Après plusieurs jours de voyage à la rame, j'étais enfin arrivé sur une île. Ma barque amarrée au port, je m'étais mis à la recherche d'un hôtel pas trop cher pour me reposer et reprendre des forces avant de reprendre la mer. C'est là que j'ai vu, dans une petite ruelle, un groupe d'au moins vingt gars encerclé deux filles. J'ai posé mon sac, avant de leur dire de les laisser tranquilles. S'en est suivit un combat qui a duré... Bof, allé, au moins cinq bonne minutes, le temps de tous les tuer. En même temps, j'ai mon fruit des armes à feu et eux, seulement des épées de mauvaise facture. Alors que j'achevais le reste du groupe, c'est à dire cinq types qui tentaient de fuir, en leur balançant un boulet sur le coin de la figure, un groupe de soldats de la Marine, ainsi que le Vise-Amiral en charge de la base de l’île, m'avaient vu mettre une dérouillé au groupe et se sont approchés de moi. Le Vise-Amiral Kaogi (c'est son nom) m'a trouvé impressionnant. Je sais pas, mais je le sens pas. Mais là, il m'a dit quelque chose à laquelle je ne m'attendais, mais alors vraiment pas : il m'a proposé de rejoindre la Marine. Cool, ça m'arrange ! Je lui réponds que j'avais justement l’intention d'y entrer et il me demande mon nom. Aïe ! La question que je redoutais. Si je lui dis la vérité, je suis foutu. C'est pour ça que je lui ai dis le premier nom qui m'ai passé par la tête, à savoir Clad Silver. Au moins, ils ne connaîtront pas ma véritable identité. En tout cas, pour l'instant.

Et là, direct, il m'envoie en mission, sous prétexte d'un manque d'effectif. Il me dit ensuite que ça leur servira de test d'entré pour moi. Je préfère cette raison. Je lui demande le but de la mission et Kaogi me dit de buter un pirate recherché. Il me tendit une feuille que je pris. C'était l'avis de recherche du fameux pirate. Mais quand j'ai vu la photo, Oh le choc ! Je devais tuer ni plus, ni moins que le second de mon père, qui était aussi son meilleur ami. Je n'ai, heureusement, pas montré ma surprise. Je savais déjà qu'il s'appelé Jack Sparrow mais le Vise-Amiral, lui, n'était pas au courent. Quand il a dit que mon père était insaisissable, je n'ai pas pus m'empêcher d'esquisser un petit sourire en coin. Rha oui, je sais qu'il est mort il y a quelques années ! Je l'ai vu de mes yeux ! Oh oui, c'est vrai. Il est pas censé savoir que je suis le fils de Franck Strife. C'est pour ça que j'ai préféré me taire, sous peine de me faire moi-même tuer. Après m'avoir dit où il se planqué, il me dit qu'ils garderaient mon sac en attendant. Je fis le salut militaire, avant de partir en direction de la montagne. J'étais quand même mal à l'aise. En même temps, n'importe qui le serait si il devait tuer un ami. Au bout d'une petite heure, j'étais arrivé dans une clairière relativement grand. Vers le milieu de celle-ci se trouvait une petite cabane, faite de bric et de broc, avec un feu allumé juste devant. Je me suis avancé mais, à mi-chemin, une silhouette est sortie de la cabane. En m'approchant encore un peu, je fus sûr que c'était lui.

Jack ? C'est bien toi ?

*Se retourne* Hum ? Que... Cloud ! J'y crois pas !

Il se leva et se jeta littéralement dans mes bras. Il était fou de joie, tout comme moi, en fait. Il desserra son étreinte et me prit par les épaules.

La vache ! Comme t'as grandi !

En même temps, ça fait un moment qu'on s'est pas vu. Ca fait combien de temps que t'es parti de l'île ? Deux ans ?

Non, trois. Mais c'est vrai que j'aurais pus donner des nouvelles.

Il me lâcha et mit ses mains sur ses anches.

Au fait, t'en es où, avec ton fruit du démon ?

Je lui dis que, maintenant, je le contrôle parfaitement. Et ça m'a donné une idée : je lui propose un combat amical, prétextant vouloir lui montrer mes progrès. Mais c'est surtout pour que le Vise-Amiral croit que je me bats pour le tuer. Après quelques seconde d'hésitation, il accepte en me disant que ça lui fera un bon entrainement. Je recule alors de quelques mètres et me met en position de combat.

Alors en garde.

Ok. Fais gaffe à tes fesses !

On avait tout les deux le sourire aux lèvres. Jack s'éloigna du feu et se transforma en un superbe lion.

J'avais oublié que tu avais, toi aussi, mangé un fruit du démon.

