Elle avait envie de lui poser tout un tas de question et c'est ce qu'elle allait faire. Sans même organiser ses paroles dans sa tête, elle se lança :

«  Bonjour monsieur ! S'il vous plaît aidez-moi ! Je vous en supplie je suis... Je ne sais pas qui je suis ni où je suis ni ce que je fais là... la marine retint ses larmes et s'effondra par terre Sérieusement, j'en ai marre moi !  »

Puis avant que l'homme n'ait pu dire quoique ce soit un autre personnage entra an scène... Un homme, un petit homme. Il mesurait même pas un mètre de haut. Il était plus petit que Leïla effondrée par terre pour tout vous dire. Il avait une petite moustache et des cheveux noirs. Il s'approchait des deux personnes en se dandinant comme un pingouin. C'était un spectacle qu'en temps normal Leïla aurait trouvé hilarant mais là... Elle faisait une tête semblable à celle-là ==> o_o

L'homme s'exprima d'un ton Italien efféminé :

«  Ciao miei amici ! Ze vous zai appersu du haut de ma maizon. Vous avez l'air perdou du coup ze me zuis dit que z'allais vous zaidez. Sette île est assez spéziale alors ze penze que ze vais vous zaidez à vous dirisez. Vous zallez devoir bien rester près de moi parze que sette île est assez zpésiale vous savez. Suivez-moi et vous verrez...  »

Suivre... Un petit Italien efféminé, sur une île inconnue avec un autre inconnu... Pourquoi pas ! Ca la distrairait, peut-être que pendant ce laps de temps et recouvra la mémoire. Le petit d'homme commença à marcher vers le centre de l'île. Leïla jeta un coup d'oeil à l'homme qui l'avait accostée plus tôt, un peu gênée de l'avoir agressé de la sorte. Il était vraiment trop cool ce gars, avec ses cheveux beiges en-dessous de son bob. Enfin, Leïla avait des goûts bizarres aussi c'est indéniable mais sur le coup, elle n'avait pas tord. Donc, elle se leva en frottant son short pour le remettre en place. Elle fit un noeud dans sont T-shirt parce qu'elle avait super chaud. Son nombril était à l'air maintenant. Pendant son fabuleux voyage jusqu'ici elle avait perdu sa casquette, donc elle n'était pas à sa ceinture. Pour une fois qu'elle aurait bien aimé l'avoir sur elle. Elle soupira en grommelant qu'elle avait super chaud et suivit l'Italien. Encore une folle épopée dont elle tâchera de ne pas l'oublier...

Voyage au centre de la terre avec un Pizzaïolo

efféminé

L'homme à qui Leïla s'était adressée plutôt demanda :

«  Quelle est…votre maison ?   »

Le petit d'homme montra en un grand geste de bras :

«   Ma maizzone ? Z’est la forêt mez z’amis ! Z’allez ! Mezzon nous z’en route ! Ah ! Z’oubliais de zous dire. Mon petito nom z’a moi, z’est Luigi !   »

Puis il reprit son chemin, suivit des deux autres. En écartant une feuille de son passage, un gorrile géant apparût devant le petit d'homme et le frappa. Il esquiva avec une vitesse impressionnante et sortit un couteau de cuisine de son petit chapeau. Après il sauta à la hauteur du gorille, c'est à dire au moins dix fois plus que sa taille normale. Ensuite il découpa la bête en rondelle lors de sa chute. Une fois qu'il eût posé le pied sur son territoire, il saisit une feuille de palmier et posa quelques rondelles de gorille dessus. Après il ramassa des herbes d'un peu partout et les émietta au-dessus des tranches de viandes. Acte qui semblait être fait pour assaisonner le plat. L'Italien tendit la feuille vers Leïla et l'inconnu :

«  Uno Gaspacho, uno !   »

L'inconnu répondit :

«  Euh non merci… J’ai mangé mes Coco Pops tout à l’heure et ça me suffit.   »

Leïla ne répondit que d'un geste de main lui disant qu'elle n'en voulait pas. Elle espérait ne pas l'avoir vexé mais c'était apparemment le cas. Il jeta son plat par terre et dit :

«  Tan’pis, continouant la vizzita.  »

