Riku Kaisuki Commandant Suprême
Messages : 163 Date d'inscription : 20/11/2011 Age : 31 Localisation : Quelque part sur les mers...
Caractéristiques Riyals: (9625/15000) Prime: 200.000.000 Fruit du Démon: Mizu Mizu No Mi
| Sujet: Le vide est souvent le point de départ du renouveau [libre] Mer 7 Mar - 6:13 | |
| ~Journal de l'amiral Kaisuki : Le vide est souvent le point de départ du renouveau ~ Riku ouvrit les yeux. Dans sa cabine baignée par les premières lueurs de l'aube, le jeune amiral resta allongé un long moment, contemplant les planches de bois quelque peu vermoulu qui formaient le plafond de la pièce. Relativement spacieuse, la chambre de l'amiral était meublée simplement, un lit en acajou recouvert d'un matelas moelleux et de couvertures bleues nuit, un grand bureau en chêne où reposaient en désordre divers rapports, et une armoire en pin où étaient entreposés les vêtements de voyage qu'il avait emportés avec lui. Songeant aux derniers évnènements depuis son départ de Marine Ford, la bataille au royaume de Luvneel où il avait dû se sacrifier pour sauver Rika, perdant ainsi son oeil droit. Rika l'avait bien évidemment sermonné, le gratifiant d'une gifle qui avait choqué tous les soldats présents et fait sourire le jeune amiral. Dans son inconscience, il avait fait l'étrange expérience que de flotter dans un vide sans fin où plus rien n'existe, plus rien n'a de sens, et entendu à nouveau une voix. La voix. Cet épisode l'avait .... ébranlé au plus profond de son être. Il ne parvenait plus à trouver un sens à ses combats, un sens à sa vie de marine. Il devait en savoir plus. Trouver des réponses. C'est pour cela qu'il avait pris la mer, seul.
Il était donc parti, laissant à ses troupes et à Rika de gérer la situation en North Blue , et avait pris la direction d'Ohara. Pourquoi cette île ? Lui-même l'ignorait, il se contentait de suivre une voix, qui était pour lui un espoir de pouvoir mieux se cerner, de pouvoir agir enfin sans contraintes ni poids sur le cœur. Il avait entendu parler de cette île par son maître ; anéantie par la marine plus de vingt ans auparavant, l'endroit n'était à présent plus qu'un vaste champ de gravats et de racines. Certains disaient que l'endroit était maudit, que ses habitants étaient des démons. Riku n'en croyait rien, il n'avait jamais prêté attention à ces légendes sans le moindre sens. Pourquoi craindre ce que l'on ne connaît pas ? A l'époque où son maître lui avait raconté pourquoi cette île avait été détruite, Riku s'était insurgé contre une telle cruauté, ne reconnaissant pas dans ce massacre odieux l'institution qu'il admirait. Loin de s'énerver devant une telle véhémence à l'égard de sa hiérarchie, le vieil officier s'était mis à rire à gorge déployée. Devant l'incrédulité de son disciple, il lui avait alors dit ces mots :
« Riku, la justice n'est pas une notion que l'on peut définir à partir de sa seule vision des choses. Ce que tu trouves injuste et cruel peut paraître juste et nécessaire à d'autres. De même, ce pourquoi tu te bats peut paraître dérisoire pour d'autres personnes. Vois-tu cet oiseau ? Il se laisse porter par le vent, qui le pousse dans sa direction. Mais rien ne l'empêche de déployer ses ailes et d'aller ailleurs ! Tout comme lui, tu peux suivre la voie qui t'est tracée, mais tu peux toujours changer de direction et prendre un chemin qui te semble plus juste. »
Tout en se remémorant ces vieux souvenirs, le jeune amiral contemplait son sabre, qu'il tenait face à lui, lame pointée vers le soleil, renvoyant sur le visage du jeune homme des reflets irisés. Ses yeux prenaient une teinte dorée, reflétant la vision idyllique de l'horizon marin où l'astre de lumière allait mourir lentement. Il laissa échapper un soupir et rangea son sabre derrière son fauteuil de cuir noir, qu'il avait installé sur le pont du navire. Il posa son regard sur la petite table en bois qu'il avait placée à côté de lui, et sur laquelle était déposé un escargophone, duquel s'échappait un son qui ressemblait vaguement à un ronflement. Surpris de ce détail, le jeune amiral sourit et approcha sa main du combiné. Comment allait sa femme ? Non, il ne pouvait pas l'appeler maintenant. En l'état actuel des choses, il ne ferait que l'inquiéter, et il se refusait à montrer le moindre de ses moments de faiblesse.
