La terre des hurlements [Pv Marie]

« La terre des hurlements. »

Quand on s’ennuie...

Aaaah ... L'aventure, quand tu nous tiens dans la paume de ta main... Quand tu nous fais sentir ce sentiment de liberté... Cela fait toujours plaisir de sentir l'odeur salée des mers de South Blue parcourir mes narines, laissant le vent frais et chaud soulever mes cheveux, mes yeux dressé vers le ciel... Un ciel à la fois bleu et ouvert, ne laissant pas apparaître de nuages sombres qui pourraient annoncer la pluie. C'était agréable d'observer un tel calme, si apaisant mais à la fois si ennuyant... Il n'y avait même pas des monstres des mers susceptibles de s'en prendre à moi alors que j'étais sur une simple barque qui dérivait petit à petit dans cet océan... Non je plaisante bien évidemment, j'avais un objectif, et pas n'importe lequel. Alors que je m'étais arrêté sur une île avoisinante, j'ai pu entendre certaines rumeurs de la part de certains commerçants, ils affirmaient que sur une île brumeuse et inconnue, se trouvant non loin d'ici, on pouvait entendre les gémissements d'un animal inconnu... Beaucoup sont partis sur cette fameuse île pour découvrir le mythe, mais aucun n'est revenu... Coïncidence ? Pas pour moi, c'était à vérifier et j'avais plus de chance de tomber sur des pillards locaux que sur une bête unique, mais qui ne tente rien n'a rien après tout. Donc je suivais les coordonnées émises par les marchands de tapis, fumant une cigarette, laissant la voile de ma petite embarcation faire le reste... Fumant une cigarette pour faire passer le temps, restant assis les fesses par terre, le dos posé contre un petit tonneau... Je pouvais voir dans le ciel les mouettes survoler mon embarcation, me disant que j'étais pas prêt d'arriver finalement...

Néanmoins, cette rumeur était intéressante, imaginons le fait que ce soit vrai, la question est : qu'est-ce qui pousse des gémissements ? Cette île est réputée pour être surnommée « la terre des hurlements », cela prouve qu'elle n'est pas si inconnue que ça... Plus je réfléchissais, et plus je me disais que c'était étrange... Il n'y avait qu'une seule façon de vérifier cela, c'était d'y aller et puis c'est tout. Je soufflais, laissant la fumée présente dans mes poumons ressortir par ma bouche entrouverte, gardant tout de même la cigarette sur mes lèvres... Puis je finis par fermer les yeux, doucement... Le chant des mouettes accompagné par les vagues de la mer qui berçaient mes oreilles.... Je m'endormais petit à petit, faisant un rêve des plus étrange... Cauchemar ou pas, il était vraisemblablement étrange, je me souvenais de l'explosion de Punk Hazard, de Spirit... J'arrivais même jusqu'à apercevoir le visage de feu ma mère... J'ouvrais brusquement les yeux en entendant le son des vagues se faire de plus en plus fort, regardant aux alentours pour voir que je venais d'atterrir sur une plage... En regardant un peu les lieux, je pouvais voir rapidement qu'il y avait une immense jungle à deux pas de là où je me trouvais, intéressant, la nature semblait avoir reprit le dessus, à moins qu'elle l'est toujours eue ici ? Cela demandait réflexion... J'avançais vers les arbres jusqu'à ce que je regarde une dernière fois derrière moi, et que j'aperçoive un bateau assez grand s'approcher rapidement. C'était pas banal qu'un bateau d'une telle envergure s'arrête dans ce genre de coin... Je l'observais en me demandant qui pouvait bien se trouver dessus, jusqu'à ce que j'entende les buissons vers la jungle qui gigotaient un peu trop à mon goût...