Une... Visite ? De quoi est-ce qu'il parlait celui-là !? Mais la marine n'osait plus parlé, elle avait déjà assez de problème comme ça que pour s'enfoncer encore plus. Mais l'inconnu dit tout haut ce qu'elle pensait tout bas :

«  C’est une… visite?   »

Leïla attendait vivement la réponse lorsque.... Le temps semblât s'arreter un instant. Elle venait de voir, que l'inconnu à côté d'elle avait un singe sur la tête ! Un singe ! Un chimpanzé pour être exact. Elle le fixa pendant bien cinq minutes. Du coup, elle n'entendit pas tout ce que le pizzaïolo et l'inconnu se sont dit. Elle comprit vaguement qu'ils devraient l'aider à récupérer un anneau dans un endroit un peu spécial.

Plus sérieusement, il avait vraiment un singe sur la tête !!!!!! C'était hallucinant ! Elle eut envie de le prendre dans ses bras et de lui faire touuuus pleiiins de câlins. Mais ça se faisait pas. Et puis elle ne savait pas qu'elle allait être la réaction du singe. Et de son maître cool aussi. D'ailleurs, intrigée, elle lui demanda :

«  Heu... Excusez-moi mais, c'est quoi votre prénom ?  »

Voyage au centre de la terre avec un Pizzaïolo

efféminé

L'homme répondit après avoir baissé son chapeau et effectuer un petit pas de danse devant la marine qui souriait car elle trouvait cet homme vraiment drôle :

« - Kisuke… Kisuke Urahara, enchanté. Et toi ? Oh désolé, c’est pas mon kiff de vouvoyer les gens tu vois, donc bon, si on pouvait faire main basse sur les courtoisies. A moins que vous ne soyez l’héritière au trône d’Angleboue. Vous m’en verrez alors désolé. Bref.  »

Leïla sourit puis s'interrogea :

«  Moi ? Eh bien... Je ne sais pas. Je ne me souviens que de cette île, tout ce qui c'est passé avant... Rien. Le néant. »

Elle se gratta l'arrière de la tête en affichant un sourire forcé. C'est vrai, elle avait perdu la mémoire. C'était frustrant pour elle, ça le serait pour n'importe qui. Même pour une écureuil en perdition au sommet de l'Himalaya. Elle ne se souvenait que d'avoir vu cet homme sur la plage, et puis du petit pizzaïolo. En gros, que depuis sont arrivée sur l'île. C'était franchement pas très pratique, ne pas se souvenir de son nom, passe encore. Mais de toute sa vie antécédente... Ca devient plus grave. Elle espérait que quelqu'un allait lui faire recouvrer la mémoire, ce serait fort sympathique.

Le petit singe que possédait Kisuke était vraiment trop gnon. Il émit un cris attristant et s'approcha de la marine puis lui grimpa dessus, comme s'il était maltraité par son maître. Attendrie, la jeune femme le laissa faire. Elle eut soudainement envie de lancer un regard noir à ce Kisuke pour qu'il traite mieux son animal mais, ça ne devait pas être le cas. Rien qu'à le regarder il avait l'air spontané et gentil. Une gentille personne ne traiterait pas mal les animaux. Le petit singe s'était logé sur la poitrine de Leïla en entourant son coup de ses longs bras. Elle eut la vague impression que ce singe était un pervers mais il était tellement mignon qu'elle ne pouvait se résoudre à le faire bouger de là.

Alors qu'elle était en train de caresser la tête de l'animal, un énorme bruit se fit entendre du centre de l'île. La marine apporta ses mains jusqu'à ses oreilles en plissant le visage et en criant. Elle qui possédait une ouïe plus forte que la normale en souffrait d'avantage. Tellement que ces oreilles en saignaient. La voix disaient :

«  La base Virale VPS a été mise à jour.  »

La Banane Ravlé Pièce ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Encore un coup foireux, elle le sentait bien. Elle n'aurait pas dû venir sur cette île, elle sentait que des choses mauvaises allaient arriver. Si seulement une ou deux bonnes choses pouvaient se manifester, ce serait génial ! Prier Dieu ne servirait à rien, alors elle y pensait juste. Ah d'ailleurs, pendant l'assaut de cette horrible voix, le petit singe avait décampé et s'était enfuit dans les bois. La marine voulût le rattraper mais il était déjà trop tard, elle l'avait perdu de vue. En parlant de vue, Leïla voyait très bien, par contre elle n'entendait plus rien. Ses oreilles avaient pourtant arrêtées de saigner, peut-être qu'elle avait ses tympans déchirés.