Il s'inquiétait aussi pour Rika. Elle devait lui en vouloir à présent. Il avait expliqué à tous les autres soldats que sa blessure était seulement due à de l'inattention de sa part, et avait demandé à la jeune femme de ne pas le suivre, et d'attendre son retour. Elle avait immédiatement accepté, à la grande surprise du jeune amiral. Il devait faire ce voyage seul, et trouver seul les réponses qui lui permettraient de continuer. Elle avait consenti à son caprice, à condition qu'il ne demeure pas plus d'un mois sur l'île. "autrement je viendrais moi-même te tuer !" avait-elle dit . Tout en songeant à ces détails, Riku aperçut au loin se dessiner les côtes de la péninsule déserte. Quels souvenirs cet endroit allait-il ramener à la surface dans l'esprit du jeune homme ? En sortirait-il tel qu'il était arrivé ?
*** Comme un signal, le vent cessa de souffler, et les voiles retombèrent, stoppant le bateau à quelques miles de l'île désert. Riku s'empara de son surf et créa un courant d'eau qui le porta jusqu'au rivage. Il se laissa retomber sur le sable et jeta un premier regard autour de lui. Ca et là, on pouvait apercevoir de vieilles racines qui s'échappaient du sol rocheux, vestiges d'une luxuriante végétation. Un peu plus loin, les ruines d'une ville encerclaient les restes noircis de ce qui semblait être un arbre géant. Le jeune amiral ferma les yeux, s'imprégnant de l'aura de cette île ; un silence de mort y régnait, uniquement perturbé par le bruissement de la brise et des vagues s'écrasant sur le sable, ainsi que les cris d'oiseaux. Assis en tailleur, le jeune homme fit le vide en lui, ne visualisant plus que l'énergie qui se dégageait de cette île, qui s'était gravée dans chacune de ses pierres, chacune de ses racines. Il ressentait presque la panique des derniers habitants, entendant leur cri dans son esprit. Ces cris qui ramenaient à lui les pires souvenirs de sa vie.
Comme ce jour où sa vie avait basculé, quand, en une journée, sa famille et même toute son île, était passée de vie à trépas. Il n'avait pas assisté à tout cela, ce qui lui avait valu de rester en vie, mais surtout de ressentir une éternelle culpabilité. Si ce jour là, il ne s'était pas endormi, il aurait pu prévenir tout le monde et empêcher le massacre. Mais sa bêtise de l'époque avait causé la mort de milliers de personnes …
Un autre souvenir lui revint alors. Celui du jour où la flamme de la haine l'avait conduit à tuer sans pitié, y compris ses alliés. Son maître, son seul ami d'alors, il l'avait tué de ses propres mains ! Il se refusait depuis à tuer, mais il savait à présent que cette décision l'avait rendu faible, incapable de protéger correctement quiconque, même lui. Posant sa main sur son œil désormais inutile, Riku se releva et commença à explorer l'île. Parcouru de frissons à chacun de ses pas, l'esprit embrumé de cris perdus, le jeune homme avança lentement jusqu'au lac central de la péninsule. En s'approchant du bord, il ressentit alors une curieuse sensation, comme si l'eau l'appelait à elle.