Et oui. Allé, c'est parti ! GRAAAOOOWWW !

Tout en grognant, il s'était jeté sur moi. J'ai fais un saut sur ma droite et, simultanément, j'ai changé mes mains et mes avant-bras en fusil, avant de me mettre à le canarder, en faisant attention de tirer à côté. Il fit demi-tour et se précipita sur moi, toutes griffes dehors.

Ah ouai. T'y va pas de main morte.

Je fis un bond et, au moment du choc, mes pieds se changèrent en lances-flammes qui me propulsèrent à deux ou trois mètres derrière lui, sur sa droite. Jack se retourna vers moi, surpris.

C'est nouveau, ça !

Ouaip. Au cours de ces quatre ans, j'ai réussis à contrôler la pression du jet, pour me permettre de me déplacer plus vite, en plus d'attaquer.

Pendant mon explication, j'avais placé mon bras droit derrière mon dos et, lorsque je le fis réapparaître, le fusil avait été remplacé par un gros canon.

Que... ?

Surprise !

Je tirais un obus sur lui et il se coucha pour l'éviter. Le projectile alla détruire la maison.

Oh merde ! Je suis désolé.

T'en fais pas, c'est pas grave. De tout façon, je voulais partir de cette île.

Ah ? Ok, mais... Whoua !

Le temps que je réponde, le lion s'étais élancé vers moi. Faisant réapparaître mes lances-flammes, je décollais pour me retrouver plusieurs mètre au dessus de lui. Je me suis alors tourné dans sa direction.

Bien joué. Tu m'as eus par surprise. Ohoh.

Je venais de voir, du coin de l'oeuil, le Vise-Amiral et un de ses subordonnés venir dans notre direction. Je fis reprendre à mes mains leur véritable apparence et j'atterrissais rapidement. Jack en a profité pour m'attaquer une nouvelle fois. Je lui envoyais un grand coup de pied dans la mâchoire, ce qui le fit s'envoler et s'écraser plus loin. Me précipitant vers lui, je lui attrape la patte avant droite pour le bloquer au sol.

Mais... Aïe !

Tais-toi et écoute-moi. Le Vise-Amiral qui a en charge la base de cette île vient vers nous. Je pense qu'il est là pour toi.

Quoi ? Et merde !

Reste calme, j'ai une idée. Il a surement vu la fin de notre combat, alors écoute. Dés que je tire, ne bouge plus et reprends forme humaine.

Et toi, tu vas faire quoi ?

Je vais aller le voir et lui dire que tu m'as attaquer et que je t'ai tué.

Mais il va pas te croire !

T'inquiète, j'ai tué vingts brigands sous ses yeux.

Je remplaçais ma main par un pistolet et je tirais dans l'herbe. Mon ami fit exactement ce que je lui avais dis. Je me suis alors levé et me suis dirigé vers mon futur supérieur. Ce dernier me demanda si je l'avais eus et je lui répondis que je venais de l'achever. Il commença à aller vers la "dépouille" de Jack. C'est là que je lui ai demander ce qu'il comptait faire du corps. Lorsqu'il m'a dit qu'il allait le brûler, je me suis proposé en prétextant que je devais fini ma mission en ne laissant rien subsister de lui. Je fus surpris de l'entendre accepter et de partir sans laisser quelqu'un pour confirmer mes dires. Je suis resté quelques minutes, les yeux grands ouverts, jusqu'à se que je ne les vois plus. J'ai repris mes esprits et je me suis précipité vers Jack. J'ai dis à ce dernier qu'ils étaient parti et qu'il devait m'aider à faire un bûché funéraire, en lui expliquant la raison. En dix minutes, le dit bûché était prêt et je l'allumais avec un de mes lances-flammes. Je me suis alors tourné vers lui et lui dit de se cacher et de se barreri de cette île pendant la nuit. Heureusement, c'est ce qu'il voulait faire. Il me serra une dernière fois dans ses bras et partit en courant vers la montagne. Le bûché étant bien entamé, je me suis dirigé vers la ville. Arrivé devant les portes de la base, le Vise-Amiral m'attendait. Je lui dis que ma mission était accomplit et il me souhaita la bienvenue dans la Marine, en tant que Lieutenant. Une minute...

Lieutenant ?

En effet. Vous avez fait un travail remarquable, aujourd'hui. Personne, auparavant, n'avait réussit à le battre.

*En même temps, avec son fruit du lion, c'était logique.*

Kaogi ordonna alors au soldat qui l'accompagnait de me conduire dans mes quartiers. Je venais de reconnaître le type qui accompagnait Kaogi. Il portait, dans ses bras, mon sac et m'emmena dans un des bâtiments. Je faisais désormé parti de la Marine.