Elle voyait le petit Luigi en train de parler tout seul, puis Kisuke l'a rejoint. Leïla voulait s'approcher d'eux quand elle vit une troupeaux d'énormes bêtes sauvages fuyants le centre de l'île. C'est à ce moment là que son ouïe lui revint. Ils faisaient un boucan d'enfer. Elle allait mettre ses mains sur ses oreilles quand elle tilta qu'ils allaient tous les trois se faire écraser. Elle rejoint Kisuke pour faire ses prières, elle aurait bien aimé retrouver ses souvenirs avant de mourir, apparemment le destin en avait décidé autrement. Mais leur sauveur était étonnamment le petit d'homme, pas plus haut que trois pommes. Il sortit deux couteaux de cuisines de ce qui semblait être sa blouse et prononça une sorte d'incantation :

«  Par le pouvwoar qui m’ait conféré parh Mustafa Lé Petit Marchand, Mario, et uno tas d’autres personnes que vous connaizzez pas, je conzzure los dieu des spaghettis de me donner sa puissança !  »

S'en suivit un grand flash blanc aveuglant Leïla et Kisuke. Quand cet effet d'optique ce dissipa, il ne restait plus que le sang et les organes des bêtes géantes. Luigi semblait intacte, c'était lui qui avait fait ça, aucun doute là-dessus. Cet homme... Est-ce un fou ? La marine entendit son voisin dire :

«  - What… the… fuck…  »

Elle acquiesça, bien que personne ne l'ai sans doute remarquée. Elle pensait rêvé, mais c'était tout sauf un rêve car ses oreilles la picotaient toujours. Et dans un rêve, la douleur n'existe pas. Du moins, dans les siens pas. Urahara Kisuke interpella l'Italien :

«  Comment avez-vous fait ça… ?  »

«  Ferma ta boucha et marcha, tou crois qu’un pizzaïolo révèle le secret de ses tours ?!  »

Le mot exact est 'magicien', pas pizzaïolo. Mais dans son cas, on pouvait également parler de magie... Luigi continua de marcher vers le centre de l'île. Mais c'était de là que venaient tous ces animaux non ? Il doit y avoir un truc extrêmement effrayent ! Leïla en frémissait d'avance en marchant derrière Kisuke, limite en se cachant. Chaque bruit qu'elle entendait venant de la forêt la faisait sursauter. Elle n'est pas de nature peureuse mais certaines situations font que si. Après s'être auto-encourager mentalement en se disant : Tu ne vas pas mourir avec ce pizzaïolo fou ! Regarde comme il est fort, sa taille n'influence pas sa maîtrise du pouvoir du Dieu des spaghettis !
En se parlant ainsi, elle pensa une seconde qu'elle était folle, mais tout le monde faisait ça pour s'encourager, non ?

Donc, elle marchait toute seule comme une grande, en faisant abstraction de tous les bruits environnants. Ce qui n'empêchait pas de la faire trembler comme une feuille. Elle n'osait pas parler à ces deux personnes, dire des choses inutiles les embêteraient. Et puis elle n'avait rien à dire, pour une fois. Peut-être qu'elle devrait prévenir Kisuki qu'elle avait perdu son singe... Mais quand elle jeta un oeil sur ce dernier, elle vit son singe posé sur sa tête comme si de rien n'était. Singe qui, au passage, lui tira la langue. Elle commença à s'énerver et à parler au singe en disant :

«  Non mais c'est à moi que tu tires la langue !? Tu profites de mes seins puis tu te barres et en revenant tu te moques de moi ! Tu cherches la bagares ?  »

Elle reprenait son souffle en pointant le singe du doigt. Elle était fixe et ne bougeait plus, remarquant que l'Ialien et Kisuke la regardait d'un drôle d'oeil. Elle rigole nerveusement et continua sa marche en suant des gouttes. Être prise pour une imbécile : C'est fait ! Tout droit, elle marchait le corps tendu comme un string. Ses bras étaient tendu et balançait de l'avant vers l'arrière et ses jambes pareil, sauf qu'elles portaient la marine.