Le jeune amiral, intrigué, s'assit au bord de la surface aqueuse, et plongea sa main dans le liquide. Soudain, telle un choc effroyable, toute la mémoire de l'île vint à lui ; Les archéologues, le gouvernement, le Buster Call suite à l'ordre des cinq étoiles … En un instant, il visualisa tout ce qui s'était passé en ces lieux. Cette vision effroyable choqua au plus haut point le jeune homme. Comment le gouvernement pouvait-il décider ainsi de détruire tant de vies ? Qu'avait-il à cacher pour condamner ainsi des innocents ? Il ressentit dans cet fraction de seconde tant de souffrance et de détresse qu'il fut parcouru de terribles nausées. Retenant un haut-le-coeur, il réfléchit à la suite des évènements, et le sens de ces actes de barbarie. Pouvait-il réellement faire confiance au gouvernement ? N'était-il finalement pas qu'un pion sur leur échiquier dont ils n'hésiteraient pas à se débarrasser si nécessaire ? Il songea alors au jour où il avait été nommé amiral.
*** On l'avait prévenu quelques jours auparavant, alors qu'il venait d'arrêter un réseau de pirates qui semait la terreur en East Blue. L'amiral en poste à l'époque avait alors quitté ses fonctions après avoir subi d'importantes blessures, et le gouvernement avait décidé de faire appel à l'un de ses vices-amiraux les plus dévoués. Ce fut Riku qui fut choisi, et ce malgré son jeune âge. Surpris par cette promotion à laquelle il ne s'attendait pas , le jeune homme ne répondit pas tout de suite à sa hiérarchie, prenant le temps de peser le pour et le contre d'une telle décision. Finalement, il avait accepté, désireux de devenir un symbole de justice comme son père, et de répandre ses idéaux dans le monde entier. Quelques jours plus tard, Riku était nommé officiellement amiral par le généralissime en personne, au cours d'une cérémonie où il avait reçu la « bénédiction » du gouvernement. A cet instant, il percevait plutôt cela comme un sceau de malédiction. Il avait l'impression d'être plus libre, mais en réalité, ce n'était qu'illusoire ; Il n'était plus qu'un exécutif, condamné à approuver en toutes circonstances les décisions du gouvernement … La marine n'était-elle finalement qu'une sorte d'esclave, condamné à mourir pour les gouvernants ? La simple pensée de cette éventualité fit bouillir de rage le jeune amiral. Comment le monde pouvait-il être juste ainsi ?
« - Je sens ta rage et tes doutes, Riku.
- Va-t-en. Je n'ai rien à te dire. Je ne veux pas te céder.
- Je vois que tu as compris beaucoup de choses depuis notre dernière conversation. Mais tu sais aussi bien que moi que tu ne penses pas ce que tu viens de dire. Je suis toi, ton subconscient, l'image même de tes désirs les plus profonds, le reflets de tes véritables pensées ! Tu te mens à toi-même quand tu prétends que tu vas me résister, alors que je connais la moindre de tes pensées. Tu as l'instinct d'un tueur, NOUS l'avons. NOUS sommes un tueur de sang froid., à la force divine. En retenant ta vraie nature, tu as toi-même comprimé ta force, tu es devenu un faible. Nous voulons la justice. Ces gens à qui tu penses ne sont pas la justice. Ne te rappelles tu pas les mots du maître ? Suis ton propre chemin. Chasse tes peurs, et deviens qui tu dois être.
- Si je te cède, des innocents perdront encore la vie par ma faute. Je peux combattre sans ta force.
- C'est faux ! Très vite, tu auras à faire face à des adversaires beaucoup plus forts, et qui n'hésiteront pas une seconde à te tuer. Pour l'instant ton pouvoir te permet de survivre sans utiliser ta vraie force. Mais ça ne pourra pas durer. Aussi longtemps que tu garderas cette façon de voir les choses, tu resteras un faible, et il continuera d'arriver ce qui s'est passé à Luvneel ! Ne veux-tu pas protéger ceux qui sont sous tes ordres et défendre tes idéaux?
- Arrête ! Je ne veux plus t'entendre !!
- M'entendre ? Ha, ha, ha … Mais c'est ta propre voix qui sort de ma bouche. Ce sont tes mots, tes désirs qui s'expriment à travers l'image que tu as de moi.