Je me retournais assez rapidement pour me mettre en garde et attendre de voir ce qui allait sortir... C'est alors que des rugissements ressemblant à ceux des singes se firent entendre, et que des primates blancs me bondirent dessus ! Ils étaient trois et fonçaient dans ma direction, mon réflexes étaient d'analyser leurs mouvements, la cadence de leur marche. Ils se ruèrent très vite sur moi et un bondissait en plongeant sur moi, mais je l'évitais en sautant pour re-sauter depuis le primate effectuant un vol plané, me permettant d'arriver au-dessus des deux autres. Je prenais des scalpels dans la veste de mon manteau et les envoyaient sur deux de ces singes blancs, les projectiles s'abattant sur eux tel une pluie de lames, les transperçant de part en part. J'atterrissais de l'autre côté tandis que mon ombre changeait de forme, devenant ma fidèle et unique Shadow Scythe, une faux tranchante et pratique. Je la prenais en main et fonçais en direction des primates encore sonnés par les scalpels pour ensuite leur trancher le visage en deux, ne laissant qu'une traînée de sang sur mon passage. J'arrivais là où je me trouvais au départ, voyant celui qui avait sauté plus tôt se relever et bondir une nouvelle fois dans ma direction. Je plantais le manche de ma faux sur le sable tandis que la lame changeait de position pour devenir une lance sombre et ainsi empaler le singe sur mon ombre, l'achevant complètement. Il étouffait un gémissement de douleur avant de rendre l'âme, je laissais mon ombre revenir à mes pieds tandis que j'essuyais la poussière sur mes habits, avant de voir qu'il y avait un témoin à la scène... Ou plutôt devrais-je dire « une ». Elle était là, à observer la scène sans réellement faire quelque chose, elle regardait sans dire un mot, et j'en faisais tout autant. Je ne quittais pas son regard qui était perçant, tandis que moi je redressais mes fausses lunettes. C'est alors que je demandais en toute tranquillité :

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« Vous aussi vous êtes là pour le tourisme ? Ca s'annonce passionnant. »

Un homme, c'est comme un bateau. Il suit sa route et c'est le vent qui la dirige. Eux, ils suivent leurs chemins en croyant qu'ils peuvent les diriger alors quand réalité, ils ne sont que soumis à leurs destins. Et pourtant chaque personne, chacun d'entre eux se bat en se croyant libre ? Mais en même temps, si les hommes se rendaient compte que leur vie ne leur appartenait plus vraiment, à quoi servait-il de la vivre ? De plus petit des nourrissons au plus vieux des retraités, du plus simple au marchant au plus coriace des aventurier, ce qui les fait avancer, c'est de ne pas savoir ce qui les attendra quand ils se réveilleront, c'est de ne pas savoir ce qu'ils ressentiront le soir, en fermant leurs yeux. Une seule chose les guide au plus profond d'eux-mêmes, quel que soit leurs buts, leurs espérances, leurs rêves...L'inconnu.

C'est sûrement cela qui mène notre jeune révolutionnaire sur la houleuse mer de South Blue. Enfin, peut-être. Ou peut-être pas. Car elle n'était pas là par pure envie mais, plutôt sur demande. Sûrement, si on ne le lui avait pas demandé, serait elle autre part, en direction de la grande mer qu'elle n'avait pas vue depuis si longtemps. Mais bien sûre, cela n'est que pure spéculation, car évidemment personne ne pourrait savoir ce qui se passerait si telle ou telle chose ne se passait pas. De toute façon, cela n'était pas le cas et la seule chose que Marie faisait dans l'instant, c'était de fixer une carte, étendu sur son bureau.

C'était une des cartes les plus détaillées et précises que l'on pouvait trouver sur South Blue. Elle montrait chaque île, chaque base, quel que soit le camp à laquelle elle appartenait, qui se trouvait dans les eux de cette mer du Sud. Pourtant, la jeune femme ne regardait aucune de ces dernières. Au contraire, son regard se posait en plein milieu de l'eau, là où elle-même avait marqué une petite croix. Aux dernières nouvelles, c'était une île. Quelques jours plus tôt, elle avait décroché son mini-Den et avait noté cette croix aux coordonnées qu'on lui avait transmises. C'était une sorte de mission de repérage. Elle avait été envoyée découvrir cette île et confirmer les rumeurs qui lui avaient été données. En effet, elle n'avait pas été envoyée là pour n'importe quelle raison. Des hurlements se faisaient entendre. Des cris, à vous glacer le sang. Des bruits, qui venaient du fin fond de cette île. Découvrir ce que ce bout de terre cachait, voilà la véritable raison de la jeune révolutionnaire.