Ses yeux étaient fermés, elle marchait juste tout droit, la route était rectiligne. Sauf que... Elle ne voyait pas ce qui l'attendait. Devant elle se trouvait un gros chêne bien solide. Il était couvert de toile d'araignée car.... La propriétaire des lieux en était une. Une grosse araignée toute moche ! Noire avec du blanc en son centre. Les yeux rouges sang, des mandibules puissantes et effrayantes. Sauf que cet affolant spectacle, la marine ne le voyait pas. Elle marchait toujours, puis à un moment elle rouvrit les yeux pour se retrouver face à face avec la bête. Elle était accrochée grâce à un fil tissé par ses soins à la plus haute et la plus solide branche de l'arbre.

Leïla, affolée hurla et couru derrière Kisuki pour se cacher. Elle avait par chance éviter une patte de l'araignée qu'elle avait lancée pour l'embrocher. Elle avait encore plus peur qu'avant, et elle passait encore plus pour une folle qu'avant. Mais ce dernier détail, elle n'en avait pas conscience. Luigi s'avança vers l'araignée et commença à lui parler en langue étrangère. Une langue incompréhensible, était-ce le langage arachnide ? En tout cas, la marine ne comprenait absolument rien, et vu du visage de Kisuke, il ne devait rien comprendre non plus.

Les propos que l'Italien tenaient ne devaient pas plaire à l'araignée car elle commença à gigoter dans tous les sens et à s'énerver. Elle descendit de son perchoir et laissa entrevoir derrière elle une porte creusée dans le bois. L'intérieur était sombre, on ne percevait rien. Leïla était très intriguée par cette porte. Mais elle préférait observer le combat Luigi Vs araignée géante. Elle avait l'air assez coriace.

Luigi sautait un peu partout pour faire tourner l'araignée. Mais elle était rapide et arrivait toujours à le toucher, il sortit ses couteaux de cuisine et coupa l'une ou deux pattes de la bête. Mais ces dernières repoussèrent en à peine quelques secondes ! C'était vraiment impressionnant ! Ils se battaient en fait à armes égales alors que les deux naufragés de faisaient qu'observer quand Luigi dit d'une voix pleins d'espoir :

«  Shizouplé miei amici, penzante què jé l'ochupe, entchrèz dona l'arbrè et descundes los escalios. Enzuita, il vous zuffires dè souivro lé chemine dè l'amour. Mais zatchentchionnè, una grando mal veilles surou le zanno, il vous fautra être shoudé per le vaincri ! Bona chanzé...  »

Ensuite il continua son combat contre le monstre, désespérément. La marine regarda l'homme avec il elle devait aller chercher l'anneau... Suivre le chemin de l'amour !? C'est quoi ça encore comme délire ? Bon eh bien c'est pas comme s'ils avaient le choix. Ce petit Italien était attachant, ça donnait vraiment envie de l'aider. Un peu comme de la pitié, mais en mieux.

Donc ils entamèrent le pas vers l'arbre, en esquivant au passage les deux animaux en train de se battre. En entrant, un escalier interminable descendait vers la profondeur de la Terre... Qu'allait-il encore bien pouvoir arriver ? ...

 Voyage au centre de la terre avec un Pizzaïolo

efféminé.

Ce chemin vers le centre de la Terre avait l'air assez long. Pas de chance pour Leïla qui premièrement, avait peur et deuxièmement se trouvait avec Kisuke avec qui elle n'osait pas vraiment parler. Ce type avait le style niveau vestimentaire, c'est vrai mai elle n'arrivait pas vraiment à cerner sa personnalité... Peut-être qu'il était fou ? Psychopathe ? Schizophrène ? Ou alors juste simplet...

Quand un grincement se fit entendre venant d'en haut, Leïla se retourna pour voir l'araignée géante sa rapprocher d'eux. Elle faillit tomber dans les pommes, c'était un trop grand choc pour elle ! Mais quand elle aperçut le petit Luigi sortir de derrière le monstre qui s'écroula comme une marionnette dont on lâche les fils.