- Nooon !!! arrête ! Tais toi ! »
Riku se releva et se rua en hurlant vers la plage. Cette voix l'avait destabilisé, réduit en un instant à l'état de gosse braillard et fuyard. Pouvait-elle avoir raison ? Au fond de lui, avait-il les instincts d'un tueur fou ? Des larmes de désespoir et de rage ruisselaient le long de ses joues alors qu'il se mordait les lèvres jusqu'au sang, le corps tremblotant. Dans sa course effrenée, il ne remarqua pas la branche qui se dressa au milieu de son chemin, et sa tête explosa en une gerbe d'eau qui s'envola un peu partout. Il retomba au sol, et laissa le temps à son corps de se reformer correctement. Il était dans un piètre état à présent. Tout en se relevant péniblement, il jeta un œil à l'état de sa tenue ; sa veste et son pantalon était déchirés en plusieurs endroits et couverts de poussière.
*** « - Fuir ne servira à rien Riku . Tu ne peux pas échapper à ta conscience.
- Arrête ….
- Pourquoi réagir ainsi ? Pourquoi refoules-tu ton identité?
- Parce que je ne veux pas devenir un assassin ! Je suis un serviteur de la justice, pas un criminel !
- Pourtant, tu es déjà un assassin.
- De quoi parles-tu?
- Ne te rappelles-tu pas ces moments où tu as cédé à la colère ? L'extase que tu as ressentie en tranchant les responsables ? Réfléchis Riku ! Fouille ta mémoire ! »
Riku cacha sa tête dans ses bras, sanglotant. Il n'avait pas besoin d'y réfléchir, ces souvenirs lui revenaient à l'esprit d'eux-mêmes. Etait-ce vraiment lui qu'il voyait trancher ces gens dans un grand éclat de rire ? Etait-ce vraiment lui qui ressentait une telle extase dans le massacre ? Il ne voulait pas y croire ... Puis un Bruit . Un peu plus loin, des pas se rapprochèrent du jeune homme dans le bruissement des fourrés piétinés. Une dizaine d'hommes surgirent alors et encerclèrent aussitôt le jeune amiral, encore perdu dans sa détresse. Un homme de grande taille, et qui semblait être le chef du groupe s'approcha et lança sur un ton de défi :
« que fait donc un chien de la marine ici? »
Riku ne répondit pas tout de suite. Encore perdu dans ses sombres pensées, le jeune homme n'avait pas réellement suivi ce qui s'était passé autour de lui. La nuit était tombée sur l'île, la température avait baissé. Le souffle court, les joues rougies, le jeune amiral ouvrit les yeux et se tourna vers le pirate qui s'était adressé à lui. L'homme le fixait avec un air de mépris et semblait prêt à l'abattre au moindre instant.
« Ici c'est notre île cimetière mon gars. On vient planquer ici les corps des enfants qu'on enlève dans les villages et qu'on fait passer pour des otages. Après n'importe quel village nous obéit en croyant sauver leurs gosses, les imbéciles ! Mais pour éviter que tu parles de ce que tu as vu, on va être obligés de te tuer le marine … T'en fais pas tu auras une belle tombe parmi les autres ! »
Soudain les mots prirent tout leur sens. Riku assimila la phrase de l'homme, emmagasinant chacun des mots dans son esprit. La phrase, cruelle, rebondit dans les moindres recoins de son être. Ces bandits sacrifiaient des enfants innocents pour tuer encore plus de gens et piller ? Ils y prenaient plaisir, ils jouaient avec le bonheur de ces familles brisées ? Et alors tout ce contre quoi il avait lutté durant cette journée parut dérisoire. Tous ses doutes avaient disparus, seuls la rage et son envie de tuer insurmontable étaient présents en lui. Ses yeux virèrent au rouge, son aura aquatique explosa en un geyser infini qui l'entourait. Autour de lui, les bandits prenaient conscience de la puissance de l'être qu'ils affrontaient, certains commençaient déjà à prendre la fuite. Riku se déplaça aussitôt autour d'eux à toute vitesse grâce à l'humidité de l'air et les trancha en deux sans la moindre pitié. Désormais couvert de sang, le jeune amiral fixa les pirates restants d'un regard sadique. Il allait les massacrer, il ne devait plus rien en rester. Il fallait les effacer pour leur faire payer.