Marie passa du temps à fixer le papier sans cesser une seule seconde de réfléchir. Elle se demandait bien comment et pourquoi une île comme celle-ci n'avait jamais été répertorié. South Blue, c'était bien loin d'être la plus grande mer du monde et la révolutionnaire était persuadée que plusieurs personnes connaissaient forcement cette île. Alors oui, pourquoi, pourquoi cette île restait-elle dans l'ombre de l'inconnu ? Marie n'en savait rien mais, ce qu'elle pouvait vous dire avec certitude c'est que quand elle repartira, elle aura découvert les mystères de cette île.

Un soupir s'échappa de ses lèvres. Il commençait à se faire tard - ou tôt, allez savoir - et la jeune révolutionnaire n'avait pas bougé de là depuis des heures. Se redressant alors, elle se dirigea vers la porte de sa cabine et l'ouvrit dans un petit grincement, laissant s'engouffre la lumière dans la pièce.
Le ciel était gris, de la même couleur que lorsque qu'elle s'était placée pour « travailler ». Un temps à l'avant d'une tempête. Le vent était froid et Marie le ressentait bien. Malgré son pantalon assez collant noir, elle ne pouvait empêcher le froid de traverser ses vêtements. Evidemment, le débardeur et le petit »blouson » - qui s'arrêtait un peu plus haut que la nombril - n'était pas là pour aider. Mais ne n'était pas cela qui allait empêcher la révolutionnaire de rester à l'extérieur. Sans s'arrêter une seconde, elle marcha en direction de l'avant du bateau. Elle aimait bien se mettre à l'extrémité du pont avant du bateau. C'était un très bon point d'observation. Elle posa alors ses deux mains sur la barrière et se pencha un peu en avant, laissant le vent filer dans ses blancs cheveux. Malheureusement, cela ne servit à rien. L'île, n'apparaissait toujours pas. Et pourtant, le bateau révolutionnaire s'approchait de plus en plus et, à chaque seconde, raccourcissait la distance entre elle et son inconnu.

Rien. Devant elle ne s'étendait qu'un vaste horizon de variante de bleu. La croix virtuelle n'était plus très loin mais, les pupilles de Marie n'apercevaient pas l'ombre d'une parcelle de terre. Elle se demandait presque si les informations qu'on lui avait fournies n'étaient simplement pas une erreur. Elle soupira ? Mais, quand elle se releva pour tourner le dos à la mer, le coin de son oeil fut attiré par quelque chose. Un des points de l'horizon se trouvait comme comme flou. Comme-ci seul le brouillard régnait sur ce lieu.

Le bateau s'enfonça dans le brouillard. Pourtant, celui-ci était lège, comme une simple brume. Cependant, il était aveuglant. Heureusement, bientôt, il commença à fuir, laissant peu à peu la vision de Marie s'éclairer. Et rapidement, devant la jeune révolutionnaire, l'île se dressa. Devant elle, une plage aux sables blancs. Suivi par une jungle épaisse qui semblait aussi sauvage et dangereuse qu'un lapin sur le Royaume de Brum. Surplombée par d'immenses montagnes sombres ; le tout donnait un ensemble lugubre.
La jeune révolutionnaire trouvé une petite côte pour amarrer son bateau et sans attendre, d'un saut souple, descendit de son bateau pour poser les pieds à terre. Terre, dans laquelle elle sentait s'enfoncer ses pieds. Dans l'épaisse couche de mousse qui recouvrait cet endroit.

Marie fit quelques pas. Le vent s'était arrêté et pourtant, des sifflements se faisaient entendre entre les arbres, dans cette jungle. Jungle dont l'atmosphère était lugubre tant sa densité était pesante. Cependant, encore une fois, cela n'empêcha en rien notre jeune femme de s'y engouffrer sans une hésitation.

Les branches, les plantes, chacune d'entre elle se brisait sous les pieds et les pas de Marie, faisant comme résonner leurs déchirements dans l'éclairage lourds de l'endroit. Ce bruit fut la seule chose qui entoura Marie pendant plusieurs minutes. Le seul, jusqu'à ce qu'il soit remplacé par de puissants cris. La révolutionnaire intriguée, se dirigea vers la source de ce vacarme. Ce qu'elle ne tarda pas à trouver. Un spectacle intéressant et, il fallait l'avouer, assez original se présenta alors à elle. Trois singes et un homme. Trois singes. C'était sûrement cela, l'inhabituel. Ils semblaient être en colère et fonçait sur l'homme sans relâche. Mais, malgré sa particularité, le combat ne dura pas bien longtemps. Je vous épargnerais les détails mais, en clair, l'évolution gagne toujours.