«  Zi souis zuste rentré dans si fisses pour vous faire ine pitite blague. Brif, continouons le chemin.   »

Ah, bien sûr. La marine en resta bouche bée pendant quelques secondes et suivit les deux hommes s'enfonçant encore plus dans l'allée bordée de flambeau. Après une minute, le pizzaïolo s'abaissa et ramassa un beignet au chocolat pleins de poussières et immonde. Il lui manquait également un bras. Mais un sorte de pâte à spaghetti sortit de la plaie pour se transformer en bras humain. Ben voyons. Leïla en était encore plus choquée et étonnée.

«  Nous avins trouvé li pitite anneau. »

Kisuke demanda au petit d'homme :

«  - Mais... Il est moche... Et à quoi servent les escaliers plus bas...?  »

L'italien rétorqua, gêné :

«  - Oh, j'i jamais dit qu'il seri tris joli. Et lis iscaliers, c'est jouste pour décorer.  »

Leïla quand à elle dit tout bas :

«  Tout ça pour ça...  »

Ils remontèrent alors à la surface. Leïla était restée perplexe face à ces actes dénués de sens. Elle se dit alors qu'elle n'aurait jamais dû voler cette pêche à Furuya. Hein ? Elle se souvenait de ça ? Elle se souvenait de tout, d'elle, de son job, de sa vie, tout ! Elle entama une petite danse solitaire en chantonnant « Je me souviens je me souviens !!! » Mais un tremblement soudain stoppa net Leïla dans son élan de gaieté. Le sol se craquela sous les pieds des deux naufragés et de leur sorte de guide quand un dinosaure gigantesque sortit de la brèche.

«  - Comme on'ne se retrouva, mi amigo rival...  »

Ah parce que c'était son rival en plus... La bête cracha du feux sur les trois fourmis mais Leïla fut protégée par un bouclier de spaghetti généré par Luigi. Ce petit bonhomme était très étonnant. Après le bras en spaghetti, un bouclier, pourquoi pas après tout. Leïla ne montra pas son étonnement mais à l'intérieur c'était la panique ! Des centaines de petites Leïla dirigeant son corps courrait dans tous les sens d'affolement. Le petit Italien lança :

«  - Fouyez! Je ne le retiendrrais pas lonngtemps!  »

Fallait pas lui dire deux fois !! Quand elle voulût dire au revoir à Kisuke, il n'étais déjà plus là. C'est alors qu'elle commença à paniquer et à courir partout dans la forêt. Elle courrait du plus vite qu'elle pouvait et pour aller encore plus vite, elle se transforma en panthère. Le stresse l'avait envahie, mais elle courrait quand même. Elle ne savait pas vraiment vers où aller mais à un moment elle crut apercevoir du sable alors elle en prit la direction. Arrivée sur la plage, elle vit que le bateau marine sur lequel elle était plutôt était là. Elle sauta à bord et hurla à plein poumon :

«  Il ne faut pas rester ici ! L'île va exploser !!  »

Oui, elle allait exploser. Quand Leïla courrait elle sentait le sol trembler de toute part alors elle en allait déduit que ça allait péter ! D'abord, les marines semblaient ne pas la croire mais lorsque qu'un volcan présent sur l'île entra en éruption, tout le monde commença à paniquer et à s'activer pour lever les amarres. Enfin elle allait quitter cette île de fou.

Elle avait reprit forme humaine depuis longtemps déjà et elle s'était posée dans un coin, là où personne ne la trouverait. Le bateau s'éloignait assez rapidement de l'île, au bonheur de notre marine. Elle allait s'assoupir quand elle entendit des bruits de pas s'avancer vers elle. Elle ouvrit les yeux et c'était Furuya ! Elle se colla au mur, comme pour s'éloigner de lui. Il avait un sourire diabolique aux lèvres. Leïla agita ses mains devant lui et dit :

«  Ne me fais rien ! Je suis désolée pour ta pêche ! Désolée désolée désolée. S'il te plaît...  »

Furuya se décontracta en une fraction de seconde et dit en arborant un grand sourire à la demoiselle :

«  Haha ! Ne t'affole pas comme ça je voulais juste te faire peur. Je pense que tu as eu ton compte sur cette île, n'est-ce pas ?  »

Il pencha la tête sur le côté en souriant, il avait une bouille d'ange. Leïla acquiesça à son plus grand regret. Quand il fut partit, elle eut l'impression qu'il connaissait tout de cette île, étrange...