« - A...ATTENDS ! Tu .. Tu es un marine … Tu ne peux pas tuer des gens comme ça …
- C'est exact. Je ne peux pas tuer des êtres humains impunément. Mais voyez-vous, je ne vous considère pas comme tels, bandits. Pour moi, vous n'êtes qu'une vermine à exterminer, et je n'aurai aucune pitié à vous trancher, comme si j'écrasais des insectes. »
Les bandits détalèrent aussitôt à toute jambes. Certains essayèrent de tuer le jeune homme, qui encaissa toutes leurs attaques sans broncher. Son corps aquatique se reforma, et il projeta de longs filets aquatiques à une vitesse telle qu'ils transpercèrent le corps des malheureux adversaires, faisant gicler le sang en cascades sur le sol caillouteux de l'île. Un rire dément sortit de la bouche du jeune amiral, emporté par sa soif de sang. La voix avait raison … Le flux coulait à présent en lui comme une fontaine illimitée, jamais il ne s'était senti aussi puissant et léger. Il rattrapa en une fraction de seconde les fuyards et les trancha, sans leur laisser le temps de pousser ne serait-ce qu'un début de cri. Voir leur expression de surprise et de terreur devant la mort était aux yeux de Riku une punition suffisante pour ces êtres méprisables.
Ne restait plus que leur chef. Le pirate, lâche et traître s'était rué jusqu'au bateau, abandonnant tous ses compagnons, reniant son devoir de capitaine. Celui-là en revanche, lui qui avait entraîné ces hommes dans sa quête de mort serait puni en conséquence et allait souffrir. Riku se projeta sur l'embarcation grâce à une colonne d'eau et se laissa tomber face à l'homme, qui tomba au sol de surprise et d'effroi. Sa voix tremblait, il était incapable de prononcer le moindre mot correctement. Un sourire de satisfaction se dessina sur le visage de l'amiral. Il posa la main sur le visage du bandit et ferma les yeux. Après quelques instants de silence, il se releva et recula de quelques pas. Son adversaire parut étonné, curieux de n'avoir rien subi. Il se releva alors et s'empara de son épée pour attaquer l'amiral. Mais le pirate n'eut pas le temps de s'approcher plus de son adversaire. En effet, en un instant, toute l'eau contenue dans son corps commença à augmenter en volume, progressivement, jusqu'à presser les moindres recoins du corps de l'homme. Le sang commençait à s'écouler par sa bouche, ses yeux et ses oreilles, et des veines de plus en plus grosses apparaissaient sur ses membres. Puis l'épiderme ne résista plus, et le corps du pirate explosa, recouvrant de sang et de chair le pont du navire, et le manteau de Riku, qui laissa exploser sa joie, dans un grand éclat de rire. Il mit le feu au bateau, puis à tous les cadavres qui restaient sur l'île, et se dirigea vers son surf.
« - Nous ne sommes plus qu'un à présent.
- Tu as fait le bon choix, Riku. Ce choix te conduira plus loin que tu ne l'as jamais été. Regrettes-tu ?
- Pas le moins du monde. Ce choix me permet d'être plus fort qu'auparavant. Et j'ai compris que pour protéger les autres, je suis prêt à tout, y compris à devenir un démon meurtrier.
- Oui, nous Riku, sommes l'amiral au sang de démon ! »
Et alors que le calme revenait en son esprit et que ses yeux reprenaient leur couleur naturelle, tout en revenant à son navire, l'aube se levait au loin. Le monde prenait une nouvelle direction, et Riku serait l'un de ses guides. Plus jamais il n'échouerait.
-Fin de ce chapitre -
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