La révolutionnaire ne bougea pas. Appuyé de côté contre un arbre, elle resta comme cela le temps que l'homme se rende compte de sa présence. Quand enfin leurs regards se croisèrent, ils se fixèrent et un silence qui paraissait inhabituel dans ce lieu, s'installa. Cependant, il fut bien vite rompu par l'homme qui, avec une voix d'un calme et posé s'adressa à Marie tout en redressant ses rondes lunettes.

« Vous aussi vous êtes là pour le tourisme ? Ca s'annonce passionnant. »

Un coin des lèvres de la jeune révolutionnaire se souleva alors de quelques millimètre. Elle se redressa alors et sans répondre, avança avec une attitude des plus calme et sûre de soit. Marie passa à côté de l'homme sans s'arrêter et continua son chemin jusqu'à arriver devant la dépouille d'un des primate où là, elle se décida à se stopper. Droite,devant le cadavre, ses yeux analysaient sans attendre une seconde.

« Oui, le tourisme est au plus haut ces temps-ci. On m'a conseillé de venir par ici. C'est très...distrayant, à ce qui paraît. »

Marie avait commencé ses dires sans vraiment faire attention à l'homme. Pourtant, lors de sa dernière phrase, de ses derniers mots, la révolutionnaire s'était retournée pour détailler cette fois-ci, cet homme qui lui faisait face.

Citation :

HRP: Désolé pour le temps que ça a pris ^^' ( et pour la qualité au passage, j'ai écrit ça à deux heure du matin après avoir fini de travailler o/)

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« Bon... On se met en route ? »

Direction la Tanière ?

On se demande bien quel genre de rencontre on peut faire lorsqu'on se réveille au petit matin, est-qu'on va rencontrer un homme, un enfant ou une femme ? Peut-être les trois en même temps, peut-être aucun des trois qui sait. Pour ma part je pense avoir rencontré tous les types de personnes qui puissent exister à travers le monde, que ce soit par le biais des livres d'anatomie ou sur une table d'opération. J'ai aussi étudié les fossiles de certaines espèces ayant disparus il y a des siècles et des siècles de cela. Enfin bref, tout cela pour dire que les chances de rencontrer quelque chose de nouveau sont impossibles à prévoir, après tout ce sont bien une des choses que j'ai moyennement envie d'étudier. Pourquoi ? Car cela n'a aucune importance à mes yeux, savoir qui et quand je verrais plus tard ne m'intéresse pas du tout, ce qui est plus important c'est le pourquoi je vais à cet endroit et quel type de personne je suis susceptible de rencontrer. Mais bon, tout le monde ne pense pas comme moi, ou plutôt personne parce que j'avoue que je fais des théories et pourtant je n'y crois pas autant, étrange hein ? Pas vraiment, quand on a la flemme de faire quelque chose, on ne le fait pas, ça c'est logique non ? Bref... Je dois dire tout de même que je ne suis pas surpris de la tournure prise lors de mon arrivée sur cette île suspecte, les animaux qui m'attaquent en bondissant depuis la forêt en groupe c'est du déjà vu. Pourtant je n'avais pas prévu de voir une femme observer mon combat contre les espèces de singes blancs, en tout cas elle était bien adossée contre un arbre à attendre.

N'aimant pas une ambiance silencieuse alors que je suis en compagnie d'une personne inconnue, je brisais la glace en parlant le premier, disant au hasard que la petite visite que j'avais espéré faire sur cette île s'annonçait déjà bien passionnante. Apparemment j'avais réussi à la faire sourire avec ces quelques mots, ou du moins un petit peu. Néanmoins, mon attention se reporta sur les primates abattus il y a quelques secondes, je m'approchais d'un en posant un genou sur le sable chaud, ma main droite sur le cadavre à l'observer tout en réfléchissant. La peau blanche était chaude, trop chaude à mon goût... En temps normal il y avait deux types d'animaux avec une fourrure aussi blanche, soit c'est une couleur comme une autre, soit c'est un animal vivant dans un endroit avec un froid glacial. J'avais l'habitude de voir ce genre de bêtes lorsque je vivais sur mon île natale, mais c'était tout de même étrange... Cette île se trouve en plein South Blue, l'une des quatre mers le plus souvent connu pour son climat agréable et chaud, qu'est-ce que des animaux adaptés au froid viennent faire par ici ? Pour moi il n'y avait que deux solutions possibles : soit ils ont migré ici depuis une île hivernale, ce qui est franchement improbable, soit cette île n'a pas fini de me montrer ses secrets. Tout ceci m'intéressais, je souriais en prenant un de mes scalpels et en ouvrant ce qui semblait être le ventre du singe blanc couché sur son épaule. Je faisais une assez large entaille pour pouvoir retirer la peau et apercevoir comment se composait son organisme. Déplaçant les quelques organes insignifiant avec ma lame, j'observais un minimum. Je me redressais en donnant un coup sec dans le vide pour retirer le sang sur mon arme blanche et pouvoir la ranger dans la poche de ma veste.

Je tournais alors le regard vers l'inconnue et étrange demoiselle, il semblerait qu'elle m'ait répondu mais j'ai été tellement attiré par le cadavre de la bête que je ne l'ai pas écouté, c'était bien malpoli mais cela arrivait ce genre de choses. Je soupirais en remarquant qu'elle était en train d'examiner un des animaux que j'avais tués, avant qu'elle ne se tourne vers moi comme pour m'analyser. Je faisais de même après tout, observant sa longue chevelure argentée qui arrivait bien jusqu'au bas de son dos, ses yeux semblant pouvoir transpercer n'importe quoi. Je reprenais mon visage neutre en tournant le dos, mettant mes mains dans les poches en soupirant. Elle était bien différente d'Erza Scarlet, la pirate aux cheveux écarlates que j'ai rencontré et battu il y a quelques jours de cela. Bon, je n'avais pas vraiment le temps de me remémorer du passé, je devais enquêter sur cette île capable de pousser des hurlements pouvant glacer le sang. Je marchais calmement en direction de la jungle, ne proposant même pas à la demoiselle de me suivre, car après tout elle était probablement venue pour la même chose que moi. N'empêche, à y réfléchir elle ne ressemblait pas à une membre du gouvernement ou autre, ou encore à une pirate, elle paraissait... Autre chose, mon instinct me conseillait vivement de faire attention avec elle, qui sait si elle est capable de me planter un poignard dans le dos sans que je m'y attende...

Qu'est-ce que je cherchais à présent ? Qu'une seule chose : la tanière de ces primates au pelage blanc, ils sont ma première piste dans cette enquête. En tout cas c'était la première anomalie que j'avais repéré, en... A peine dix secondes après avoir posé les pieds sur le rivage. Bon bon... Je me trouvais désormais en une luxuriante jungle avec des arbres grimpant à des quinzaines de mètres de haut, des racines qui sortaient de la terre, des animaux vivant d'habitude dans un climat tropical... En marchant je prenais la peine bien sûr d'éviter les quelques serpents venimeux en prenant soin de les shooter avant qu'ils ne bondissent sur moi, de baisser la tête lorsqu'un vautour pas commode et désireux de chair fraîche fonçait en pique sur moi et d'écraser les plantes carnivores qui souhaitaient me ronger les pieds, que de travail... Je finissais donc par arriver face à une immense grotte plongeant à l'intérieur de l'unique montagne de l'île. Un froid glacial en sortant au moindre coup de vent partant dans ma direction, c'était bien ici la tanière des singes blancs. Esquissant un léger sourire, je sortais mes mains de mes poches pour allumer une cigarette avec un briquet et fumer un petit peu. Je tournais légèrement la tête sur le côté pour remarquer que la demoiselle semblait m'avoir suivie, après tout pourquoi pas, elle semblait savoir se défendre donc je n'ai pas à m'inquiéter. Soudain le rugissement ! Un cri semblable à celui d'une bête plus grosse que la norme se faisait entendre depuis les tréfonds de la grotte, peut-être allais-je pouvoir rencontrer le pourquoi j'étais venu. Frémissant d'excitation et de soif de découverte, je bondissais dans les ténèbres profonds de la grotte...